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Les 4èmes Jeux de Valérie Nicolas

Jeux Olympiques

jeudi 26 juillet 2012 - © Yves Michel

 5 min 10 de lecture

Raphaëlle Tervel ne sera pas la seule à goûter à ses quatrièmes Jeux Olympiques. Comme elle, après Sydney, Athènes et Pékin, Valérie Nicolas a fait son sac direction Londres. A ceci près que la Finistérienne a mis un terme à sa carrière chez les Bleues, il y a quatre ans en Chine. Cette fois, elle sera de l'autre côté de la barrière, dans le bataillon des consultants de France Télévisions. 

Depuis qu'elle a pris sa retraite internationale, après les Jeux de Pékin et sa retraite sportive en mai dernier après avoir permis à l'OGC Nice de grimper parmi l'élite du hand féminin, Valérie Nicolas n'a pas une minute à elle. Entre sa mission au service des sports de la mairie de Nice, une valise à défaire, une autre à faire, un séjour londonien à préparer, en quelques jours, tout s'est bousculé. « Je suis contente de faire les Jeux en tant que consultante pour France Télévisions, avoue l'ancienne gardienne internationale. A la télé, c'est une expérience qui dure depuis 2008 et ça se passe plutôt bien. Ça me permet de voir l'envers du décor et de profiter différemment de la compétition. ». Au micro, Val' a déjà quelques championnats d'Europe ou du Monde à son actif, mais pour elle, les Jeux ont un caractère vraiment particulier. « C'est vrai que c'est grandissime, tout le monde attend des performances, des résultats extraordinaires mais en même temps, des fois, c'est compliqué pour pas grand-chose. Quand tu es journaliste, pour discuter avec les athlètes, il n'y a que la zone mixte, quand tu es supporteur, c'est difficile de croiser athlètes et journalistes, je trouve que tout cela est assez pénalisant. Il n'y a pas le même contact que dans les autres compétitions. » Qu'importe, c'est le téléspectateur qui profitera le premier des commentaires avisés de l'ancienne gardienne qui a fréquenté le très haut niveau international pendant plus de 13 ans. 


Depuis mardi, l’équipe de France féminine de handball a pris ses quartiers dans le village olympique londonien. Les filles ont pu délimiter leur périmètre et s’acclimater à une partie des 360 000 m² de ce qui passe pour être une véritable forteresse. Jusqu’au 11 août (jour des finales, soyons optimistes), les joueuses d’Olivier Krumbholz vont vivre en quasi autarcie au milieu des 16 000 athlètes et officiels. « J'ai fait trois fois les Jeux témoigne Valérie Nicolas, au début tu es un peu timide, tu ne vas pas vers les autres et tu n'oses pas trop t'investir. Après, cela roule tout seul, tu connais tous les athlètes, il y a un vrai partage, tu organises mieux ta journée par rapport aux matches, aux entraînements, aux séances vidéo, aux soins et les autres compétitions que tu veux aller suivre. » Le tout est de ne pas se laisser distraire par l'environnement. Souvent les anciennes sont de précieux guides pour les nouvelles venues. Dans cette équipe de France, huit joueuses (sur les 15) étaient déjà à Pékin, il y a quatre ans. « C'est important pour toutes les raisons que je viens d'évoquer mais les nouvelles vont vite comprendre la marche à suivre. Lorsqu'on est athlète, il faut faire la part des choses, les Jeux ne sont extraordinaires que si le résultat est conforme aux objectifs. Mais c'est sûr, les Jeux font partie de mes plus grands souvenirs. » 


Les Françaises entrent en lice dès samedi, contre du très lourd, la Norvège. D'ailleurs, au cours de leur préparation, il y a quelques jours à la Scandinavian Cup, les joueuses d'Olivier Krumbholz ont chuté face aux championnes olympiques, du monde et d'Europe en titre (28-20). Le bilan de cette préparation est mitigé avec trois défaites et deux victoires (contre la Suède et la Russie). A chaque fois, elles ont affronté des formations qui peuvent prétendre au podium olympique. « Ce qui est bien, c'est qu'il n'y a pas eu de blessées majeures pendant la préparation, renchérit Valérie. Le groupe est prêt, complet. Les matches de prépa peuvent révéler certaines choses mais il ne faut pas regarder les résultats bruts car les entraîneurs se servent de ces rencontres pour faire des ajustements. Pour la France, il y a eu du bien et du moins bien mais à l'approche de la compétition, tout est remis à plat. » D'ici le 5 août et la fin des matches de poule, la France aura une marge de manœuvre très étroite pour prendre une des quatre premières places et se qualifier pour les quarts de finale. « Je suis confiante et je vois les Françaises passer en quarts. Ceci dit, tous les matches seront importants, il n'y aura pas d'impasse à faire et ce n'est pas plus mal que les filles restent sous pression.» Se qualifier pour les quarts certes, en essayant d'éviter une grosse pointure comme la Russie ou le Monténégro. Valérie Nicolas, elle, n'a pas eu besoin de réviser toutes ses fiches techniques. La désormais ancienne joueuse connait les futures adversaires de l'équipe de France sur le bout de ses doigts... de fée.

