Au milieu des ténors de ce championnat, une équipe fortement malmenée ces dernières années fait plus que tirer son épingle du jeu en ce début de saison. Sans pour autant céder à un excès d’enthousiasme, prématuré à ce stade de la compétition, Wetzlar peut s’enorgueillir de n’avoir pas connu la défaite à domicile et, qui plus est, à fait plier Hamburg lors de la première journée. Quant aux rencontres à l’extérieur, le HSG n’a pas à rougir de ses performances avec, notamment, une courte défaite dans la salle du Rhein Neckar. Une grande partie de ce changement de statut, Wetzlar le doit à son entraîneur, Kai Wandschneider, arrivé aux affaires locales l’an passé, après plus d’une décennie passée à Dormagen. Le HSG était alors menacé de relégation. En travaillant d’avantage sur le physique, en diversifiant les tactiques en défense comme en attaque et en augmentant le rythme de jeu de sa formation, Kai Wandschneider n’a fait aucun miracle, il s’est simplement appuyé sur les forces en présence et sa longue expérience. Sans s’enflammer et conscient des limites de son club, l’entraîneur du HSG entend poursuivre dans ce sens et toujours défendre âprement ses chances, quelle que soit la valeur présumée de son adversaire.

Encore un match décalé pour la prochaine journée, mais le choc entre Berlin et Kiel aura bien lieu en temps et en heure.