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Dumoulin replace Chambéry dans la course

LMSL

mercredi 14 novembre 2012 - © Yves Michel

 12 min 13 de lecture

Grâce notamment à un Cyril Dumoulin des grands soirs, Chambéry a remporté un succès capital dans la course à l'Europe en dominant Dunkerque 31-27 lors du choc de la 9e journée de la D1 masculine. Les Savoyards confortent leur 2ème place derrière le leader PSG et comptent désormais 3 points d'avance sur les Nordistes. 

Son début de saison avait été des plus moyens, le lion Cyril Dumoulin ruminait dans sa cage et n'avait pas encore atteint sa plénitude. Il lui fallait un premier match référence. La semaine dernière, il s'était fait la main sur 22 tirs toulousains, ce jeudi soir, il a confirmé sa forme actuelle face à Dunkerque avec 23 parades. Le portier de Chambéry a grandement contribué au succès de son équipe (31-27). Il a aussi bénéficié devant lui, d'une défense de fer et de coéquipiers qui vont d'entrée mettre le pied sur l'accélérateur, mordant dans tous les ballons (5-1 à la 7è). Jamais les Savoyards ne vont perdre le contrôle de la rencontre, se permettant même le luxe de laisser Bertrand Gille, sur le banc. Avec un Damir Bicanic (notre photo du bas) qui après un long passage à l'infirmerie, retrouve peu à peu ses moyens (7 buts), un Edin Basic qui a rempli à merveille son rôle de patron (10 buts), Olivier Marroux très incisif à l'aile, tout comme Greg Detrez dans la boîte, Chambéry a véritablement renoué avec les chaudes ambiances du Phare. "On est dans la continuité du match face à Toulouse où on avait pris beaucoup de plaisir, avouait Karel Nocar à l'issue de la rencontre. Dunkerque était plus difficile à manœuvrer mais on a fait une bonne entame de match, on a bien défendu et on a joué intelligemment en attaque. On a surtout su gérer nos temps faibles et ce soir c’était très important." Et même dans ces temps faibles, notamment à moins de 5 minutes de la fin lorsque Dunkerque est revenu à 2 buts (28-26), Chambéry pourtant en double infériorité numérique, n'a jamais paniqué.  


A ce moment-là, les Nordistes auraient pu faire basculer la tendance, faire douter l'adversaire mais les coéquipiers de Baptiste Butto (un des plus réguliers avec 7/9 au tir) ne vont jamais y parvenir. Notamment par excès de précipitation et par manque d'inspiration. Ce jeudi, pour rivaliser face à Chambéry, Dunkerque n'a pas lutté à armes égales. Trop de ses joueurs n'étaient pas à 100%, certains tétanisés par l'enjeu, d'autres un peu trop suffisants. La leçon sera à méditer car le capital confiance qui avait été amassé durant les sept premières journées commence à fondre dangereusement. Les Nordistes rentrent dans le rang, conservent certes la 3ème marche du podium mais sont désormais sous la menace de Montpellier et peut-être de Nantes si ce samedi les hommes de Thierry Anti viennent s'imposer à Toulouse. Pour Chambéry, une nouvelle page, plus intéressante est en train de se tourner. Dimanche, les joueurs de Mario Cavalli retrouvent la Ligue des Champions avec face aux Slovènes de Vélénjé, l'occasion de marquer leurs premiers points dans la compétition

Montpellier passe en grimaçant



Bougnol restera toujours Bougnol. Indulgent à l'égard de son équipe favorite, admiratif devant ses idoles.  Même si Montpellier a un peu perdu de sa valeur en ce début de saison, son public lui reste fidèle. Mercredi, ces mêmes spectateurs ont apprécié que les "bannis" de l'affaire des paris suspects, Nikola Karabatic, Issam Tej et Dragan Gajic (notre photo) mouillent le maillot et remplissent leur part de boulot. Mais cette équipe héraultaise a par moments souffert, trouvant sur sa route un adversaire coriace bien décidé à jouer sa chance jusqu'au bout. L'espace de quelques minutes, Aix revenu à une longueur des multiples champions de France, s'est même surpris à rêver. Mais cette saison, il fallait sans doute "opérer" Montpellier lorsqu'il était au plus mal (score final: 36-32). Le patient se remet peu à peu de ses blessures. Les larges cicatrices ne se sont pas encore refermées, loin s'en faut. Une rechute est encore possible. Dimanche, comme pour Chambéry, place à la Ligue des Champions avec un déplacement en Serbie face au Partizan Belgrade. La rencontre se déroulera dans un contexte particulier... à Nis, là où il y a un peu plus de 28 ans, naissait un certain Nikola Karabatic.   


