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Coupe LNH: une finale Nantes-Dunkerque... inédite

Coupe LNH

samedi 8 décembre 2012 - © François Dasriaux

 9 min 12 de lecture

Si Nantes en 2ème mi-temps, n'a pas eu à forcer son talent pour se débarrasser d'un Sélestat qui n'a jamais refusé le combat, Dunkerque en revanche, a du batailler jusque dans le money-time pour écarter une équipe de Chambéry qui n'a toujours pas digéré ses multiples revers en Ligue des Champions. La finale sera inédite et bien malin qui peut désigner à l'avance, le successeur de Montpellier. 

Nantes assure et gère

Nantes a fait exploser Sélestat qui pourtant jouait sans pression dans la première demi-finale de la Coupe de Ligue. Avec les bonnes recettes de ce début de saison, une défense de fer, une paire Entrerrios – Maqueda qui alimente parfaitement le jeu et la marque et un Marouene Maggaiez totalement impérial dans les buts.

Face à cela Sélestat aura tenté beaucoup, tenu en première période quand la fraîcheur du 7 de base était encore suffisante pour passer outre le bloc défensif ligérien. Mais entre une fin de mi-temps compliquée avec un +4 signé Frédéric Dole sur sa deuxième roucoulette premier poteau et une entame de seconde période où Alberto Entrerrios va se charger lui-même d’éteindre les dernières velléités alsaciennes, la messe a été assez vite dite. Et pourtant l’entame de match aura été très bonne pour les hommes de Jean Luc Le Gall, Obrad Ivezic étant parfaitement en lecture sur les tirs nantais. Et si les arrières alsaciens avaient des problèmes pour régler la mire, le one man show Kevin Beretta sur l’aile gauche sélestadienne et les bonnes prises de balles d’Olivier Jung en pivot arrivaient à compenser tout cela. Nantes peinait à mettre sa défense en place et l’attaque butait trop fréquemment sur le portier alsacien. Mais c’est dans la difficulté que le « H » va se trouver. En gérant parfaitement les exclusions temporaires, dont une double sur un geste d’humeur de Jorge Maqueda et un mauvais changement, les partenaires de Valero Rivera (notre photo de tête - 7 buts dont 4 pénalties) prenaient peu à peu la main sur le match pour finir en trombe cette première période et rentrer aux vestiaires avec un +4 consistant.

La seconde période va être un long calvaire pour un Sélestat qui peu à peu va lâcher l’affaire… Face à un Marouene Maggaeiz qui avait monté le mur en béton armé dans les buts, face à la fougue de Jorge Maqueda, la vitesse d’O’Brian Nyateu, la clairvoyance d’Alberto Entrerrios (notre photo) et le jeu tout en suavité de Seufyann Sayad, il n’y avait pas grand-chose à faire face à ce Nantes là pour un Sélestat qui n’avait rien à perdre mais qui aura perdu dans les grandes largeurs. Thierry Anti pourra s’offrir le luxe de faire tourner tout son effectif sur le dernier quart d'heure, permettant ainsi à ses cadres de se préserver pour la finale de demain. Et ce dernier point n’est certainement pas le plus anodin dans cette première demi-finale totalement maîtrisé par le HBC Nantes.

A Toulouse, Palais des Sports
Coupe de la Ligue
Le samedi 8 décembre à 14h00
HBC Nantes - Sélestat AHB : 33 - 25 (Mi-temps : 14-10)

1 500 spectateurs
Arbitres :
MM Thierry Dentz et Denis Reibel

Statistiques du match

Evolution du score : 3-4 5°, 5-5 10°, 7-7 15°, 9-8 20°, 12-9 25°, 14-10 MT - 19-13 35°, 23-15 40°, 24-17 45°, 30-18 50°, 31-20 55°, 33-25 FT.

Dunkerque bête noire de Chambéry

Depuis quelques saisons, les coupes sont le théâtre de confrontations Dunkerque – Chambéry, et encore une fois ce sont les nordistes qui ont dominé les Savoyards dans une rencontre qui à l’évidence pèsera lourd dans les jambes demain en finale.

