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D1 masculine: "Parions Sport !"

LMSL

mardi 5 février 2013 - © Yves Michel

 9 min 11 de lecture

Début de la phase retour.  Le championnat étant faussé depuis l'affaire des paris, est-il utile de continuer à faire semblant et présenter les journées de D.1 comme si de rien n'était. Ce mardi soir, sept joueurs préalablement mis en examen par la justice mais (encore) présumés innocents, ont été suspendus par la LNH. Ils vont faire appel de la sanction de 6 matches de suspension. Mais le mal est déjà fait ! Rien ne sera plus comme avant.

En attendant de savoir si cette année, le championnat sera fermé ou non et si le passage à 16 clubs sera entériné, ce qui pour le bien de tous, mériterait d’être annoncé rapidement, la 1ère division aurait pu retrouver la douce musique d’une journée étalée sur cinq jours. Mais voilà, cette fois-ci, il faut bien intégrer cette notion d'argent qui gangrène le sport sous toutes ses formes. Le hand n'échappe pas à la règle ! Faut-il s'en accoutumer ? 

Le jour où la ministre sportive Fourneyron lançait officiellement la campagne pour le Mondial 2017 en France avec la bénédiction du sulfureux président de l'IHF Hassan Moustafa, une bombinette a éclaté. Une commission sans véritable moyen d'investigation, n'a pas fait dans le détail. Elle a sanctionné sans distinction, les sept joueurs mis en examen dans l'affaire des paris suspects (et non truqués comme se plaisent à le rappeler certaines chaînes d'information... mal informées). 

What else ? Dans vos gymnases désormais, les photographes se feront plus nombreux, les journalistes spécialistes des faits divers vont se mêler à la tribu des journalistes sportifs. Nikola Karabatic dont les clichés encombrent déjà les photothèques des agences et organes de presse, va être mitraillé. Les trésoriers de Billère qui cette fois-ci, accueille Aix ou Sélestat qui reçoit Paris vont être aux anges car leur salle sera pleine mais après ?  Il ne restera qu'un champ de ruines que les autres qui bien entendu lavent plus blanc, voudront aspirer et cacher à la face du monde.  

Toulouse peut-il refaire à Montpellier, le coup de l'aller même si cette fois, Montpellier est mieux armé


Pour ouvrir le bal, Toulouse se déplace à Montpellier dans un contexte particulier. Il s’agit d’une part, du 1er match à domicile des Héraultais sans Nikola Karabatic mais aussi face à un adversaire perturbé alors (et toujours) par l’affaire des paris suspects. « Depuis l’aller, Montpellier n’a plus perdu en championnat, fait remarquer Joël Da Silva, comme nous, ils ont travaillé pendant les vacances, ils ont remodelé leur effectif mais à domicile qui plus est, ils sont toujours aussi dangereux. » D’autant que Michaël Guigou et ses partenaires enchaîneront sur un important rendez-vous dimanche en Ligue des Champions, à Leon, adversaire direct pour la 4ème place qualificative aux 8èmes (Gajic et Tej concernés par la sanction de la commission de discipline, ne seront pas inquiétés sur la scène européenne). « Je ne m’attends pas au moindre cadeau de leur part, martèle l’entraîneur toulousain. De notre côté, après avoir récupéré les internationaux (Jérôme Fernandez, Valentin Porte, Daouda Karaboué et Miha Zvizej), on est parti dans les Pyrénées pour un mini-stage. En coupe, à l’exception de Valentin Porte, je les ai laissés au repos pour qu’ils relâchent la pression et là, ils reviennent en pleine forme. » Jérôme Fernandez par exemple avait besoin de souffler et surtout de se changer les idées après un Mondial bien en-deçà de ce qu’il espérait. A Montpellier, la page Karabatic est définitivement tournée, le pivot serbe Uros Vilovski a été incorporé à l’effectif. Et même si Patrice Canayer a fait une croix sur le fauteuil de leader cette saison (6 points de retard et un goal average très important par rapport à Paris), la 2ème place synonyme de billet pour la Ligue des Champions est l’objectif majeur. Enfin, c'était toujours le cas avant ce mardi soir !

