Résumé des demi-finales de la Coupe de France Féminine.
Si Metz a parfaitement assuré son rôle de favori, Dijon a lui, su sortir le tenant et s’offrir une superbe finale à jouer le 25 mai prochain au POPB. Les deux collectifs se sont appuyés sur une rigueur défensive qui a mis aussi bien Toulon que Le Havre dans le dur quasiment d’entrée de match.

Pour Dijon, premier à se lancer à la conquête de Bercy, il fallait faire face à une équipe de Toulon certes en difficulté cette saison, mais qui sait aussi parfaitement maîtriser les matches couperets. Pour troubler la sérénité des Varoises dans cette coupe où elles étaient doubles tenantes, il fallait mettre d’entrée de jeu une vraie pression afin de les faire déjouer. Avec une Zaneta Tothova très présente dès l’entame de match, une défense très mobile et agressive, les Dijonnaises récupéraient les ballons pour se lancer sur du jeu rapide qui assommait rapidement les Toulonnaises. Menées 8-2 à l’issue du premier quart d’heure, les Varoises vont enfin arriver à desserrer l’étau bourguignon, mais elles ne vont faire que rester à distance de leurs hôtes. Comme on ne change pas une tactique qui gagne, le CDB va servir quasiment le même plat au TVHB en début de seconde période… Défense de fer devant cette fois Marina Pantic et jeu rapide pour cette fois enfoncer définitivement le clou. Toulon abdiquait et laissait filer son trophée, la seconde mi-temps ne sera qu’une longue agonie pour un triste -13 final pour les tenantes, mais diablement emballant pour un Dijon qui même si il est dernier des Play Down a de quoi saliver sur cette fin de saison… Une Coupe et un maintien à jouer, avec les deux démonstrations face à Besançon et Toulon, il y a de quoi rêver en mode majeur.

Le rêve, il est passé définitivement pour le Havre AC en quatre jours. Après sa sortie de route en championnat face à Issy Paris, le voyage à Metz a sonné la fin de l’aventure en Coupe de France et ce de façon un peu sèche. Il faut dire que manquant déjà de percussion sur la base arrière, les Havraises vont subir un sacré coup dur après la sortie de Ana Miriam de Sousa, le nez éclaté par le coude de Lara Gonzales sur une faute de Laurissa Landre. Alors que Metz tardait à se caler dans son jeu et sa défense, ce coup dur allait donner des ailes aux Lorraines. Moins de variations dans le jeu, moins de percussion avec la seule Jovana Stoiljkovic pour « artiller », une Gervaise Pierson qui se met peu à peu en route dans les buts et la machine messine se mettait à tourner promptement dans le sillage d’une Ailly Luciano qui devient peu à peu une joueuse majeure de Metz. Alors Metz va gâcher un peu, même parfois beaucoup… Avec la même concentration qu’en coupe d’Europe, l’addition aurait pu être ravageuse pour les Normandes, mais au final, jamais les Messines ne vont se faire peur dans la partie ! Sauf en toute fin de match où sur un tir d’aile Paule Baudouin allait marcher sur le pied de son vis-à-vis pour y laisser sa cheville. Même si Svetlana Ognjenovic et tout sauf une remplaçante sur l’aile gauche, la perte de la meilleure buteuse du championnat pour quelques jours voire quelques semaines, pourrait être la très mauvaise nouvelle de cette brillante qualification pour la finale en Coupe de France.

CERCLE DIJON BOURGOGNE - TOULON/SAINT-CYR VAR HANDBALL

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METZ HANDBALL - HAVRE ATHLETIC CLUB