Tremblay attend St Raphaël de pied ferme

Où est donc passé le Tremblay qui rivalisait, il n’y a pas si longtemps, avec le haut du classement ? Le Tremblay qui avait terminé 3ème du championnat en 2009 et 2010 et surtout finaliste de la coupe des coupes en 2011. La saison dernière, le parcours a été sinusoïdal avec une 10ème place bien peu avantageuse et cette année, les ambitions étaient à la hausse avec un recrutement judicieux, l’incorporation de jeunes prometteurs et une ossature qui n’a rien à envier à la concurrence, PSG mis à part.  Pourtant après huit journées, la formation séquanodionysienne ne pointe qu’en onzième position avec déjà cinq défaites au compteur et trois succès logiques contre les deux promus (Aix et Billère) et face à Toulouse. 


Arrivé il y a un an au club, Guillaume Crépain (notre photo) a raté toute la préparation et le début de championnat. Le transfuge d'Ivry s’est fait opérer de l’épaule en mai dernier et n’est revenu dans l’équipe qu’à l’occasion du déplacement à Sélestat (défaite 28-26). « Les gars sortaient d’une défaite dans le money-time à Nantes et avaient pris un coup au moral. Le souci, c’est qu’on est parti sur les mêmes bases que l’an dernier, on arrive à s’imposer à domicile mais on perd à l’extérieur ». C’est ce manque de régularité mais également une infirmerie bien garnie qui empêche Tremblay de jouer les premiers rôles. Sur le papier, l’équipe reste très compétitive. Le souci, c’est que jamais depuis septembre, l’entraîneur Stéphane Imbratta n’a pu disposer d’un ensemble au complet. « Ce n’est pas quantitativement ni qualitativement que nous sommes en déficit, souligne Guillaume Crépain, c’est parce que nous ne sommes pas assez précis dans le dernier geste. Ce n’est pas une question de cohésion collective car personne ne triche et tout le monde est concentré. On n’arrive pas à concrétiser ce qu’on fait à l’entraînement. On discute entre nous, on se parle en face. C’est bien de le faire avant qu’il ne soit trop tard, comme l’an passé, quand l’écart était trop important pour recoller au sommet. » Ce vendredi, le match face à Saint Raphaël doit servir de révélateur. Même si les Varois sont sur la voie du renouveau avec un match nul à Ivry et un succès probant face à Créteil. « Contre Saint Raphaël, martèle le demi-centre, nous n’avons pas de droit à l’erreur. Pour repartir du bon pied, nous avons ce match et le suivant à Créteil. Si nous ne sommes pas capables de gagner là-bas, c’est gênant. » Du côté de la feuille de match, Saint Raphaël présente une équipe remaniée : Sébastien Garain  est indisponible jusqu’à la fin de la saison (rupture des ligaments croisés du genou), David Juricek et Geoffroy Krantz feront également défaut (déchirure au mollet pour les deux). A Tremblay, l’arrière gauche Teddy Poulin est blessé (hernie discale) et absent jusqu’à la mi-décembre. Les Franciliens aimeraient inverser la tendance face aux hommes de Christian Gaudin qui n'ont plus perdu en Seine Saint Denis depuis deux saisons.

Créteil à l'épreuve de Paris 


Que peut espérer Créteil de son déplacement face au Paris Saint Germain Handball ? La saison passée, les camarades de Quentin Minel (notre photo) s'étaient imposés d'un but (25-26) à Coubertin. Depuis les temps ont changé, les Cristoliens ont gardé à quelques unités près leur budget, les Parisiens eux, l'ont sensiblement augmenté. Les hommes de Philippe Gardent n'ont jusque là connu qu'un faux pas, à domicile avec l'élimination de la Coupe de la Ligue par Nantes. En championnat, ils ont avalé tous leurs adversaires, des plus modestes aux plus huppés (comme Dunkerque, la semaine dernière). De son côté, l'équipe de Créteil est consciente de la catégorie dans laquelle elle évolue mais se présentera sans complexe. Avec la même détermination que celle affichée il y a moins d'un mois, lorsqu'elle a arraché le nul face à Chambéry, l'actuel dauphin de D1.

