bandeau handzone

Angers prouve, Paris se retrouve

Coupe de France

lundi 4 février 2013 - © François Dasriaux

 4 min 31 de lecture

Force est restée au Paris Handball dans la rencontre des 16° de finale de Coupe de France entre Angers-Noyant et Paris. Mais pendant 30 minutes, les pensionnaires de Pro D2 ont regardé les stars de la LNH droit dans les yeux.

Tout était en place pour la grande fête du Handball à Jean Bouin en ce dimanche hivernal. La salle était pleine comme un œuf, rappelant aux anciens un Angers – Chambéry le 23 décembre 2003 où les Roiné, Lecu, Bussard et autre Carnet avaient fait toucher terre 25-23 au Chambéry SH des frères Gille. D’ailleurs, Philippe Gardent lui-même restait sur de mauvaises sensations, Jean Bouin n’ayant jamais été la tasse de thé du CSH pendant des années. Mais c’était avec l’armada de Paris qu’il venait cette fois, et même si Robert Gunnarsson avec un lumbago hérité du Mondial, Marko Kopljar grippé, Patrice Annonay main abimée par un accident de la circulation et Mladen Bojinovic victime d’une luxation d’un doigt à l’entraînement étaient absents, il restait quand même pas mal de stars au mètre carré pour prendre facilement la mesure d’une équipe de Pro D2.

On va le penser très vite après une entame de match où les hommes de David Peneau vont échouer régulièrement sur José Sierra. Mais au bout de 10 minutes, après un temps-mort apaisant pour les esprits, Angers aller se lancer dans une démonstration de défense et de jeu avec le pivot qui allait donner mal à la tête à Paris. Dans les buts angevins, Ilija Komnenovic montrait que l’un des meilleurs gardiens de D2 peut largement mettre en échec les plus beaux shooteurs français et l’axe Michal Baran – Yoann Eudaric allait mettre la défense centrale parisienne aux abois. En une mi-temps le jeune pivot angevin allait bénéficier 8 fois des caviars de son ainé ! A presque 37 ans, le Slovaque reste un maître dans l’art de la passe décisive et quelque soit l’adversaire. Les spectateurs n’en croyait pas leur yeux… En 15 minutes, Angers refaisait son handicap initial et jouait les yeux dans les yeux avec un Paris qui ne savait plus trop comment prendre cette équipe. Encore heureux que la base arrière angevine pataugeait au tir, sinon tout cela aurait pu prendre une allure encore plus incroyable. Entre un Boro Nikolic trop juste après sa fracture de la mâchoire et un Rudolph Diarra dans le dur tout le match, il manquait trop de « bras » à Angers pour entrevoir vraiment la lumière. Seul Lukas Buchta avait le bras bien « show » pour transpercer le mur de la capitale, insuffisant pour donner une alternative de jeu à Angers.

Paris va une première fois placer une accélération en fin de première période avant de lâcher les chevaux en début de seconde pour bien faire comprendre que si Angers avait montré qu’il savait jouer au handball de fort belle manière, cela ne pourrait suffire pour rêver à un exploit en mode majeur. José Sierra continuait à faire souffrir les tireurs et Mikkel Hansen mettait la « Grosse Bertha » en marche pendant que Rok Praznik se démenait comme un beau diable en pivot. Dans les cordes, les Angevins vont mettre 15 minutes à relever la tête, quand ils vont le faire, la messe était dite avec un Paris qui naviguait 10 unités devant son hôte. Cela n’empêchera pas Michal Baran de recommencer son show, cette fois avec le jeune Clément Marmounier et d’y ajouter 2 petits buts pour faire la maille, cela permettra à la jeune classe angevine de se faire ses dents sur du super costauds, mais au final c’est avec 12 buts de retard que la fin de match sera sifflée.

Paris avait sa qualification tranquille dans les mains après une première période assez hasardeuse en défense. Angers avait sa grosse fête avec une salle remplie à ras bord, montrant que le potentiel pour un grand club est toujours présent dans la capitale de l’Anjou. Et les spectateurs étaient aux anges de pouvoir côtoyer les stars du Paris SG après le match. Le genre de match où tout le monde trouve son compte, même si après la lumière parisienne, Angers va devoir se remettre dans l’ombre de la D2 en allant à Valence dans un match capital pour ses ambitions et pour Paris, oublier rapidement cette défense assez douteuse pour se rendre au Rhenus samedi prochain affronter un Sélestat qui n’en demandera surement pas autant pour faire de grosses misères au leader de la LNH.

ANGERS NOYANT HBC - PARIS HANDBALL

27 - 39 (Mi-temps : 13-16)
Statistiques du match
Date et Heure :
Le 03/02/2013 à 16:00
Arbitres :
STEVANN PICHON
LAURENT REVERET
DOMINIQUE DEFAYE (D)
Lieu :
JEAN BOUIN
BD PIERRE DE COUBERTIN
ANGERS

 

Angers prouve, Paris se retrouve 

Coupe de France

lundi 4 février 2013 - © François Dasriaux

 4 min 31 de lecture

Force est restée au Paris Handball dans la rencontre des 16° de finale de Coupe de France entre Angers-Noyant et Paris. Mais pendant 30 minutes, les pensionnaires de Pro D2 ont regardé les stars de la LNH droit dans les yeux.

