bandeau handzone

Les miracles existent en handball !

Jeux Olympiques

lundi 30 juillet 2012 - © François Dasriaux

 4 min 41 de lecture

Les Bleues ont réalisé un petit miracle en sauvant le match nul face à l’Espagne, car pendant toute la partie, elles n’ont jamais trouvé la bonne carburation offensive et ont buté avec une application désarmante sur une Silvia Navarro qui aura été le cauchemar des shooteuses tricolores… Mais devant le président de la République François Hollande, un miracle cela ne se refuse pas !

A quelques secondes près et une Alisson Pineau qui a sorti un costal digne de celui de Jackson Richardson qui avait envoyé la France en demi-finale puis le titre mondial en 2001 face à l’Allemagne, les Bleues auraient mis en vrac leur exploit du premier match face à la Norvège. Sans ce coup de poignet de la demi-centre française, servie par une Siraba Dembele qui aura encore été la grande dame d’attaque pour la France, on pouvait largement titrer « Une Mangue en pleine poire » tellement la France aura subi la vivacité et la puissance de Marta Mangue, pilier de la sélection espagnole depuis tant d’années. L’arrière ibérique aura tout fait subir à la défense tricolore, seule Nina Kanto aura été à même de la bloquer quasiment à chaque fois, il faut dire que ces deux là se croisent depuis si longtemps que cela crée des habitudes. Mariama Signate aura trois fois de suite savonné sa défense sur elle, résultat dès la 48° minute, la grande arrière laissait ses partenaires finir sans elle, et outre les 6 buts que Marta Mangue va inscrire, c’est quasiment à chaque fois sur des fautes sur elle que les 6 exclusions françaises ont été sifflées.

Mais si la défense bleue a eu le plus grand mal à contenir la star espagnole, c’est surtout en attaque que le bas a largement blessé… On était resté sur une deuxième période face à la Norvège qui n’était pas folichonne dans le domaine, mais la bonne prestation de la première mi-temps face aux nordiques avait atténué le sentiment négatif. Là hormis les cinq premières minutes où les Bleus vont mener gaillardement 2-0, le reste aura été le plus souvent moyen et parfois pas terrible du tout. Il est vrai qu’en face d’elles, elles avaient ce qu’elles détestent par-dessus tout, une défense aussi mobile et physique que la leur et n’hésitant pas à défendre très haut. De ce piège, Mariama Signate ne se sortira pas, pas beaucoup plus le duo Ayglon – Lacrabère et Alisson Pineau avant son coup de poignet salvateur avait sorti un 0 pointé sur ses shoots. Alors il restait Siraba Dembele pour faire le boulot, et encore une fois l’ex toulonnaise va sortir la grande classe, au point qu’on pourrait la voir maintenant comme la star incontestée de cette équipe sur le champ de jeu, même en étant ailière. L’autre mais on y reviendra étant encore et toujours une Amandine Leynaud qui aura sauvé la France de la vraie déroute. Mais cela n’aurait pas suffi sans l’apport d’une Raphaëlle Tervel qui va prendre de façon impressionnante le temps de jeu offensif qu’Olivier Krumbholz lui a offert. Alisson Pineau en vrac offensivement, Alexandra Lacrabère qui ne fait que se battre avec la défense espagnole, Sophie Herbrecht sur le banc, le coach tricolore a tenté la doyenne des Bleues à ce poste et pour tout dire on en redemande ! Sauf que l’on a aussi tellement besoin d’elle en défense que le choix risque d’être cornélien dans les matches à venir…

Lumineuse dans ses prises d’intervalles, plaçant un 1x1 sorti tout droit de son passé d’ailière quand la France était à l’agonie à une de moins, finissant le boulot impeccablement, la bisontine aura été l’autre grande dame sur le terrain de la sélection tricolore. Et cela a été à deux doigts de ne pas suffire pour sauver la France de la défaite. Après un coup de canon en lucarne d’une Claudine Mendy exécutant parfaitement la tactique mise en place au temps mort précédent, l’Espagne avait la balle en main à 56 secondes de la fin. Un dernier arrêt d’Amandine Leynaud qui auparavant avait sorti son tombereau d’arrêts décisifs, dont 3 jets de 7 mètres et un double arrêt sur Amoros plus que déterminant, et il restait une poignée de secondes à jouer… Siraba Dembele faisait parler les jambes, décalait Alisson Pineau qui sauvait son match et le match en claquant un tir costal de toute beauté.

