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Hambourg roi du continent Handball

Champion's League

dimanche 2 juin 2013 - © François Dasriaux

 6 min 34 de lecture

Le titre tant convoité de meilleure équipe européenne de club est resté outre Rhin, le Hambourg SV d’un Domagoj Duvnjak roi de ce week-end s’est imposé aux forceps après prolongation sur la machine à gagner des titres dans cette compétition qu’est le FC Barcelone.

Le Barca ne mettra pas de 9° trophée dans sa vitrine si pleine ! Les Hambourgeois ont sorti comme hier un match de toute beauté mais avec d’autres arguments que la veille face à Kiel. A commencer par un Johannes Bitter qui a plané sur la partie dans tous les instants chauds comme ce dernier tir à la fin du temps réglementaire de Siareh Rutenka qui aurait pu donner la gagne sur le gong au Barca, puis en détournant les deux dernières tentatives du Barca dont une dernière de Juanin Garcia pourtant bien ouvert sur son aile. Mais en plus de son gardien champion du Monde en 2007, le HSV a pu compter sur le dernier feu d’artifice de Michael Kraus dans les rangs de Hambourg. Entré en milieu de seconde période alors que le FC Barcelone avait les choses plutôt bien en main, « Bravo boy » comme il avait été surnommé lui aussi en 2007 allait apporter sa vitesse, sa vista et un bon grain de folie dans un match qui en manquait quand même bigrement par moment.

Car, le plus clair du temps des 70 minutes qu’auront duré la finale, on va surtout assister à un combat. Hambourg essayant de passer la muraille catalane à grands coups d’engagements et se faisait contrer le plus souvent à la limite. Alors que les Barcelonais se faisaient régulièrement découper en rondelles quand il mettait un orteil au milieu d’une 3-2-1 allemande plus que consistante. Honnêtement, si il y avait eu deux ou trois rouges secs ou sur trois fois deux dans la partie, personne n’aurait vraiment crié au scandale hormis le camp du sanctionné. Matthias Flohr échappera de justesse après avoir coupé en deux Dani Sarmiento au dessus de la zone, Igor Vori n’aurait pas fini le match avec beaucoup d'autres paires de directeurs de jeu et côté Barca le suave Jernemyr a démonté consciencieusement tout ce qui passait à portée de battoir en passant tranquillement entre les gouttes arbitrales. Mais au final, il est clair que l’équipe qui a le plus proposé de choses a fini par l’emporter, même si cela s’est fait sur le fil.

Bien sur, les 20 000 spectateurs d’une Lanxess Arena en grondaient de plaisir, on entendra sans doute grincer quelques dents de l’autre côté des Pyrénées sur l’avantage supposé du terrain pour les clubs allemands. Mais le week-end a été magique… Tous les matches se sont déroulés dans une salle pleine comme un œuf, l’ambiance y a encore une fois été fabuleuse et le spectacle offert par les quatre équipes valide sans conteste que la plus belle des épreuves européennes se joue dans la plus belle salle d’Europe.

A Cologne, Lanxess Arena
Le dimanche 2 juin à 18h00
Finale de la Champion's League
FC Barcelona Intersport  - HSV Hamburg : 29 - 30 (Mi-temps : 11-9, Fin TR : 25-25)

20 000 spectateurs
Arbitres :
MM Kenneth Abrahamsen et Arne M. Kristiansen (Norvège)

Statistiques du match

Evolution du score : 2-1 5°, 3-2 10°, 6-5 15°, 7-6 20°, 9-8 25°, 11-9 MT - 13-10 35°, 15-14 40°, 17-18 45°, 19-20 50°, 21-24 55°, 25-25 FTR - 26-28 65°, 29-30 FPR.


M.H Herrmann, un Français sur la plus haute marche du podium

Depuis ce dimanche soir, un Français est vainqueur de la Ligue des Champions. Même s’il a passé tout le Final Four sur le banc de Hambourg, Max Henri Herrmann a été récompensé au même titre que les Bitter, Vori, Lindberg ou Duvnjak. Le jeune gardien de buts à peine âgé de 19 ans, membre à part entière de l’équipe de France Jeunes a rejoint les champions d’Allemagne 2011 cette saison après avoir fait la majeure partie de son apprentissage outre-Rhin, à Dormagen, sous la conduite d’un certain Pascal Mahé, nouvel entraîneur de Chartres (Pro D2). "Panda" (c’est son surnom) a patiemment attendu son heure mais a surtout profité en avril dernier, du départ de Dan Beutler au Qatar pour se retrouver gardien n°2, dans l’ombre de Johannes Bitter. Martin Schwalb, le mentor du club hanséatique lui a donné sa chance sur quelques fins de match et notre jeune franco-allemand (sa maman est française) a partagé le quotidien de l’équipe constellée de stars. A l’aune d’une prometteuse carrière, le portier doté d’un gabarit très intéressant (1.98 pour 98 kg) va désormais se tourner vers l’équipe de France jeunes qui disputera en août prochain, le Mondial de sa catégorie en Hongrie. Y.M


Kiel lâche l’affaire face à Kielce
Sonnés de s’être faits sortir en demi-finale la veille face à Hambourg, le TWH Kiel a mis presque 45 minutes avant de vraiment jouer son jeu face aux Polonais de Kielce venus jouer cette troisième place avec un vrai enthousiasme.