Nantes et les autres aux aguets


A Nantes, Rock Feliho retrouve une équipe qu'il pensait faire sienne l'été dernier. Mais voilà Toulouse a rencontré quelques soucis financiers et a sacrifié le défenseur qui est revenu à son point de départ. Et en Loire-Atlantique, personne ne s'en plaint. D'autant qu'après un retard à l'allumage, l'équipe a trouvé son rythme et surtout ses chefs d'orchestre. Alberto Entrerrios (notre photo) et son compère Jorge Maqueda ont revêtu le costume de tauliers de la base arrière et leur démonstration contre Ivry, samedi dernier, a véritablement enthousiasmé. La seule ombre au tableau avant d'affronter les Hauts-Garonnais puis d'accueillir Montpellier, c'est l'absence conjointe des deux pivots Andy Pijulet (entorse au pied) et Borja Fernandez (lésion à la cuisse). Du côté de Toulouse, Jérôme Fernandez (pouce fracturé) fait toujours défaut. 


Comme si à Billère, on pouvait s'offrir ce genre de péripéties. surtout par les temps qui courent avec un compteur qui n'a toujours pas décollé et une équipe qui a le moral au fond des chaussettes. Marcel Tchinda (notre photo) a vécu une bien mauvaise farce cette semaine. En soin chez le kiné, l'arrière camerounais s'est coincé la main droite dans la table de massage. Bilan: bout de doigt coupé et surtout une indisponibilité de quelques semaines. Malgré cette défection, les Béarnais retrouveront une équipe de Cesson qu'ils avaient côtoyée lors de la dernière journée de Pro D2 en 2008-2009. Les Bretons s'étaient imposés de six longueurs et avaient validé leur accession parmi l'élite. 


A Ivry, où on aime les défis autant sur le parquet qu'en coulisses avec une nouvelle lutte de pouvoir entre la présidente sortante Béatrice Barbusse et l'ancien gardien de buts Marc Olivier Albertini qui a annoncé sa candidature à la fonction suprême, l'équipe poursuit sa route et accueille Sélestat. Les camarades de Mathieu Bataille (notre photo) marquent le pas après trois matches sans victoire. La venue des Alsaciens qui eux, viennent d'accrocher Montpellier (30-30) pourrait être une bonne occasion de repartir sur des bases un peu plus solides d'autant qu'à l'issue du déplacement en terre nantaise, Pascal Léandri a qualifié la défaite "rageante mais pas alarmante". En tout cas, Sélestat est un adversaire direct dans la course au maintien et la saison passée, les deux équipes avaient quitté Delaune au terme d'un match nul (29-29) au cours duquel les deux gardiens Chapon (pour Ivry) et Ivezic (pour Sélestat) s'étaient parfaitement neutralisés. 




BILLERE HANDBALL - Cesson Rennes Métropole HB

Pronostic : Cesson

Lieu :
SPORTING d'ESTE
Avenue St John Perse 64140 BILLERE 
Date :
Le 16/11/2012 20h30
Arbitres :
PICHON STEVANN
REVERET LAURENT

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PARIS SAINT GERMAIN HANDBALL - US CRETEIL HANDBALL

Pronostic : Paris

Lieu :
Pierre de Coubertin
82, avenue Georges Lafont 75016 PARIS 
Date :
Le 16/11/2012 20h30
Arbitres :
BUY OLIVIER
DUCLOS SEBASTIEN

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TREMBLAY EN FRANCE HANDBALL - SAINT RAPHAEL VHB

Pronostic : Tremblay

Lieu :
PALAIS DES SPORTS
RUE JULES FERRY 93290 TREMBLAY EN FRANCE 
Date :
Le 16/11/2012 20h45
Arbitres :
MORENO JEAN-PIERRE
SERRANO MICHEL

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FENIX TOULOUSE HANDBALL - HBC NANTES

Pronostic : Nantes

Lieu :
Palais des Sports de Toulouse
3 rue Pierre Laplace 31000 TOULOUSE 
Date :
Le 17/11/2012 19h00
Arbitres :
CLAPSON SIEGFRIED
FIESCHI XAVIER

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UNION SPORTIVE IVRY HANDBALL - SELESTAT ALSACE HANDBALL

Pronostic : Ivry

Lieu :
Gymnase Auguste Delaune
16 rue Robespierre 94200 IVRY SUR SEINE 
Date :
Le 17/11/2012 20h00
Arbitres :
ANICET JEAN-PATRICK
FERRANDIER FREDERIC

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Dumoulin replace Chambéry dans la course 

LMSL

mercredi 14 novembre 2012 - © Yves Michel

 12 min 13 de lecture

Grâce notamment à un Cyril Dumoulin des grands soirs, Chambéry a remporté un succès capital dans la course à l'Europe en dominant Dunkerque 31-27 lors du choc de la 9e journée de la D1 masculine. Les Savoyards confortent leur 2ème place derrière le leader PSG et comptent désormais 3 points d'avance sur les Nordistes. 