Tout était en place pour la grande fête du Handball à Jean Bouin en ce dimanche hivernal. La salle était pleine comme un œuf, rappelant aux anciens un Angers – Chambéry le 23 décembre 2003 où les Roiné, Lecu, Bussard et autre Carnet avaient fait toucher terre 25-23 au Chambéry SH des frères Gille. D’ailleurs, Philippe Gardent lui-même restait sur de mauvaises sensations, Jean Bouin n’ayant jamais été la tasse de thé du CSH pendant des années. Mais c’était avec l’armada de Paris qu’il venait cette fois, et même si Robert Gunnarsson avec un lumbago hérité du Mondial, Marko Kopljar grippé, Patrice Annonay main abimée par un accident de la circulation et Mladen Bojinovic victime d’une luxation d’un doigt à l’entraînement étaient absents, il restait quand même pas mal de stars au mètre carré pour prendre facilement la mesure d’une équipe de Pro D2.

On va le penser très vite après une entame de match où les hommes de David Peneau vont échouer régulièrement sur José Sierra. Mais au bout de 10 minutes, après un temps-mort apaisant pour les esprits, Angers aller se lancer dans une démonstration de défense et de jeu avec le pivot qui allait donner mal à la tête à Paris. Dans les buts angevins, Ilija Komnenovic montrait que l’un des meilleurs gardiens de D2 peut largement mettre en échec les plus beaux shooteurs français et l’axe Michal Baran – Yoann Eudaric allait mettre la défense centrale parisienne aux abois. En une mi-temps le jeune pivot angevin allait bénéficier 8 fois des caviars de son ainé ! A presque 37 ans, le Slovaque reste un maître dans l’art de la passe décisive et quelque soit l’adversaire. Les spectateurs n’en croyait pas leur yeux… En 15 minutes, Angers refaisait son handicap initial et jouait les yeux dans les yeux avec un Paris qui ne savait plus trop comment prendre cette équipe. Encore heureux que la base arrière angevine pataugeait au tir, sinon tout cela aurait pu prendre une allure encore plus incroyable. Entre un Boro Nikolic trop juste après sa fracture de la mâchoire et un Rudolph Diarra dans le dur tout le match, il manquait trop de « bras » à Angers pour entrevoir vraiment la lumière. Seul Lukas Buchta avait le bras bien « show » pour transpercer le mur de la capitale, insuffisant pour donner une alternative de jeu à Angers.

Paris va une première fois placer une accélération en fin de première période avant de lâcher les chevaux en début de seconde pour bien faire comprendre que si Angers avait montré qu’il savait jouer au handball de fort belle manière, cela ne pourrait suffire pour rêver à un exploit en mode majeur. José Sierra continuait à faire souffrir les tireurs et Mikkel Hansen mettait la « Grosse Bertha » en marche pendant que Rok Praznik se démenait comme un beau diable en pivot. Dans les cordes, les Angevins vont mettre 15 minutes à relever la tête, quand ils vont le faire, la messe était dite avec un Paris qui naviguait 10 unités devant son hôte. Cela n’empêchera pas Michal Baran de recommencer son show, cette fois avec le jeune Clément Marmounier et d’y ajouter 2 petits buts pour faire la maille, cela permettra à la jeune classe angevine de se faire ses dents sur du super costauds, mais au final c’est avec 12 buts de retard que la fin de match sera sifflée.

Paris avait sa qualification tranquille dans les mains après une première période assez hasardeuse en défense. Angers avait sa grosse fête avec une salle remplie à ras bord, montrant que le potentiel pour un grand club est toujours présent dans la capitale de l’Anjou. Et les spectateurs étaient aux anges de pouvoir côtoyer les stars du Paris SG après le match. Le genre de match où tout le monde trouve son compte, même si après la lumière parisienne, Angers va devoir se remettre dans l’ombre de la D2 en allant à Valence dans un match capital pour ses ambitions et pour Paris, oublier rapidement cette défense assez douteuse pour se rendre au Rhenus samedi prochain affronter un Sélestat qui n’en demandera surement pas autant pour faire de grosses misères au leader de la LNH.

ANGERS NOYANT HBC - PARIS HANDBALL

27 - 39 (Mi-temps : 13-16)
Statistiques du match
Date et Heure :
Le 03/02/2013 à 16:00
Arbitres :
STEVANN PICHON
LAURENT REVERET
DOMINIQUE DEFAYE (D)
Lieu :
JEAN BOUIN
BD PIERRE DE COUBERTIN
ANGERS

 

Dans la même rubrique

Coupe de France
jeudi 21 mars 2024
  
Coupe de France
mercredi 20 mars 2024
  
Coupe de France
vendredi 9 février 2024
  
  1 2 3 4