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Hazebrouck fait jeu égal avec Saintes

Nationale 1M

dimanche 9 décembre 2012 - Handzone

 2 min 45 de lecture

« Mes joueurs seront des guerriers » avait annoncé Thierry Micolon, l’entraîneur Hazebrouckois, avant le match. Et ce fut le cas. Les plus fidèles des supporters du HBH 71 ont assisté à un match explosif dont le rythme n’a pas baissé durant soixante minutes et pendant lequel le collectif local a fait montre de rage, de volonté et de combativité. Florian Bonin, qui retrouvait ses anciens partenaires, filait telle une anguille pour multiplier les buts ; Deplanque, qui a fait un match époustouflant, a été un des meilleurs Jaune et Noir avec le prodigieux Carette qui a étalé sa technique exceptionnelle en multipliant les arrêts spectaculaires et quatre penalties.

Pourtant, il ne fallait pas attendre la trentième seconde de jeu pour que Saintes marque sa présence et poursuive sa domination de leader (5e, 1-3). Mais c’était mal connaître ces Flamands blessés même si ceux-ci butaient trop souvent sur Sargenton en confondant vitesse et précipitation. Le HBH 71 ne se laissait pas décrocher (10e, 3-6 ; 15e, 6-8) ce qui avait particulièrement le don d’énerver le banc saintais. Saintes n’arrivait pas à mettre les Hazebrouckois sous les éteignoirs malgré l’étalage de toutes ses qualités de jeu. En face du leader, il y avait une équipe accrocheuse qui, grâce à Guérin, revenait à un but (18e, 8-9). Tandis que les Saintais reprenaient deux longueurs d’avance, Deplanque ramenait, par deux fois, son équipe au score. Mais à trois minutes du terme de la première période, le HBH 71 perdait pied sur des décisions arbitrales litigieuses permettant au leader de regagner les vestiaires après s’être adjugé un ballon d’oxygène : 12-17.

La question restait posée de savoir comment le HBH 71 allait reprendre la partie après avoir dépenser tant d’énergie face à une équipe qui avait récupéré tous ses titulaires pour l’occasion.

L’équipe flamande repartait de plus belle avec un super-Deplanque qui réalisait un exceptionnel festival (36e, 16-18 ; 41e, 19-20) tandis que Carette multipliait les arrêts réflexe. C’est alors que Lyoen se dirigeait vers le but adverse pour tenter de réussir son sixième penalty… : 43e, 20-20 ! C’était la folie, tant sur le terrain que dans les tribunes. Alors que Carette stoppait son troisième penalty, Florian Bonin donnait l’avantage aux Jaune et Noir (47e, 24-23). Henri-Desbuquois explosait mais à deux minutes de la fin de la rencontre, Saintes revenait à la marque (27-29) et Hazebrouck ne lâchant toujours pas son adversaire parvenait à revenir à 29-30 alors qu’il restait dix secondes à jouer. À quatre secondes du terme, Saintes était pénalisé pour refus de jeu et Deplanque signait, des six mètres, le but égalisateur : 30-30 !

« J’avais dit qu’on n’était pas des incapables, commentait Thierry Micolon en fin de match. Ce qui était intéressant c’est qu’on ne s’est pas relâché à deux minutes de la fin alors qu’on était mené. C’est un bon point de gagner mais cela ne veut rien dire. Néanmoins,pour nous, il signifie beaucoup de choses. »

Jean-Pierre MALEWICZ pour

Hazebrouck fait jeu égal avec Saintes 

Nationale 1M

dimanche 9 décembre 2012 - Handzone

 2 min 45 de lecture

« Mes joueurs seront des guerriers » avait annoncé Thierry Micolon, l’entraîneur Hazebrouckois, avant le match. Et ce fut le cas. Les plus fidèles des supporters du HBH 71 ont assisté à un match explosif dont le rythme n’a pas baissé durant soixante minutes et pendant lequel le collectif local a fait montre de rage, de volonté et de combativité. Florian Bonin, qui retrouvait ses anciens partenaires, filait telle une anguille pour multiplier les buts ; Deplanque, qui a fait un match époustouflant, a été un des meilleurs Jaune et Noir avec le prodigieux Carette qui a étalé sa technique exceptionnelle en multipliant les arrêts spectaculaires et quatre penalties.

Pourtant, il ne fallait pas attendre la trentième seconde de jeu pour que Saintes marque sa présence et poursuive sa domination de leader (5e, 1-3). Mais c’était mal connaître ces Flamands blessés même si ceux-ci butaient trop souvent sur Sargenton en confondant vitesse et précipitation. Le HBH 71 ne se laissait pas décrocher (10e, 3-6 ; 15e, 6-8) ce qui avait particulièrement le don d’énerver le banc saintais. Saintes n’arrivait pas à mettre les Hazebrouckois sous les éteignoirs malgré l’étalage de toutes ses qualités de jeu. En face du leader, il y avait une équipe accrocheuse qui, grâce à Guérin, revenait à un but (18e, 8-9). Tandis que les Saintais reprenaient deux longueurs d’avance, Deplanque ramenait, par deux fois, son équipe au score. Mais à trois minutes du terme de la première période, le HBH 71 perdait pied sur des décisions arbitrales litigieuses permettant au leader de regagner les vestiaires après s’être adjugé un ballon d’oxygène : 12-17.

La question restait posée de savoir comment le HBH 71 allait reprendre la partie après avoir dépenser tant d’énergie face à une équipe qui avait récupéré tous ses titulaires pour l’occasion.

L’équipe flamande repartait de plus belle avec un super-Deplanque qui réalisait un exceptionnel festival (36e, 16-18 ; 41e, 19-20) tandis que Carette multipliait les arrêts réflexe. C’est alors que Lyoen se dirigeait vers le but adverse pour tenter de réussir son sixième penalty… : 43e, 20-20 ! C’était la folie, tant sur le terrain que dans les tribunes. Alors que Carette stoppait son troisième penalty, Florian Bonin donnait l’avantage aux Jaune et Noir (47e, 24-23). Henri-Desbuquois explosait mais à deux minutes de la fin de la rencontre, Saintes revenait à la marque (27-29) et Hazebrouck ne lâchant toujours pas son adversaire parvenait à revenir à 29-30 alors qu’il restait dix secondes à jouer. À quatre secondes du terme, Saintes était pénalisé pour refus de jeu et Deplanque signait, des six mètres, le but égalisateur : 30-30 !

« J’avais dit qu’on n’était pas des incapables, commentait Thierry Micolon en fin de match. Ce qui était intéressant c’est qu’on ne s’est pas relâché à deux minutes de la fin alors qu’on était mené. C’est un bon point de gagner mais cela ne veut rien dire. Néanmoins,pour nous, il signifie beaucoup de choses. »

Jean-Pierre MALEWICZ pour

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