Car si Chambéry a fini par céder aux assauts de Mohammed Mokrani, Sébastien Bosquet ou Kornel Nagy et surtout aux arrêts à répétition d’un Vincent Gérard engagé dans une « partasse » façon Miami avec 5 jets de 7 mètres détournés, Dunkerque aura aussi largement puisé dans les organismes pour mettre à mal ce Chambéry si mal en point dans le jeu mais si combattant. Car au CSH, il y avait l’homme à tout faire ! Le gamin de la bande mais sans doute le joueur qui aura le plus marqué les esprits dans cette partie. Ce joueur, c’est Timothey N’Guessan (notre photo) ! Buteur, passeur, défenseur, déclencheur des actions, le jeune savoyard aura quasiment tout fait pour que ses couleurs puissent disputer la finale demain. Avec une activité de tous les instants, parfois sur un poste d’arrière droit qui ne le met pas en valeur mais sur lequel Marko Panic était tellement transparent qu’il fallait bien que Mario Cavalli trouve une solution pour pallier à la misère. 

Alors ce sera Guillaume Gille qui va faire défense et attaque au centre du jeu parfois avec de jolies prises de risques en attaque et Edin Basic sur le poste d’arrière gauche. Cela ne suffira quand même pas, car en face, Sébastien Bosquet (notre photo - meilleur buteur du match avec 7 réalisations) aura fait une première période de tout premier plan, alternant les passes et les frappes de loin et il fut parfaitement secondé par Mohammed Mokrani et Kornel Nagy sur la seconde période. Plus de rotations, plus de choix de jeu, il était presque inévitable que l’USDK finisse par faire le trou en fin de match, les Chambériens étant de plus en plus sur les rotules.

Quand on a moins de rotations, que certains joueurs à des postes clefs ne trouvent pas de solutions et qu’en plus on se heurte à un gardien en chaleur qui vous sort la bagatelle de 5 jets de 7 mètres, il est inévitable que la défaite soit au bout. Pourtant à quelques minutes de la fin du match, le CSH était encore dans le coup. Avec la hargne qui ne les quitte jamais, les joueurs de Mario Cavalli font vivre d’expédients et des coups de génie de Timothey N’Guessan alors qu’en défense, ils vont être assez malins pour provoquer une vraie cascade de fautes offensives des pivots ou autres joueurs entrés dans la défense. Mais Dunkerque tenait parfaitement son objectif, même si il est clair que la consommation énergétique demandée pour cette victoire est largement supérieure à la démonstration nantaise deux heures plus tôt. Et là est sans doute le maillon faible de cette belle victoire, mais c’était le prix à payer pour rejoindre le HBCN dans cette finale qui offrira le premier ticket européen de la saison.

A Toulouse, Palais des Sports
Coupe de la Ligue
Le samedi 8 décembre à 16h30
US Dunkerque - Chambéry SH : 24 - 20 (Mi-temps : 10-9)

1 500 spectateurs
Arbitres :
MM Laurent Reveret et Stevann Pichon

Statistiques du match

Evolution du score : 1-1 5°, 2-3 10°, 3-3 15°, 6-4 20°, 8-7 25°, 10-9 MT - 11-13 35°, 15-14 40°, 16-16 45°, 19-17 50°, 21-18 55°, 24-20 FT.

Quelques réactions recueillies par Yves Michel...

Fred Dole, jeune ailier droit de Nantes: "On va nous dire qu'une finale, ça ne se joue pas, cela se gagne. L'an passé, on avait échoué en demi et cela nous était resté en travers de la gorge. On a fait un match sérieux en développant notre jeu, défense-montée de balle, en plus Marouane a fait ce qu'il fallait. Je ne m'attendais pas à ce qu'ils craquent si vite. On a appuyé là où cela faisait mal et ça nous a réussi. Même quand on s'est retrouvé à 4 contre 6 en fin de 1ère, on n'a pas paniqué. Ce passage leur fait vraiment mal car on l'a bien géré, ils auraient pu revenir au score."