Chambéry, Dunkerque et Nantes aux aguets... on ne sait jamais !


Chambéry qui avant la trêve avait laissé des plumes dans l’Hérault et qui du fait d’une non qualification pour les 8èmes de finale de la Ligue des Champions, accusera un déficit d’exploitation évalué au minimum à 300 000 euros à la fin de la saison, n'a pas l'intention de lâcher prise. La seule bonne nouvelle, c’est que les blessés qui garnissaient l’infirmerie savoyarde ont retrouvé le terrain et ils sont plutôt en bonne forme puisqu’en coupe de France, jeudi dernier, face à la modeste équipe de Saint-Egrève, Bertrand Gille a inscrit 8 buts, Kévynn Nyokas, six. Mais ce n’était que face à une équipe 4ème de sa poule en Nationale 2. Contre Nantes, ce sera un tout autre registre, d’autant que les hommes de Thierry Anti, relégués à la 5ème place à 3 points de Chambéry, se doivent de réagir s’ils veulent accrocher le bon wagon. La semaine qui s’annonce ne sera d’ailleurs pas de tout repos car après leur escapade en Savoie, les Nantais accueilleront Dunkerque, autre prétendant au tableau d’honneur. 

Les Nordistes eux, se retrouvent au complet avant d’accueillir, Ivry qui aurait très certainement aimé connaître un meilleur week-end en coupe de France. Les Val-de-Marnais privés de Loupadière, Dominikovic, Indjic et Diego Simonet, ont été sortis par une excellente équipe de Dijon. Ivry qui n’a pas gagné le moindre match officiel depuis plus de deux mois et demi est en plein doute et la série qui est proposée après Dunkerque avec la réception de Chambéry et le déplacement à Saint-Raphaël n’augure pas une inversion de tendance. 

Sélestat et Cesson s'installent en D1... et bénissent leur gestion


Sélestat et Cesson forcent l'admiration. Ces deux clubs respirent le handball de papa, celui (pour ceux qui âgés de plus de 30 ans, ont connu le personnage) d'Emile Giran (président de l'USAM Nîmes au temps de sa splendeur dans les années 80). Les deux formations qui ont bataillé ferme durant la 1ère partie de saison, n'ont pas été épargnées par les blessures mais grâce à une envie commune des joueurs de mouiller le maillot en même temps et à la qualité des jeunes du centre de formation, ils ont réussi à s'installer au coeur du classement. David Christmann, l'entraîneur breton et Jean Luc Le Gall, l'entraîneur alsacien partageront certainement le même avis. Il est plus difficile de rester en équilibre sur un fil avec un des budgets parmi les plus faibles de la D1 que se retrouver aux frontières de la relégation. Cesson se déplace à Tremblay en net regain de forme et quasiment au complet. Sélestat revêt son habit de gala. Pour la 4ème fois en deux ans, en accueillant un gros calibre au Rhénus de Strasbourg. Après Montpellier (la saison passée et le 11 novembre dernier où d'ailleurs l'armistice avec un score de 30 partout avait été signé) mais également Chambéry (en février 2012), c'est cette fois-ci le PSG handball qui fait une incursion en Alsace. A guichets fermés. Pour voir Mikkel Hansen, José Manuel Sierra, Antonio Garcia, Luc Abalo et consorts mais aussi Honrubia et Bojinovic, le public a répondu présent. Et entre deux "knackis", les connaisseurs vont se régaler. 

Saint Raphaël ne désespère pas de rester un gros de la D1...


Est-ce une impression mais à Saint Raphaël, tout donne à penser désormais que c'est la saison prochaine qui est dans toutes les têtes. Les résultats de l'équipe varoise ne sont pas à la hauteur d'une formation qui en début de saison prétendait se qualifier à la Ligue des Champions, Heykel Megannem a eu son bon de sortie pour rallier le Qatar (son départ est fixé au 9 mars), la coupe de France s'est transformée en mirage après l'élimination en 16èmes de finale face à Nîmes, sans parler de l'infirmerie encore bien remplie puisque Stehlik, Krakowski, Garin, Di Panda et désormais Abily manquent à l'appel ou sont incertains. Pourtant en bord de mer, on y croit encore mais pour quel objectif ? Un billet en EHF ? Expédier les affaires courantes ? Le seuil de visibilité n'est pas très clair. Aller à Créteil ne réjouit personne d'autant que les Cristoliens qui seront privés de Fabrice Guilbert (suspendu) s'amusent depuis le début de saison à titiller les plus gros (-2 contre Paris et Montpellier, nul face à Chambéry). La question reste toutefois posée: St Raphaël est-il un gros de la D1 ? 

