Présentation de la 8° Journée de D1F.
Pendant que Fleury enchaînait une nouvelle victoire à Toulon, Metz s’est défait de Besançon. Le club dix-sept fois champion de France, actuel dauphin, se rend mercredi chez les Fleuryssoises, avec l’espoir de récupérer la première place. Duel à distance entre Mios et Le Havre pour la troisième marche du podium.
C’est le dernier match avant la trêve, euro oblige. Les soixante dernières minutes avant de dresser un premier bilan des huit premiers matchs. Les comptes sont pour le moment parfaits pour Fleury Loiret, qui a décroché à Toulon sa septième victoire en autant de matchs. Malgré la réussite des internationales Deroin (7 buts) et Goiorani (6/6 aux tirs), Toulon n’a tenu qu’un quart d’heure (9-8), avant que Fleury ne passe en tête à la mi-temps (12-16). Dans une seconde période à sens unique, le trio Alberto-Fernandez-Houette, 19 buts à elles trois, a creusé l’écart jusqu’au final (24-33).
Dans le même temps, Metz a été mené (2-6, 8e) puis malmené (17-16, 41e) par des Bisontines sans pression. Manquant de fraîcheur, les coéquipières d’Audrey Bruneau (7 buts) se sont effondrées, laissant Metz s’envoler (victoire 30 à 18). Mercredi, les Lorraines devront prouver sur une heure qu’elles peuvent rivaliser avec Fleury. Avec l’ambition de faire chuter pour la première fois les filles de Fred Bougeant et leur chiper le trône.
Dans la bataille pour la troisième place, Mios a mis fin à la belle série havraise de quatre victoires en allant s’imposer en Haute-Normandie. Après vingt minutes serrées, les Girondines ont fait le trou avant la mi-temps par Jurgutyte (4 buts) et Ciavatti en pivot (7 buts). Menées de six unités, les Havraises sont revenues à 22 partout (43e). Les Miossaises sont parvenues à rester en tête jusqu’au bout, rejoignant ainsi leur adversaire du soir à la 3e place du classement. En recevant Nîmes, les filles d’Emmanuel Mayonnade pourraient profiter du déplacement compliqué du Havre à Besançon pour se retrouver seules sur le podium.
Bien calé à la cinquième place, Issy-Paris a bien négocié le premier de ses deux matchs face à un mal classé. Après vingt minutes brouillonnes contre Dijon (4-4 après vingt-trois minutes), Coralie Lassource (6 buts, tous en seconde période) et les Isséennes ont accéléré pour se détacher des Bourguignonnes. La réception de Nice, la lanterne rouge, doit permettre aux filles d’Arnaud Gandais d’enchaîner. « Il est essentiel pour nous de prendre des points, souffle le coach francilien. Nous bricolons depuis le début de saison, alors si on parvient à la trêve avec cinq victoires, ce sera une belle performance. »
Le maintien… en pensant à la sixième place
Derrière ce quinté, Nîmes a réalisé la bonne opération du week-end en s’imposant d’une petite unité à Nice. Après leur première défaite à domicile, les coéquipières de Nicky Houba (12 arrêts) ont réagi dès l’entame du match, réalisant une première mi-temps pleine (10-16). Avec une Mario Limal retrouvée (6 buts), les Nîmoises ont résisté au retour des Niçoises menées par une bondissante Nodjialem Myaro (8 buts sur 12 tentatives). Un second déplacement à Mios, autrement plus difficile, attend désormais les Gardoises.
Les quatre dernières équipes se tiennent en deux petits points. Toutes défaites ce week-end, Besançon (7e, 11 pts), Dijon (8e, 10 pts), Toulon (9e, 10 pts) et Nice (10e, 9 pts) tenteront de glaner de précieux points avant la trêve. « Nous faisons partie de ces équipes qui n’ont pas le droit à l’erreur, déplore Christophe Maréchal, l’entraîneur dijonnais. Le résultat du match contre Toulon conditionnera la suite de notre saison : soit nous jouons le maintien, soit nous gardons un petit espoir de jouer les play-offs. » Une situation propre aux quatre équipes. En plus du duel entre Dijon et Toulon, Besançon testera son regain de forme face à des Havraises piquées au vif, tandis que Nice jouera sa carte à fond à Issy-Paris. A la recherche de points pour le maintien, sans faire une croix sur les play-offs pour autant.