Fred Beauregard, arrière gauche de Sélestat: "On est surtout déçu car on n'a pas su répondre présent surtout dans une demi-finale de la coupe de la Ligue. On n'a pas tous les jours l'occasion d'y participer. On est aussi tombé sur un très grand gardien face auquel on n'a pas été très bon. C'était un jour sans comme cela nous arrive trop souvent. maintenant, nous n'avons qu'une chose à faire, nous remobiliser car les échéances qui arrivent sont très importantes, notamment la semaine prochaine face à Aix. 

Patrick Cazal, entraîneur de Dunkerque: " On a posé pas mal de problèmes défensif à Chambéry. C'est une équipe qui se préoccupe rarement du jeu de l'adversaire et qui joue sur ses forces. Il y a trois semaines, chez eux on a pris la leçon et aujourd'hui, ce qui m'a fait plaisir, c'est qu'on ne leur a pas laissé la réciter. Nous sommes en finale mais c'est Nantes qui sera favori. D'ailleurs, ils ont annoncé qu'ils étaient venus pour la gagner. Par rapport à leur match, on peut penser qu'on a laissé plus de jus face à Chambéry. Maintenant, j'ai à ma disposition des réserves, des joueurs qui peuvent apporter autre chose. Et puis quand on gagne, on récupère beaucoup plus vite et on oublie la douleur, surtout lorsqu'il y a une finale derrière."

Laurent Busselier, ailier gauche de Chambéry: " C'est en attaque qu'on a failli, on a eu trop de largesse sur certaines choses. On n'a pas tenu ce rang de favori, il manquait trop de choses pour que ça tourne en notre faveur.  Il y a eu trop d'immanquables de notre côté et du leur, Vincent Gérard a sorti un grand match. Du fait d'avoir beaucoup de blessés, ça ne nous a pas aidé et lorsqu'on tire sur les mêmes, ça finit par craquer. C'est vrai que ce début de saison est galère, on le savait, pour l'instant, on n'est pas dans les clous. Les possibilités pour être européen, il va y en avoir de moins en moins. Là cela pouvait être une opportunité, malheureusement, on est passé à côté."



Coupe LNH: une finale Nantes-Dunkerque... inédite  

Coupe LNH

samedi 8 décembre 2012 - © François Dasriaux

 9 min 12 de lecture

Si Nantes en 2ème mi-temps, n'a pas eu à forcer son talent pour se débarrasser d'un Sélestat qui n'a jamais refusé le combat, Dunkerque en revanche, a du batailler jusque dans le money-time pour écarter une équipe de Chambéry qui n'a toujours pas digéré ses multiples revers en Ligue des Champions. La finale sera inédite et bien malin qui peut désigner à l'avance, le successeur de Montpellier. 

Nantes assure et gère

Nantes a fait exploser Sélestat qui pourtant jouait sans pression dans la première demi-finale de la Coupe de Ligue. Avec les bonnes recettes de ce début de saison, une défense de fer, une paire Entrerrios – Maqueda qui alimente parfaitement le jeu et la marque et un Marouene Maggaiez totalement impérial dans les buts.

Face à cela Sélestat aura tenté beaucoup, tenu en première période quand la fraîcheur du 7 de base était encore suffisante pour passer outre le bloc défensif ligérien. Mais entre une fin de mi-temps compliquée avec un +4 signé Frédéric Dole sur sa deuxième roucoulette premier poteau et une entame de seconde période où Alberto Entrerrios va se charger lui-même d’éteindre les dernières velléités alsaciennes, la messe a été assez vite dite. Et pourtant l’entame de match aura été très bonne pour les hommes de Jean Luc Le Gall, Obrad Ivezic étant parfaitement en lecture sur les tirs nantais. Et si les arrières alsaciens avaient des problèmes pour régler la mire, le one man show Kevin Beretta sur l’aile gauche sélestadienne et les bonnes prises de balles d’Olivier Jung en pivot arrivaient à compenser tout cela. Nantes peinait à mettre sa défense en place et l’attaque butait trop fréquemment sur le portier alsacien. Mais c’est dans la difficulté que le « H » va se trouver. En gérant parfaitement les exclusions temporaires, dont une double sur un geste d’humeur de Jorge Maqueda et un mauvais changement, les partenaires de Valero Rivera (notre photo de tête - 7 buts dont 4 pénalties) prenaient peu à peu la main sur le match pour finir en trombe cette première période et rentrer aux vestiaires avec un +4 consistant.