Un nul en forme de miracle au final ! Mais attention, quand on a vu jouer les Coréennes face au Danemark, qui lui avait dominé sans trop de problèmes cette Espagne et avec une Suède que les Bleues n’aiment pas trop jouer, le parcours vers les quarts de finale est encore bien semé d’embûche. Il faut espérer que la grande peur de ce soir provoque un bel électrochoc qui remette les Bleues d’aplomb dans le secteur offensif, car avec 19 tirs manqués et 19 pertes de balles, cela fait un total de 38 ballons d'attaque vendangés, le tout sur 60 minutes.... Pour la défense, ça tient parfaitement le choc globalement et surtout il y a une assurance tout risque qui s’appelle Amandine Leynaud.

A Londres, Copper Box
Le lundi 30 juillet 2012 à 17h15
France - Espagne : 18 - 18 (Mi-temps : 7-10)

5 000 spectateurs
Arbitres :
MM HORACEK Vaclav et NOVOTNY Jiri (République Tchèque)

Statistiques du match

Evolution du score : 2-0 5°, 2-6 10°, 5-8 15°, 6-9 20°, 7-10 25°, 7-10 MT - 9-12 35°, 10-13 40°, 12-15 45°, 14-16 50°, 16-16 55°, 18-18 FT.

Les miracles existent en handball ! 

Jeux Olympiques

lundi 30 juillet 2012 - © François Dasriaux

 4 min 41 de lecture

Les Bleues ont réalisé un petit miracle en sauvant le match nul face à l’Espagne, car pendant toute la partie, elles n’ont jamais trouvé la bonne carburation offensive et ont buté avec une application désarmante sur une Silvia Navarro qui aura été le cauchemar des shooteuses tricolores… Mais devant le président de la République François Hollande, un miracle cela ne se refuse pas !

A quelques secondes près et une Alisson Pineau qui a sorti un costal digne de celui de Jackson Richardson qui avait envoyé la France en demi-finale puis le titre mondial en 2001 face à l’Allemagne, les Bleues auraient mis en vrac leur exploit du premier match face à la Norvège. Sans ce coup de poignet de la demi-centre française, servie par une Siraba Dembele qui aura encore été la grande dame d’attaque pour la France, on pouvait largement titrer « Une Mangue en pleine poire » tellement la France aura subi la vivacité et la puissance de Marta Mangue, pilier de la sélection espagnole depuis tant d’années. L’arrière ibérique aura tout fait subir à la défense tricolore, seule Nina Kanto aura été à même de la bloquer quasiment à chaque fois, il faut dire que ces deux là se croisent depuis si longtemps que cela crée des habitudes. Mariama Signate aura trois fois de suite savonné sa défense sur elle, résultat dès la 48° minute, la grande arrière laissait ses partenaires finir sans elle, et outre les 6 buts que Marta Mangue va inscrire, c’est quasiment à chaque fois sur des fautes sur elle que les 6 exclusions françaises ont été sifflées.