France-Norvège (commentaires André Garcia et Valérie Nicolas) sur France Télévisions ce samedi, à 22h15 (heure française)

Les 4èmes Jeux de Valérie Nicolas 

Jeux Olympiques

jeudi 26 juillet 2012 - © Yves Michel

 5 min 10 de lecture

Raphaëlle Tervel ne sera pas la seule à goûter à ses quatrièmes Jeux Olympiques. Comme elle, après Sydney, Athènes et Pékin, Valérie Nicolas a fait son sac direction Londres. A ceci près que la Finistérienne a mis un terme à sa carrière chez les Bleues, il y a quatre ans en Chine. Cette fois, elle sera de l'autre côté de la barrière, dans le bataillon des consultants de France Télévisions. 

Depuis qu'elle a pris sa retraite internationale, après les Jeux de Pékin et sa retraite sportive en mai dernier après avoir permis à l'OGC Nice de grimper parmi l'élite du hand féminin, Valérie Nicolas n'a pas une minute à elle. Entre sa mission au service des sports de la mairie de Nice, une valise à défaire, une autre à faire, un séjour londonien à préparer, en quelques jours, tout s'est bousculé. « Je suis contente de faire les Jeux en tant que consultante pour France Télévisions, avoue l'ancienne gardienne internationale. A la télé, c'est une expérience qui dure depuis 2008 et ça se passe plutôt bien. Ça me permet de voir l'envers du décor et de profiter différemment de la compétition. ». Au micro, Val' a déjà quelques championnats d'Europe ou du Monde à son actif, mais pour elle, les Jeux ont un caractère vraiment particulier. « C'est vrai que c'est grandissime, tout le monde attend des performances, des résultats extraordinaires mais en même temps, des fois, c'est compliqué pour pas grand-chose. Quand tu es journaliste, pour discuter avec les athlètes, il n'y a que la zone mixte, quand tu es supporteur, c'est difficile de croiser athlètes et journalistes, je trouve que tout cela est assez pénalisant. Il n'y a pas le même contact que dans les autres compétitions. » Qu'importe, c'est le téléspectateur qui profitera le premier des commentaires avisés de l'ancienne gardienne qui a fréquenté le très haut niveau international pendant plus de 13 ans. 


Depuis mardi, l’équipe de France féminine de handball a pris ses quartiers dans le village olympique londonien. Les filles ont pu délimiter leur périmètre et s’acclimater à une partie des 360 000 m² de ce qui passe pour être une véritable forteresse. Jusqu’au 11 août (jour des finales, soyons optimistes), les joueuses d’Olivier Krumbholz vont vivre en quasi autarcie au milieu des 16 000 athlètes et officiels. « J'ai fait trois fois les Jeux témoigne Valérie Nicolas, au début tu es un peu timide, tu ne vas pas vers les autres et tu n'oses pas trop t'investir. Après, cela roule tout seul, tu connais tous les athlètes, il y a un vrai partage, tu organises mieux ta journée par rapport aux matches, aux entraînements, aux séances vidéo, aux soins et les autres compétitions que tu veux aller suivre. » Le tout est de ne pas se laisser distraire par l'environnement. Souvent les anciennes sont de précieux guides pour les nouvelles venues. Dans cette équipe de France, huit joueuses (sur les 15) étaient déjà à Pékin, il y a quatre ans. « C'est important pour toutes les raisons que je viens d'évoquer mais les nouvelles vont vite comprendre la marche à suivre. Lorsqu'on est athlète, il faut faire la part des choses, les Jeux ne sont extraordinaires que si le résultat est conforme aux objectifs. Mais c'est sûr, les Jeux font partie de mes plus grands souvenirs. » 


Les Françaises entrent en lice dès samedi, contre du très lourd, la Norvège. D'ailleurs, au cours de leur préparation, il y a quelques jours à la Scandinavian Cup, les joueuses d'Olivier Krumbholz ont chuté face aux championnes olympiques, du monde et d'Europe en titre (28-20). Le bilan de cette préparation est mitigé avec trois défaites et deux victoires (contre la Suède et la Russie). A chaque fois, elles ont affronté des formations qui peuvent prétendre au podium olympique. « Ce qui est bien, c'est qu'il n'y a pas eu de blessées majeures pendant la préparation, renchérit Valérie. Le groupe est prêt, complet. Les matches de prépa peuvent révéler certaines choses mais il ne faut pas regarder les résultats bruts car les entraîneurs se servent de ces rencontres pour faire des ajustements. Pour la France, il y a eu du bien et du moins bien mais à l'approche de la compétition, tout est remis à plat. » D'ici le 5 août et la fin des matches de poule, la France aura une marge de manœuvre très étroite pour prendre une des quatre premières places et se qualifier pour les quarts de finale. « Je suis confiante et je vois les Françaises passer en quarts. Ceci dit, tous les matches seront importants, il n'y aura pas d'impasse à faire et ce n'est pas plus mal que les filles restent sous pression.» Se qualifier pour les quarts certes, en essayant d'éviter une grosse pointure comme la Russie ou le Monténégro. Valérie Nicolas, elle, n'a pas eu besoin de réviser toutes ses fiches techniques. La désormais ancienne joueuse connait les futures adversaires de l'équipe de France sur le bout de ses doigts... de fée.

France-Norvège (commentaires André Garcia et Valérie Nicolas) sur France Télévisions ce samedi, à 22h15 (heure française)

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