Aix subit les dommages collatéraux de "l'affaire"


J'allais les oublier. Pour l'anecdote, Billère accueillera Pays d'Aix au Palais des Sports de Pau. Combien seront-ils à venir voir Nikola Karabatic ? Docteur Jékyll, le sportif adulé à raison par une grande majorité ou Mister Hyde, la bête curieuse montrée du doigt sur le banc des accusés pour une faute qu'il n'a jamais avouée ? Ce mercredi, sur RTL, un seul homme a pris sa défense. Normal, diront certains, c'est Christian Salomez, le président aixois, celui qui a attiré l'icône du hand national dans ses filets. Avocat de profession, il assume pleinement son choix, prêt à livrer bataille. "Je ne me fais pas plus de souci que cela, il est évident que nous allons faire appel car le club d'Aix n'est pour rien dans l'affaire et je suis persuadé que cette décision ne pourra pas résister à une révision. Pour Nikola, aucune décision de déclaration de culpabilité n'a été prise par la justice pénale à son égard, je trouve la sanction de la Ligue très surprenante, presque affligeante. Pour Luka, même s'il a reconnu avoir parié en dur, nous n'avons jamais pu faire valoir nos arguments. Je remarquerai aussi que nous avons appris la décision par les médias."

Comme quoi, ça sert à quelque chose, les médias ! Mais que les dirigeants de Billère se rassurent, Nikola et Luka Karabatic seront bien au Palais des Sports de Pau vendredi soir, pour la rencontre de hand et le bazar ambiant qui risque de l'entourer. 

D1 masculine: "Parions Sport !" 

LMSL

mardi 5 février 2013 - © Yves Michel

 9 min 11 de lecture

Début de la phase retour.  Le championnat étant faussé depuis l'affaire des paris, est-il utile de continuer à faire semblant et présenter les journées de D.1 comme si de rien n'était. Ce mardi soir, sept joueurs préalablement mis en examen par la justice mais (encore) présumés innocents, ont été suspendus par la LNH. Ils vont faire appel de la sanction de 6 matches de suspension. Mais le mal est déjà fait ! Rien ne sera plus comme avant.

En attendant de savoir si cette année, le championnat sera fermé ou non et si le passage à 16 clubs sera entériné, ce qui pour le bien de tous, mériterait d’être annoncé rapidement, la 1ère division aurait pu retrouver la douce musique d’une journée étalée sur cinq jours. Mais voilà, cette fois-ci, il faut bien intégrer cette notion d'argent qui gangrène le sport sous toutes ses formes. Le hand n'échappe pas à la règle ! Faut-il s'en accoutumer ? 

Le jour où la ministre sportive Fourneyron lançait officiellement la campagne pour le Mondial 2017 en France avec la bénédiction du sulfureux président de l'IHF Hassan Moustafa, une bombinette a éclaté. Une commission sans véritable moyen d'investigation, n'a pas fait dans le détail. Elle a sanctionné sans distinction, les sept joueurs mis en examen dans l'affaire des paris suspects (et non truqués comme se plaisent à le rappeler certaines chaînes d'information... mal informées). 

What else ? Dans vos gymnases désormais, les photographes se feront plus nombreux, les journalistes spécialistes des faits divers vont se mêler à la tribu des journalistes sportifs. Nikola Karabatic dont les clichés encombrent déjà les photothèques des agences et organes de presse, va être mitraillé. Les trésoriers de Billère qui cette fois-ci, accueille Aix ou Sélestat qui reçoit Paris vont être aux anges car leur salle sera pleine mais après ?  Il ne restera qu'un champ de ruines que les autres qui bien entendu lavent plus blanc, voudront aspirer et cacher à la face du monde.  