Son début de saison avait été des plus moyens, le lion Cyril Dumoulin ruminait dans sa cage et n'avait pas encore atteint sa plénitude. Il lui fallait un premier match référence. La semaine dernière, il s'était fait la main sur 22 tirs toulousains, ce jeudi soir, il a confirmé sa forme actuelle face à Dunkerque avec 23 parades. Le portier de Chambéry a grandement contribué au succès de son équipe (31-27). Il a aussi bénéficié devant lui, d'une défense de fer et de coéquipiers qui vont d'entrée mettre le pied sur l'accélérateur, mordant dans tous les ballons (5-1 à la 7è). Jamais les Savoyards ne vont perdre le contrôle de la rencontre, se permettant même le luxe de laisser Bertrand Gille, sur le banc. Avec un Damir Bicanic (notre photo du bas) qui après un long passage à l'infirmerie, retrouve peu à peu ses moyens (7 buts), un Edin Basic qui a rempli à merveille son rôle de patron (10 buts), Olivier Marroux très incisif à l'aile, tout comme Greg Detrez dans la boîte, Chambéry a véritablement renoué avec les chaudes ambiances du Phare. "On est dans la continuité du match face à Toulouse où on avait pris beaucoup de plaisir, avouait Karel Nocar à l'issue de la rencontre. Dunkerque était plus difficile à manœuvrer mais on a fait une bonne entame de match, on a bien défendu et on a joué intelligemment en attaque. On a surtout su gérer nos temps faibles et ce soir c’était très important." Et même dans ces temps faibles, notamment à moins de 5 minutes de la fin lorsque Dunkerque est revenu à 2 buts (28-26), Chambéry pourtant en double infériorité numérique, n'a jamais paniqué.  


A ce moment-là, les Nordistes auraient pu faire basculer la tendance, faire douter l'adversaire mais les coéquipiers de Baptiste Butto (un des plus réguliers avec 7/9 au tir) ne vont jamais y parvenir. Notamment par excès de précipitation et par manque d'inspiration. Ce jeudi, pour rivaliser face à Chambéry, Dunkerque n'a pas lutté à armes égales. Trop de ses joueurs n'étaient pas à 100%, certains tétanisés par l'enjeu, d'autres un peu trop suffisants. La leçon sera à méditer car le capital confiance qui avait été amassé durant les sept premières journées commence à fondre dangereusement. Les Nordistes rentrent dans le rang, conservent certes la 3ème marche du podium mais sont désormais sous la menace de Montpellier et peut-être de Nantes si ce samedi les hommes de Thierry Anti viennent s'imposer à Toulouse. Pour Chambéry, une nouvelle page, plus intéressante est en train de se tourner. Dimanche, les joueurs de Mario Cavalli retrouvent la Ligue des Champions avec face aux Slovènes de Vélénjé, l'occasion de marquer leurs premiers points dans la compétition

Montpellier passe en grimaçant



Bougnol restera toujours Bougnol. Indulgent à l'égard de son équipe favorite, admiratif devant ses idoles.  Même si Montpellier a un peu perdu de sa valeur en ce début de saison, son public lui reste fidèle. Mercredi, ces mêmes spectateurs ont apprécié que les "bannis" de l'affaire des paris suspects, Nikola Karabatic, Issam Tej et Dragan Gajic (notre photo) mouillent le maillot et remplissent leur part de boulot. Mais cette équipe héraultaise a par moments souffert, trouvant sur sa route un adversaire coriace bien décidé à jouer sa chance jusqu'au bout. L'espace de quelques minutes, Aix revenu à une longueur des multiples champions de France, s'est même surpris à rêver. Mais cette saison, il fallait sans doute "opérer" Montpellier lorsqu'il était au plus mal (score final: 36-32). Le patient se remet peu à peu de ses blessures. Les larges cicatrices ne se sont pas encore refermées, loin s'en faut. Une rechute est encore possible. Dimanche, comme pour Chambéry, place à la Ligue des Champions avec un déplacement en Serbie face au Partizan Belgrade. La rencontre se déroulera dans un contexte particulier... à Nis, là où il y a un peu plus de 28 ans, naissait un certain Nikola Karabatic.   