Mais si la défense bleue a eu le plus grand mal à contenir la star espagnole, c’est surtout en attaque que le bas a largement blessé… On était resté sur une deuxième période face à la Norvège qui n’était pas folichonne dans le domaine, mais la bonne prestation de la première mi-temps face aux nordiques avait atténué le sentiment négatif. Là hormis les cinq premières minutes où les Bleus vont mener gaillardement 2-0, le reste aura été le plus souvent moyen et parfois pas terrible du tout. Il est vrai qu’en face d’elles, elles avaient ce qu’elles détestent par-dessus tout, une défense aussi mobile et physique que la leur et n’hésitant pas à défendre très haut. De ce piège, Mariama Signate ne se sortira pas, pas beaucoup plus le duo Ayglon – Lacrabère et Alisson Pineau avant son coup de poignet salvateur avait sorti un 0 pointé sur ses shoots. Alors il restait Siraba Dembele pour faire le boulot, et encore une fois l’ex toulonnaise va sortir la grande classe, au point qu’on pourrait la voir maintenant comme la star incontestée de cette équipe sur le champ de jeu, même en étant ailière. L’autre mais on y reviendra étant encore et toujours une Amandine Leynaud qui aura sauvé la France de la vraie déroute. Mais cela n’aurait pas suffi sans l’apport d’une Raphaëlle Tervel qui va prendre de façon impressionnante le temps de jeu offensif qu’Olivier Krumbholz lui a offert. Alisson Pineau en vrac offensivement, Alexandra Lacrabère qui ne fait que se battre avec la défense espagnole, Sophie Herbrecht sur le banc, le coach tricolore a tenté la doyenne des Bleues à ce poste et pour tout dire on en redemande ! Sauf que l’on a aussi tellement besoin d’elle en défense que le choix risque d’être cornélien dans les matches à venir…

Lumineuse dans ses prises d’intervalles, plaçant un 1x1 sorti tout droit de son passé d’ailière quand la France était à l’agonie à une de moins, finissant le boulot impeccablement, la bisontine aura été l’autre grande dame sur le terrain de la sélection tricolore. Et cela a été à deux doigts de ne pas suffire pour sauver la France de la défaite. Après un coup de canon en lucarne d’une Claudine Mendy exécutant parfaitement la tactique mise en place au temps mort précédent, l’Espagne avait la balle en main à 56 secondes de la fin. Un dernier arrêt d’Amandine Leynaud qui auparavant avait sorti son tombereau d’arrêts décisifs, dont 3 jets de 7 mètres et un double arrêt sur Amoros plus que déterminant, et il restait une poignée de secondes à jouer… Siraba Dembele faisait parler les jambes, décalait Alisson Pineau qui sauvait son match et le match en claquant un tir costal de toute beauté.

Un nul en forme de miracle au final ! Mais attention, quand on a vu jouer les Coréennes face au Danemark, qui lui avait dominé sans trop de problèmes cette Espagne et avec une Suède que les Bleues n’aiment pas trop jouer, le parcours vers les quarts de finale est encore bien semé d’embûche. Il faut espérer que la grande peur de ce soir provoque un bel électrochoc qui remette les Bleues d’aplomb dans le secteur offensif, car avec 19 tirs manqués et 19 pertes de balles, cela fait un total de 38 ballons d'attaque vendangés, le tout sur 60 minutes.... Pour la défense, ça tient parfaitement le choc globalement et surtout il y a une assurance tout risque qui s’appelle Amandine Leynaud.

A Londres, Copper Box
Le lundi 30 juillet 2012 à 17h15
France - Espagne : 18 - 18 (Mi-temps : 7-10)

5 000 spectateurs
Arbitres :
MM HORACEK Vaclav et NOVOTNY Jiri (République Tchèque)

Statistiques du match

Evolution du score : 2-0 5°, 2-6 10°, 5-8 15°, 6-9 20°, 7-10 25°, 7-10 MT - 9-12 35°, 10-13 40°, 12-15 45°, 14-16 50°, 16-16 55°, 18-18 FT.

Dans la même rubrique

Jeux Olympiques
mardi 16 avril 2024
  
Jeux Olympiques
mardi 9 avril 2024
  
Jeux Olympiques
dimanche 17 mars 2024
  
Jeux Olympiques
dimanche 5 novembre 2023
  
  1 2 3 4