Toulouse peut-il refaire à Montpellier, le coup de l'aller même si cette fois, Montpellier est mieux armé


Pour ouvrir le bal, Toulouse se déplace à Montpellier dans un contexte particulier. Il s’agit d’une part, du 1er match à domicile des Héraultais sans Nikola Karabatic mais aussi face à un adversaire perturbé alors (et toujours) par l’affaire des paris suspects. « Depuis l’aller, Montpellier n’a plus perdu en championnat, fait remarquer Joël Da Silva, comme nous, ils ont travaillé pendant les vacances, ils ont remodelé leur effectif mais à domicile qui plus est, ils sont toujours aussi dangereux. » D’autant que Michaël Guigou et ses partenaires enchaîneront sur un important rendez-vous dimanche en Ligue des Champions, à Leon, adversaire direct pour la 4ème place qualificative aux 8èmes (Gajic et Tej concernés par la sanction de la commission de discipline, ne seront pas inquiétés sur la scène européenne). « Je ne m’attends pas au moindre cadeau de leur part, martèle l’entraîneur toulousain. De notre côté, après avoir récupéré les internationaux (Jérôme Fernandez, Valentin Porte, Daouda Karaboué et Miha Zvizej), on est parti dans les Pyrénées pour un mini-stage. En coupe, à l’exception de Valentin Porte, je les ai laissés au repos pour qu’ils relâchent la pression et là, ils reviennent en pleine forme. » Jérôme Fernandez par exemple avait besoin de souffler et surtout de se changer les idées après un Mondial bien en-deçà de ce qu’il espérait. A Montpellier, la page Karabatic est définitivement tournée, le pivot serbe Uros Vilovski a été incorporé à l’effectif. Et même si Patrice Canayer a fait une croix sur le fauteuil de leader cette saison (6 points de retard et un goal average très important par rapport à Paris), la 2ème place synonyme de billet pour la Ligue des Champions est l’objectif majeur. Enfin, c'était toujours le cas avant ce mardi soir !

Chambéry, Dunkerque et Nantes aux aguets... on ne sait jamais !


Chambéry qui avant la trêve avait laissé des plumes dans l’Hérault et qui du fait d’une non qualification pour les 8èmes de finale de la Ligue des Champions, accusera un déficit d’exploitation évalué au minimum à 300 000 euros à la fin de la saison, n'a pas l'intention de lâcher prise. La seule bonne nouvelle, c’est que les blessés qui garnissaient l’infirmerie savoyarde ont retrouvé le terrain et ils sont plutôt en bonne forme puisqu’en coupe de France, jeudi dernier, face à la modeste équipe de Saint-Egrève, Bertrand Gille a inscrit 8 buts, Kévynn Nyokas, six. Mais ce n’était que face à une équipe 4ème de sa poule en Nationale 2. Contre Nantes, ce sera un tout autre registre, d’autant que les hommes de Thierry Anti, relégués à la 5ème place à 3 points de Chambéry, se doivent de réagir s’ils veulent accrocher le bon wagon. La semaine qui s’annonce ne sera d’ailleurs pas de tout repos car après leur escapade en Savoie, les Nantais accueilleront Dunkerque, autre prétendant au tableau d’honneur. 

Les Nordistes eux, se retrouvent au complet avant d’accueillir, Ivry qui aurait très certainement aimé connaître un meilleur week-end en coupe de France. Les Val-de-Marnais privés de Loupadière, Dominikovic, Indjic et Diego Simonet, ont été sortis par une excellente équipe de Dijon. Ivry qui n’a pas gagné le moindre match officiel depuis plus de deux mois et demi est en plein doute et la série qui est proposée après Dunkerque avec la réception de Chambéry et le déplacement à Saint-Raphaël n’augure pas une inversion de tendance. 