Ce n’était visiblement pas le cas pour les Zèbres qui visiblement n’étaient venus à Cologne que pour la victoire finale. Cette troisième place ne semblait pas vraiment les intéresser et cela va se sentir pendant la plus grande partie du match. Les coéquipiers de Daniel Narcisse ménagé en début de rencontre vont voir passer le train dans lequel on voyait du Cupic, du Strelk ou du Bielecki. Un peu amorphes en défense, avec une paire de gardiens livrés à eux-mêmes et pas trop dans le coup. Tentant trop de coups individuels, les hommes d’Alfred Gislasson ne vont pas briller hormis le dernier quart d’heure. En face, on voyait un diable de pivot serbe du nom de Rasko Stojkovic qui ne ratait rien et un Venio Losert qui du haut de ses 36 ans et de tous ses titres mettait la misère à quasiment tous les tireurs du TWH.

Il y aura bien une révolte en fin de match, le dernier quart d’heure sera celui de Kiel ! Daniel Narcisse va reprendre les rênes du jeu, Andrea Palicka, buteur lors de la première période sur un coup de chasuble encore « foiré » par Kielce, va gratifier la Lanxess Arena de quelques relances fabuleuses sur Gudjon Valur Sigurdsson, mais cela n’arrivera pas à faire basculer la rencontre, Kiel finissant piètrement son week-end sur les talons de Polonais que l’on risque de revoir rapidement à ce niveau. Par contre pour le TWH, cela sent la fin de cycle. Narcisse, Omeyer, Ahlm, Ilic sont partants, d’autres pourraient suivre, et le groupe va être à reconstruire, reste à savoir combien de temps prendra cette reconstruction dans le club le plus riche d’Europe pour le moment.

A Cologne, Lanxess Arena
Le dimanche 2 juin à 15h15
Finale 3° place de la Champion's League
KS Vive Targi Kielce - THW Kiel : 31 - 30 (Mi-temps : 19-12)

20 000 spectateurs
Arbitres :
MM Ivan Cacador et Eurico Nicolau (Portugal)

Statistiques du match

Evolution du score : 1-1 5°, 6-2 10°, 11-5 15°, 14-6 20°, 16-9 25°, 19-12 MT - 22-15 35°, 24-17 40°, 26-21 45°, 26-23 50°, 29-27 55°, 31-30 FT.

Hambourg roi du continent Handball 

Champion's League

dimanche 2 juin 2013 - © François Dasriaux

 6 min 34 de lecture

Le titre tant convoité de meilleure équipe européenne de club est resté outre Rhin, le Hambourg SV d’un Domagoj Duvnjak roi de ce week-end s’est imposé aux forceps après prolongation sur la machine à gagner des titres dans cette compétition qu’est le FC Barcelone.

Le Barca ne mettra pas de 9° trophée dans sa vitrine si pleine ! Les Hambourgeois ont sorti comme hier un match de toute beauté mais avec d’autres arguments que la veille face à Kiel. A commencer par un Johannes Bitter qui a plané sur la partie dans tous les instants chauds comme ce dernier tir à la fin du temps réglementaire de Siareh Rutenka qui aurait pu donner la gagne sur le gong au Barca, puis en détournant les deux dernières tentatives du Barca dont une dernière de Juanin Garcia pourtant bien ouvert sur son aile. Mais en plus de son gardien champion du Monde en 2007, le HSV a pu compter sur le dernier feu d’artifice de Michael Kraus dans les rangs de Hambourg. Entré en milieu de seconde période alors que le FC Barcelone avait les choses plutôt bien en main, « Bravo boy » comme il avait été surnommé lui aussi en 2007 allait apporter sa vitesse, sa vista et un bon grain de folie dans un match qui en manquait quand même bigrement par moment.

Car, le plus clair du temps des 70 minutes qu’auront duré la finale, on va surtout assister à un combat. Hambourg essayant de passer la muraille catalane à grands coups d’engagements et se faisait contrer le plus souvent à la limite. Alors que les Barcelonais se faisaient régulièrement découper en rondelles quand il mettait un orteil au milieu d’une 3-2-1 allemande plus que consistante. Honnêtement, si il y avait eu deux ou trois rouges secs ou sur trois fois deux dans la partie, personne n’aurait vraiment crié au scandale hormis le camp du sanctionné. Matthias Flohr échappera de justesse après avoir coupé en deux Dani Sarmiento au dessus de la zone, Igor Vori n’aurait pas fini le match avec beaucoup d'autres paires de directeurs de jeu et côté Barca le suave Jernemyr a démonté consciencieusement tout ce qui passait à portée de battoir en passant tranquillement entre les gouttes arbitrales. Mais au final, il est clair que l’équipe qui a le plus proposé de choses a fini par l’emporter, même si cela s’est fait sur le fil.