La seconde période va être un long calvaire pour un Sélestat qui peu à peu va lâcher l’affaire… Face à un Marouene Maggaeiz qui avait monté le mur en béton armé dans les buts, face à la fougue de Jorge Maqueda, la vitesse d’O’Brian Nyateu, la clairvoyance d’Alberto Entrerrios (notre photo) et le jeu tout en suavité de Seufyann Sayad, il n’y avait pas grand-chose à faire face à ce Nantes là pour un Sélestat qui n’avait rien à perdre mais qui aura perdu dans les grandes largeurs. Thierry Anti pourra s’offrir le luxe de faire tourner tout son effectif sur le dernier quart d'heure, permettant ainsi à ses cadres de se préserver pour la finale de demain. Et ce dernier point n’est certainement pas le plus anodin dans cette première demi-finale totalement maîtrisé par le HBC Nantes.

A Toulouse, Palais des Sports
Coupe de la Ligue
Le samedi 8 décembre à 14h00
HBC Nantes - Sélestat AHB : 33 - 25 (Mi-temps : 14-10)

1 500 spectateurs
Arbitres :
MM Thierry Dentz et Denis Reibel

Statistiques du match

Evolution du score : 3-4 5°, 5-5 10°, 7-7 15°, 9-8 20°, 12-9 25°, 14-10 MT - 19-13 35°, 23-15 40°, 24-17 45°, 30-18 50°, 31-20 55°, 33-25 FT.

Dunkerque bête noire de Chambéry

Depuis quelques saisons, les coupes sont le théâtre de confrontations Dunkerque – Chambéry, et encore une fois ce sont les nordistes qui ont dominé les Savoyards dans une rencontre qui à l’évidence pèsera lourd dans les jambes demain en finale.

Car si Chambéry a fini par céder aux assauts de Mohammed Mokrani, Sébastien Bosquet ou Kornel Nagy et surtout aux arrêts à répétition d’un Vincent Gérard engagé dans une « partasse » façon Miami avec 5 jets de 7 mètres détournés, Dunkerque aura aussi largement puisé dans les organismes pour mettre à mal ce Chambéry si mal en point dans le jeu mais si combattant. Car au CSH, il y avait l’homme à tout faire ! Le gamin de la bande mais sans doute le joueur qui aura le plus marqué les esprits dans cette partie. Ce joueur, c’est Timothey N’Guessan (notre photo) ! Buteur, passeur, défenseur, déclencheur des actions, le jeune savoyard aura quasiment tout fait pour que ses couleurs puissent disputer la finale demain. Avec une activité de tous les instants, parfois sur un poste d’arrière droit qui ne le met pas en valeur mais sur lequel Marko Panic était tellement transparent qu’il fallait bien que Mario Cavalli trouve une solution pour pallier à la misère. 

Alors ce sera Guillaume Gille qui va faire défense et attaque au centre du jeu parfois avec de jolies prises de risques en attaque et Edin Basic sur le poste d’arrière gauche. Cela ne suffira quand même pas, car en face, Sébastien Bosquet (notre photo - meilleur buteur du match avec 7 réalisations) aura fait une première période de tout premier plan, alternant les passes et les frappes de loin et il fut parfaitement secondé par Mohammed Mokrani et Kornel Nagy sur la seconde période. Plus de rotations, plus de choix de jeu, il était presque inévitable que l’USDK finisse par faire le trou en fin de match, les Chambériens étant de plus en plus sur les rotules.