Sélestat et Cesson s'installent en D1... et bénissent leur gestion


Sélestat et Cesson forcent l'admiration. Ces deux clubs respirent le handball de papa, celui (pour ceux qui âgés de plus de 30 ans, ont connu le personnage) d'Emile Giran (président de l'USAM Nîmes au temps de sa splendeur dans les années 80). Les deux formations qui ont bataillé ferme durant la 1ère partie de saison, n'ont pas été épargnées par les blessures mais grâce à une envie commune des joueurs de mouiller le maillot en même temps et à la qualité des jeunes du centre de formation, ils ont réussi à s'installer au coeur du classement. David Christmann, l'entraîneur breton et Jean Luc Le Gall, l'entraîneur alsacien partageront certainement le même avis. Il est plus difficile de rester en équilibre sur un fil avec un des budgets parmi les plus faibles de la D1 que se retrouver aux frontières de la relégation. Cesson se déplace à Tremblay en net regain de forme et quasiment au complet. Sélestat revêt son habit de gala. Pour la 4ème fois en deux ans, en accueillant un gros calibre au Rhénus de Strasbourg. Après Montpellier (la saison passée et le 11 novembre dernier où d'ailleurs l'armistice avec un score de 30 partout avait été signé) mais également Chambéry (en février 2012), c'est cette fois-ci le PSG handball qui fait une incursion en Alsace. A guichets fermés. Pour voir Mikkel Hansen, José Manuel Sierra, Antonio Garcia, Luc Abalo et consorts mais aussi Honrubia et Bojinovic, le public a répondu présent. Et entre deux "knackis", les connaisseurs vont se régaler. 

Saint Raphaël ne désespère pas de rester un gros de la D1...


Est-ce une impression mais à Saint Raphaël, tout donne à penser désormais que c'est la saison prochaine qui est dans toutes les têtes. Les résultats de l'équipe varoise ne sont pas à la hauteur d'une formation qui en début de saison prétendait se qualifier à la Ligue des Champions, Heykel Megannem a eu son bon de sortie pour rallier le Qatar (son départ est fixé au 9 mars), la coupe de France s'est transformée en mirage après l'élimination en 16èmes de finale face à Nîmes, sans parler de l'infirmerie encore bien remplie puisque Stehlik, Krakowski, Garin, Di Panda et désormais Abily manquent à l'appel ou sont incertains. Pourtant en bord de mer, on y croit encore mais pour quel objectif ? Un billet en EHF ? Expédier les affaires courantes ? Le seuil de visibilité n'est pas très clair. Aller à Créteil ne réjouit personne d'autant que les Cristoliens qui seront privés de Fabrice Guilbert (suspendu) s'amusent depuis le début de saison à titiller les plus gros (-2 contre Paris et Montpellier, nul face à Chambéry). La question reste toutefois posée: St Raphaël est-il un gros de la D1 ? 

Aix subit les dommages collatéraux de "l'affaire"


J'allais les oublier. Pour l'anecdote, Billère accueillera Pays d'Aix au Palais des Sports de Pau. Combien seront-ils à venir voir Nikola Karabatic ? Docteur Jékyll, le sportif adulé à raison par une grande majorité ou Mister Hyde, la bête curieuse montrée du doigt sur le banc des accusés pour une faute qu'il n'a jamais avouée ? Ce mercredi, sur RTL, un seul homme a pris sa défense. Normal, diront certains, c'est Christian Salomez, le président aixois, celui qui a attiré l'icône du hand national dans ses filets. Avocat de profession, il assume pleinement son choix, prêt à livrer bataille. "Je ne me fais pas plus de souci que cela, il est évident que nous allons faire appel car le club d'Aix n'est pour rien dans l'affaire et je suis persuadé que cette décision ne pourra pas résister à une révision. Pour Nikola, aucune décision de déclaration de culpabilité n'a été prise par la justice pénale à son égard, je trouve la sanction de la Ligue très surprenante, presque affligeante. Pour Luka, même s'il a reconnu avoir parié en dur, nous n'avons jamais pu faire valoir nos arguments. Je remarquerai aussi que nous avons appris la décision par les médias."

Comme quoi, ça sert à quelque chose, les médias ! Mais que les dirigeants de Billère se rassurent, Nikola et Luka Karabatic seront bien au Palais des Sports de Pau vendredi soir, pour la rencontre de hand et le bazar ambiant qui risque de l'entourer. 

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