Bien sur, les 20 000 spectateurs d’une Lanxess Arena en grondaient de plaisir, on entendra sans doute grincer quelques dents de l’autre côté des Pyrénées sur l’avantage supposé du terrain pour les clubs allemands. Mais le week-end a été magique… Tous les matches se sont déroulés dans une salle pleine comme un œuf, l’ambiance y a encore une fois été fabuleuse et le spectacle offert par les quatre équipes valide sans conteste que la plus belle des épreuves européennes se joue dans la plus belle salle d’Europe.

A Cologne, Lanxess Arena
Le dimanche 2 juin à 18h00
Finale de la Champion's League
FC Barcelona Intersport  - HSV Hamburg : 29 - 30 (Mi-temps : 11-9, Fin TR : 25-25)

20 000 spectateurs
Arbitres :
MM Kenneth Abrahamsen et Arne M. Kristiansen (Norvège)

Statistiques du match

Evolution du score : 2-1 5°, 3-2 10°, 6-5 15°, 7-6 20°, 9-8 25°, 11-9 MT - 13-10 35°, 15-14 40°, 17-18 45°, 19-20 50°, 21-24 55°, 25-25 FTR - 26-28 65°, 29-30 FPR.


M.H Herrmann, un Français sur la plus haute marche du podium

Depuis ce dimanche soir, un Français est vainqueur de la Ligue des Champions. Même s’il a passé tout le Final Four sur le banc de Hambourg, Max Henri Herrmann a été récompensé au même titre que les Bitter, Vori, Lindberg ou Duvnjak. Le jeune gardien de buts à peine âgé de 19 ans, membre à part entière de l’équipe de France Jeunes a rejoint les champions d’Allemagne 2011 cette saison après avoir fait la majeure partie de son apprentissage outre-Rhin, à Dormagen, sous la conduite d’un certain Pascal Mahé, nouvel entraîneur de Chartres (Pro D2). "Panda" (c’est son surnom) a patiemment attendu son heure mais a surtout profité en avril dernier, du départ de Dan Beutler au Qatar pour se retrouver gardien n°2, dans l’ombre de Johannes Bitter. Martin Schwalb, le mentor du club hanséatique lui a donné sa chance sur quelques fins de match et notre jeune franco-allemand (sa maman est française) a partagé le quotidien de l’équipe constellée de stars. A l’aune d’une prometteuse carrière, le portier doté d’un gabarit très intéressant (1.98 pour 98 kg) va désormais se tourner vers l’équipe de France jeunes qui disputera en août prochain, le Mondial de sa catégorie en Hongrie. Y.M


Kiel lâche l’affaire face à Kielce
Sonnés de s’être faits sortir en demi-finale la veille face à Hambourg, le TWH Kiel a mis presque 45 minutes avant de vraiment jouer son jeu face aux Polonais de Kielce venus jouer cette troisième place avec un vrai enthousiasme.

Ce n’était visiblement pas le cas pour les Zèbres qui visiblement n’étaient venus à Cologne que pour la victoire finale. Cette troisième place ne semblait pas vraiment les intéresser et cela va se sentir pendant la plus grande partie du match. Les coéquipiers de Daniel Narcisse ménagé en début de rencontre vont voir passer le train dans lequel on voyait du Cupic, du Strelk ou du Bielecki. Un peu amorphes en défense, avec une paire de gardiens livrés à eux-mêmes et pas trop dans le coup. Tentant trop de coups individuels, les hommes d’Alfred Gislasson ne vont pas briller hormis le dernier quart d’heure. En face, on voyait un diable de pivot serbe du nom de Rasko Stojkovic qui ne ratait rien et un Venio Losert qui du haut de ses 36 ans et de tous ses titres mettait la misère à quasiment tous les tireurs du TWH.

Il y aura bien une révolte en fin de match, le dernier quart d’heure sera celui de Kiel ! Daniel Narcisse va reprendre les rênes du jeu, Andrea Palicka, buteur lors de la première période sur un coup de chasuble encore « foiré » par Kielce, va gratifier la Lanxess Arena de quelques relances fabuleuses sur Gudjon Valur Sigurdsson, mais cela n’arrivera pas à faire basculer la rencontre, Kiel finissant piètrement son week-end sur les talons de Polonais que l’on risque de revoir rapidement à ce niveau. Par contre pour le TWH, cela sent la fin de cycle. Narcisse, Omeyer, Ahlm, Ilic sont partants, d’autres pourraient suivre, et le groupe va être à reconstruire, reste à savoir combien de temps prendra cette reconstruction dans le club le plus riche d’Europe pour le moment.

A Cologne, Lanxess Arena
Le dimanche 2 juin à 15h15
Finale 3° place de la Champion's League
KS Vive Targi Kielce - THW Kiel : 31 - 30 (Mi-temps : 19-12)

20 000 spectateurs
Arbitres :
MM Ivan Cacador et Eurico Nicolau (Portugal)

Statistiques du match

Evolution du score : 1-1 5°, 6-2 10°, 11-5 15°, 14-6 20°, 16-9 25°, 19-12 MT - 22-15 35°, 24-17 40°, 26-21 45°, 26-23 50°, 29-27 55°, 31-30 FT.

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