Tremblay attend St Raphaël de pied ferme

Où est donc passé le Tremblay qui rivalisait, il n’y a pas si longtemps, avec le haut du classement ? Le Tremblay qui avait terminé 3ème du championnat en 2009 et 2010 et surtout finaliste de la coupe des coupes en 2011. La saison dernière, le parcours a été sinusoïdal avec une 10ème place bien peu avantageuse et cette année, les ambitions étaient à la hausse avec un recrutement judicieux, l’incorporation de jeunes prometteurs et une ossature qui n’a rien à envier à la concurrence, PSG mis à part.  Pourtant après huit journées, la formation séquanodionysienne ne pointe qu’en onzième position avec déjà cinq défaites au compteur et trois succès logiques contre les deux promus (Aix et Billère) et face à Toulouse. 


Arrivé il y a un an au club, Guillaume Crépain (notre photo) a raté toute la préparation et le début de championnat. Le transfuge d'Ivry s’est fait opérer de l’épaule en mai dernier et n’est revenu dans l’équipe qu’à l’occasion du déplacement à Sélestat (défaite 28-26). « Les gars sortaient d’une défaite dans le money-time à Nantes et avaient pris un coup au moral. Le souci, c’est qu’on est parti sur les mêmes bases que l’an dernier, on arrive à s’imposer à domicile mais on perd à l’extérieur ». C’est ce manque de régularité mais également une infirmerie bien garnie qui empêche Tremblay de jouer les premiers rôles. Sur le papier, l’équipe reste très compétitive. Le souci, c’est que jamais depuis septembre, l’entraîneur Stéphane Imbratta n’a pu disposer d’un ensemble au complet. « Ce n’est pas quantitativement ni qualitativement que nous sommes en déficit, souligne Guillaume Crépain, c’est parce que nous ne sommes pas assez précis dans le dernier geste. Ce n’est pas une question de cohésion collective car personne ne triche et tout le monde est concentré. On n’arrive pas à concrétiser ce qu’on fait à l’entraînement. On discute entre nous, on se parle en face. C’est bien de le faire avant qu’il ne soit trop tard, comme l’an passé, quand l’écart était trop important pour recoller au sommet. » Ce vendredi, le match face à Saint Raphaël doit servir de révélateur. Même si les Varois sont sur la voie du renouveau avec un match nul à Ivry et un succès probant face à Créteil. « Contre Saint Raphaël, martèle le demi-centre, nous n’avons pas de droit à l’erreur. Pour repartir du bon pied, nous avons ce match et le suivant à Créteil. Si nous ne sommes pas capables de gagner là-bas, c’est gênant. » Du côté de la feuille de match, Saint Raphaël présente une équipe remaniée : Sébastien Garain  est indisponible jusqu’à la fin de la saison (rupture des ligaments croisés du genou), David Juricek et Geoffroy Krantz feront également défaut (déchirure au mollet pour les deux). A Tremblay, l’arrière gauche Teddy Poulin est blessé (hernie discale) et absent jusqu’à la mi-décembre. Les Franciliens aimeraient inverser la tendance face aux hommes de Christian Gaudin qui n'ont plus perdu en Seine Saint Denis depuis deux saisons.

Créteil à l'épreuve de Paris 


Que peut espérer Créteil de son déplacement face au Paris Saint Germain Handball ? La saison passée, les camarades de Quentin Minel (notre photo) s'étaient imposés d'un but (25-26) à Coubertin. Depuis les temps ont changé, les Cristoliens ont gardé à quelques unités près leur budget, les Parisiens eux, l'ont sensiblement augmenté. Les hommes de Philippe Gardent n'ont jusque là connu qu'un faux pas, à domicile avec l'élimination de la Coupe de la Ligue par Nantes. En championnat, ils ont avalé tous leurs adversaires, des plus modestes aux plus huppés (comme Dunkerque, la semaine dernière). De son côté, l'équipe de Créteil est consciente de la catégorie dans laquelle elle évolue mais se présentera sans complexe. Avec la même détermination que celle affichée il y a moins d'un mois, lorsqu'elle a arraché le nul face à Chambéry, l'actuel dauphin de D1.

