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Le nouveau statut des Françaises

Jeux Olympiques

dimanche 29 juillet 2012 - © Yves Michel

 6 min 34 de lecture

Elles ne sont pas du genre à tout oublier, à s'enflammer parce qu'elles ont fait mettre genou à terre aux Norvégiennes championnes olympiques en titre mais les Françaises ont envoyé un puissant signal à l'ensemble de leurs adversaires. Leur nouveau statut les oblige à confirmer aujourd'hui face à l'Espagne. 

Même si samedi dernier, Amandine Leynaud (notre photo de tête) a réalisé une de ses prestations magistrales avec 14 arrêts à 40% et même si l'équipe de France n'a jamais fléchi ou à peine face à une Norvège qui a souvent attrapé la migraine, l'épilogue de la compétition olympique est loin d'être écrit et surtout, quelques surprises peuvent encore être possibles. Les Françaises, c'est évident, ont marqué les esprits. Elles ont envoyé le signe fort qu'il faudrait compter avec elles pour l'emballage final. « Maintenant, on va être craintes mais on va désormais être l’équipe à battre, soulignait la revenante Sophie Herbrecht. Il était important de bien démarrer. On ne doit pas oublier qu’il reste quatre matches derrière. Il va falloir bien récupérer, se remettre la tête par terre et se reconcentrer. » La France a désormais une équipe tout terrain qui a gommé tout excès de confiance. 

Chaque étape s'annonce difficile mais qu'elles le veuillent ou non, les joueuses d'Olivier Krumbholz ont un statut de favorites car elles ne seront pas nombreuses, les équipes qui d'ici au moins la fin de la phase de poule auront la possibilité de battre la Norvège. Les championnes olympiques ont été piquées dans leur orgueil et leur réaction risque d'être cinglante. La Suède ce lundi soir, s'attend à passer un très mauvais moment. 


Un peu plus tôt en fin d'après-midi, c’est une équipe française en pleine confiance qui retrouvera une Espagne en plein doute. Après leur défaite plutôt inattendue face à la Corée du Sud, les partenaires de l'arrière droite Marta Mangué (notre photo) se présentent quasiment le dos au mur. Un succès est impératif. Ne serait-ce que pour se rassurer et laisser croire que ce 1er revers dans le tournoi, n'était qu'un incident sans conséquence. Car face aux Asiatiques, les finalistes de l'Euro 2008 ont manqué d’intensité défensive et d’une certaine rigueur en attaque. Jamais elles n’ont été en mesure de prendre le match à leur compte et la seconde période n'a été qu'un fac similé de la première. 

Les Françaises devront donc se méfier même si depuis dix jours, avec deux succès majuscules face à la Russie en amical et devant les championnes olympiques norvégiennes, elles paraissent dans d’excellentes conditions pour passer en quarts de finale et tirer pourquoi pas, à la faveur d'un excellent classement, un adversaire largement à leur portée. 


La dernière confrontation France-Espagne remonte à septembre 2011, à la World Cup à Aarhus. Un laborieux 16-15 en faveur des joueuses d’Olivier Krumbholz, un vrai match de défense des deux côtés et pas mal de tirs ratés. Mais la dernière victoire-référence des Françaises face à leurs voisines date d'il y a deux ans et demi. Grâce à un succès de 4 buts, elles les avaient écartées de la finale du Mondial chinois. Les Tricolores avaient couru dans tous les sens, défendu leur zone comme l'oncle Picsou son coffre-fort et les Espagnoles s'étaient retrouvées complètement paralysées. C'est cette intensité que tout à l'heure, il faudra déployer. D'autant que le 7 majeur aligné par Jorge Duenas à Londres est à l'identique, celui présenté sur le parquet de Nanking en décembre 2009. « Rien n’est en effet acquis, insistait Raphaëlle Tervel. On est dans une poule très difficile et tous les matches vont être tendus. On a dit haut et fort qu’on voulait la médaille, tout le monde est prévenu. » Que la joueuse d'Itxaco qui connait l'adversaire du jour sous toutes ses coutures, se rassure. L'Espagne comme les autres, savent que cela fait déjà bien longtemps que la France a acquis un autre statut. 


Espagne
Gardiennes: Silvia Navarro (Itxako) - Mihaela Ciobanu (Alcobendas)
Arrières: Nely Alberto (Fleury-Fra) Andrea Barno (Itxako) Beatriz Fernandez (Bera Bera) Marta Mangué (RK Zajecar-Serb) Macarena Aguilar (Itxako) Patricia Elorza (Castro)
Ailières: Carmen Martin (Itxako) Jessica Alonso (Itxako) Elisabeth Pinedo (Bera Bera) Vanessa Amoros (Mar Alicante)
Pivots: Veronica Cuadrado (Randers-Dan) Begona Fernandez (Itxako)
remplaçante: Elizabeth Chavez (pivot - OGC Nice)

Statistiques en faveur

Pas question pour les Françaises de faire mentir les statistiques qui sont en leur faveur vis à vis de leurs homologues espagnoles.... En 59 confrontations, elles les ont battues à 39 reprises pour 16 défaites et 4 nuls. Le dernier revers remonte à novembre 2008 (25-26) au Tipiff à Coubertin.  

Pour Olivier Krumbholz, prudence est mère de sûreté

Comme à son habitude, Olivier Krumbholz tient le rôle de modérateur. L'entraîneur national sait mieux que quiconque que l'équilibre est difficile à respecter dans un tournoi qu'il juge très serré au micro de nos confrères de RTL.