Quand on a moins de rotations, que certains joueurs à des postes clefs ne trouvent pas de solutions et qu’en plus on se heurte à un gardien en chaleur qui vous sort la bagatelle de 5 jets de 7 mètres, il est inévitable que la défaite soit au bout. Pourtant à quelques minutes de la fin du match, le CSH était encore dans le coup. Avec la hargne qui ne les quitte jamais, les joueurs de Mario Cavalli font vivre d’expédients et des coups de génie de Timothey N’Guessan alors qu’en défense, ils vont être assez malins pour provoquer une vraie cascade de fautes offensives des pivots ou autres joueurs entrés dans la défense. Mais Dunkerque tenait parfaitement son objectif, même si il est clair que la consommation énergétique demandée pour cette victoire est largement supérieure à la démonstration nantaise deux heures plus tôt. Et là est sans doute le maillon faible de cette belle victoire, mais c’était le prix à payer pour rejoindre le HBCN dans cette finale qui offrira le premier ticket européen de la saison.

A Toulouse, Palais des Sports
Coupe de la Ligue
Le samedi 8 décembre à 16h30
US Dunkerque - Chambéry SH : 24 - 20 (Mi-temps : 10-9)

1 500 spectateurs
Arbitres :
MM Laurent Reveret et Stevann Pichon

Statistiques du match

Evolution du score : 1-1 5°, 2-3 10°, 3-3 15°, 6-4 20°, 8-7 25°, 10-9 MT - 11-13 35°, 15-14 40°, 16-16 45°, 19-17 50°, 21-18 55°, 24-20 FT.

Quelques réactions recueillies par Yves Michel...

Fred Dole, jeune ailier droit de Nantes: "On va nous dire qu'une finale, ça ne se joue pas, cela se gagne. L'an passé, on avait échoué en demi et cela nous était resté en travers de la gorge. On a fait un match sérieux en développant notre jeu, défense-montée de balle, en plus Marouane a fait ce qu'il fallait. Je ne m'attendais pas à ce qu'ils craquent si vite. On a appuyé là où cela faisait mal et ça nous a réussi. Même quand on s'est retrouvé à 4 contre 6 en fin de 1ère, on n'a pas paniqué. Ce passage leur fait vraiment mal car on l'a bien géré, ils auraient pu revenir au score."

Fred Beauregard, arrière gauche de Sélestat: "On est surtout déçu car on n'a pas su répondre présent surtout dans une demi-finale de la coupe de la Ligue. On n'a pas tous les jours l'occasion d'y participer. On est aussi tombé sur un très grand gardien face auquel on n'a pas été très bon. C'était un jour sans comme cela nous arrive trop souvent. maintenant, nous n'avons qu'une chose à faire, nous remobiliser car les échéances qui arrivent sont très importantes, notamment la semaine prochaine face à Aix. 

Patrick Cazal, entraîneur de Dunkerque: " On a posé pas mal de problèmes défensif à Chambéry. C'est une équipe qui se préoccupe rarement du jeu de l'adversaire et qui joue sur ses forces. Il y a trois semaines, chez eux on a pris la leçon et aujourd'hui, ce qui m'a fait plaisir, c'est qu'on ne leur a pas laissé la réciter. Nous sommes en finale mais c'est Nantes qui sera favori. D'ailleurs, ils ont annoncé qu'ils étaient venus pour la gagner. Par rapport à leur match, on peut penser qu'on a laissé plus de jus face à Chambéry. Maintenant, j'ai à ma disposition des réserves, des joueurs qui peuvent apporter autre chose. Et puis quand on gagne, on récupère beaucoup plus vite et on oublie la douleur, surtout lorsqu'il y a une finale derrière."

Laurent Busselier, ailier gauche de Chambéry: " C'est en attaque qu'on a failli, on a eu trop de largesse sur certaines choses. On n'a pas tenu ce rang de favori, il manquait trop de choses pour que ça tourne en notre faveur.  Il y a eu trop d'immanquables de notre côté et du leur, Vincent Gérard a sorti un grand match. Du fait d'avoir beaucoup de blessés, ça ne nous a pas aidé et lorsqu'on tire sur les mêmes, ça finit par craquer. C'est vrai que ce début de saison est galère, on le savait, pour l'instant, on n'est pas dans les clous. Les possibilités pour être européen, il va y en avoir de moins en moins. Là cela pouvait être une opportunité, malheureusement, on est passé à côté."



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