Nantes et les autres aux aguets


A Nantes, Rock Feliho retrouve une équipe qu'il pensait faire sienne l'été dernier. Mais voilà Toulouse a rencontré quelques soucis financiers et a sacrifié le défenseur qui est revenu à son point de départ. Et en Loire-Atlantique, personne ne s'en plaint. D'autant qu'après un retard à l'allumage, l'équipe a trouvé son rythme et surtout ses chefs d'orchestre. Alberto Entrerrios (notre photo) et son compère Jorge Maqueda ont revêtu le costume de tauliers de la base arrière et leur démonstration contre Ivry, samedi dernier, a véritablement enthousiasmé. La seule ombre au tableau avant d'affronter les Hauts-Garonnais puis d'accueillir Montpellier, c'est l'absence conjointe des deux pivots Andy Pijulet (entorse au pied) et Borja Fernandez (lésion à la cuisse). Du côté de Toulouse, Jérôme Fernandez (pouce fracturé) fait toujours défaut. 


Comme si à Billère, on pouvait s'offrir ce genre de péripéties. surtout par les temps qui courent avec un compteur qui n'a toujours pas décollé et une équipe qui a le moral au fond des chaussettes. Marcel Tchinda (notre photo) a vécu une bien mauvaise farce cette semaine. En soin chez le kiné, l'arrière camerounais s'est coincé la main droite dans la table de massage. Bilan: bout de doigt coupé et surtout une indisponibilité de quelques semaines. Malgré cette défection, les Béarnais retrouveront une équipe de Cesson qu'ils avaient côtoyée lors de la dernière journée de Pro D2 en 2008-2009. Les Bretons s'étaient imposés de six longueurs et avaient validé leur accession parmi l'élite. 


A Ivry, où on aime les défis autant sur le parquet qu'en coulisses avec une nouvelle lutte de pouvoir entre la présidente sortante Béatrice Barbusse et l'ancien gardien de buts Marc Olivier Albertini qui a annoncé sa candidature à la fonction suprême, l'équipe poursuit sa route et accueille Sélestat. Les camarades de Mathieu Bataille (notre photo) marquent le pas après trois matches sans victoire. La venue des Alsaciens qui eux, viennent d'accrocher Montpellier (30-30) pourrait être une bonne occasion de repartir sur des bases un peu plus solides d'autant qu'à l'issue du déplacement en terre nantaise, Pascal Léandri a qualifié la défaite "rageante mais pas alarmante". En tout cas, Sélestat est un adversaire direct dans la course au maintien et la saison passée, les deux équipes avaient quitté Delaune au terme d'un match nul (29-29) au cours duquel les deux gardiens Chapon (pour Ivry) et Ivezic (pour Sélestat) s'étaient parfaitement neutralisés. 




BILLERE HANDBALL - Cesson Rennes Métropole HB

Pronostic : Cesson

Lieu :
SPORTING d'ESTE
Avenue St John Perse 64140 BILLERE 
Date :
Le 16/11/2012 20h30
Arbitres :
PICHON STEVANN
REVERET LAURENT

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PARIS SAINT GERMAIN HANDBALL - US CRETEIL HANDBALL

Pronostic : Paris

Lieu :
Pierre de Coubertin
82, avenue Georges Lafont 75016 PARIS 
Date :
Le 16/11/2012 20h30
Arbitres :
BUY OLIVIER
DUCLOS SEBASTIEN

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TREMBLAY EN FRANCE HANDBALL - SAINT RAPHAEL VHB

Pronostic : Tremblay

Lieu :
PALAIS DES SPORTS
RUE JULES FERRY 93290 TREMBLAY EN FRANCE 
Date :
Le 16/11/2012 20h45
Arbitres :
MORENO JEAN-PIERRE
SERRANO MICHEL

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FENIX TOULOUSE HANDBALL - HBC NANTES

Pronostic : Nantes

Lieu :
Palais des Sports de Toulouse
3 rue Pierre Laplace 31000 TOULOUSE 
Date :
Le 17/11/2012 19h00
Arbitres :
CLAPSON SIEGFRIED
FIESCHI XAVIER

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UNION SPORTIVE IVRY HANDBALL - SELESTAT ALSACE HANDBALL

Pronostic : Ivry

Lieu :
Gymnase Auguste Delaune
16 rue Robespierre 94200 IVRY SUR SEINE 
Date :
Le 17/11/2012 20h00
Arbitres :
ANICET JEAN-PATRICK
FERRANDIER FREDERIC

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