France - Espagne... c'est à 17h15 sur France Télévisions (commentaires: André Garcia - Valérie Nicolas)

Le nouveau statut des Françaises 

Jeux Olympiques

dimanche 29 juillet 2012 - © Yves Michel

 6 min 34 de lecture

Elles ne sont pas du genre à tout oublier, à s'enflammer parce qu'elles ont fait mettre genou à terre aux Norvégiennes championnes olympiques en titre mais les Françaises ont envoyé un puissant signal à l'ensemble de leurs adversaires. Leur nouveau statut les oblige à confirmer aujourd'hui face à l'Espagne. 

Même si samedi dernier, Amandine Leynaud (notre photo de tête) a réalisé une de ses prestations magistrales avec 14 arrêts à 40% et même si l'équipe de France n'a jamais fléchi ou à peine face à une Norvège qui a souvent attrapé la migraine, l'épilogue de la compétition olympique est loin d'être écrit et surtout, quelques surprises peuvent encore être possibles. Les Françaises, c'est évident, ont marqué les esprits. Elles ont envoyé le signe fort qu'il faudrait compter avec elles pour l'emballage final. « Maintenant, on va être craintes mais on va désormais être l’équipe à battre, soulignait la revenante Sophie Herbrecht. Il était important de bien démarrer. On ne doit pas oublier qu’il reste quatre matches derrière. Il va falloir bien récupérer, se remettre la tête par terre et se reconcentrer. » La France a désormais une équipe tout terrain qui a gommé tout excès de confiance. 

Chaque étape s'annonce difficile mais qu'elles le veuillent ou non, les joueuses d'Olivier Krumbholz ont un statut de favorites car elles ne seront pas nombreuses, les équipes qui d'ici au moins la fin de la phase de poule auront la possibilité de battre la Norvège. Les championnes olympiques ont été piquées dans leur orgueil et leur réaction risque d'être cinglante. La Suède ce lundi soir, s'attend à passer un très mauvais moment. 


Un peu plus tôt en fin d'après-midi, c’est une équipe française en pleine confiance qui retrouvera une Espagne en plein doute. Après leur défaite plutôt inattendue face à la Corée du Sud, les partenaires de l'arrière droite Marta Mangué (notre photo) se présentent quasiment le dos au mur. Un succès est impératif. Ne serait-ce que pour se rassurer et laisser croire que ce 1er revers dans le tournoi, n'était qu'un incident sans conséquence. Car face aux Asiatiques, les finalistes de l'Euro 2008 ont manqué d’intensité défensive et d’une certaine rigueur en attaque. Jamais elles n’ont été en mesure de prendre le match à leur compte et la seconde période n'a été qu'un fac similé de la première. 

Les Françaises devront donc se méfier même si depuis dix jours, avec deux succès majuscules face à la Russie en amical et devant les championnes olympiques norvégiennes, elles paraissent dans d’excellentes conditions pour passer en quarts de finale et tirer pourquoi pas, à la faveur d'un excellent classement, un adversaire largement à leur portée. 


La dernière confrontation France-Espagne remonte à septembre 2011, à la World Cup à Aarhus. Un laborieux 16-15 en faveur des joueuses d’Olivier Krumbholz, un vrai match de défense des deux côtés et pas mal de tirs ratés. Mais la dernière victoire-référence des Françaises face à leurs voisines date d'il y a deux ans et demi. Grâce à un succès de 4 buts, elles les avaient écartées de la finale du Mondial chinois. Les Tricolores avaient couru dans tous les sens, défendu leur zone comme l'oncle Picsou son coffre-fort et les Espagnoles s'étaient retrouvées complètement paralysées. C'est cette intensité que tout à l'heure, il faudra déployer. D'autant que le 7 majeur aligné par Jorge Duenas à Londres est à l'identique, celui présenté sur le parquet de Nanking en décembre 2009. « Rien n’est en effet acquis, insistait Raphaëlle Tervel. On est dans une poule très difficile et tous les matches vont être tendus. On a dit haut et fort qu’on voulait la médaille, tout le monde est prévenu. » Que la joueuse d'Itxaco qui connait l'adversaire du jour sous toutes ses coutures, se rassure. L'Espagne comme les autres, savent que cela fait déjà bien longtemps que la France a acquis un autre statut. 


Espagne
Gardiennes: Silvia Navarro (Itxako) - Mihaela Ciobanu (Alcobendas)
Arrières: Nely Alberto (Fleury-Fra) Andrea Barno (Itxako) Beatriz Fernandez (Bera Bera) Marta Mangué (RK Zajecar-Serb) Macarena Aguilar (Itxako) Patricia Elorza (Castro)
Ailières: Carmen Martin (Itxako) Jessica Alonso (Itxako) Elisabeth Pinedo (Bera Bera) Vanessa Amoros (Mar Alicante)
Pivots: Veronica Cuadrado (Randers-Dan) Begona Fernandez (Itxako)
remplaçante: Elizabeth Chavez (pivot - OGC Nice)

Statistiques en faveur

Pas question pour les Françaises de faire mentir les statistiques qui sont en leur faveur vis à vis de leurs homologues espagnoles.... En 59 confrontations, elles les ont battues à 39 reprises pour 16 défaites et 4 nuls. Le dernier revers remonte à novembre 2008 (25-26) au Tipiff à Coubertin.  

Pour Olivier Krumbholz, prudence est mère de sûreté

Comme à son habitude, Olivier Krumbholz tient le rôle de modérateur. L'entraîneur national sait mieux que quiconque que l'équilibre est difficile à respecter dans un tournoi qu'il juge très serré au micro de nos confrères de RTL.

France - Espagne... c'est à 17h15 sur France Télévisions (commentaires: André Garcia - Valérie Nicolas)

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