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Château-Morange et Sainte-Anne champions outremer

France

vendredi 14 juin 2013 - © Pierre Menjot

 9 min 57 de lecture

Château-Morange (Réunion) chez les hommes et les Intrépides de Ste Anne (Guadeloupe) chez les filles ont été sacrées champions des DOM-TOM jeudi dans l’enceinte de Coubertin. Du combat physique, du suspense, des jolis buts et une ambiance incroyable ont régalé les spectateurs pendant trois jours, avant les finales nationales samedi.  

Les reportages photo de Céline Dély en bas de page

La Réunion ne terminera pas fanny. Peu après la défaite de la Case Cressonnière chez les filles (voir plus bas), les garçons de Château-Morange ont tenu leur rang face à Ste Anne, pourtant ambitieux. Les tenants du titre conservent donc la suprématie outremer et espèrent désormais un deuxième titre consécutif de champion de France, s’ils s’imposent samedi face à Rouen.

Les Réunionnais étaient un peu mieux armés dans tous les domaines. Plus expérimentés d’abord, avec leur entraîneur Fabrice Payet (passé par le PSG et Conflans) et le capitaine Coindevel, aperçu sur les terrains de Saint-Raphaël, Villeurbanne et Libourne. Plus solides en défense, aussi, autour de la montagne Didier Permaye, facilement trois chiffres sur la balance. Et plus talentueux, sans doute, à l’image de Frédéric Budel ultra-efficace en contre tout le match et auteur d’un impressionnant 13/14 aux tirs.

Devant quasiment pendant une heure, les Verts ont dû se défaire de Martiniquais accrocheurs. Dans le sillage de son gardien  François Jabol, impeccable en début de match, Ste Anne faisait jeu égal avec le champion de France en titre. En défense, le combat physique était impressionnant, en témoigne le duel entre le pivot Permaye et son défenseur Mormin, nourri à la même cantine. En attaque, Vincent Jean répondait aux contres de Brudel et le mano a mano semblait parti pour durer (9-9, 10-10, 12-12…).

Juste avant la pause, les Bleus allaient pourtant craquer. Pascal Françoise-Joseph, le gardien réunionnais, transpercé et transparent jusque-là, sortait trois arrêts conclus par trois contres de Pajaniandy, et Château-Morange basculait en tête (13-17). Les hommes de Payet appliquaient la même recette « défense-montée de balle » en deuxième période, creusant alors l’écart régulièrement (17-23, 41e, puis 18-25, 46e). La double-stricte martiniquaise tentée en fin de match ne changeait rien : la Réunion reste reine des Dom-Tom chez les masculins, avant d’être peut-être celle de France.

Les réactions :
Christophe Coindevel, capitaine réunionnais : « Le premier objectif est rempli, maintenant il y a un titre à défendre samedi. Ce sera moins une boucherie que face à Ste Anne. Notre groupe travaille ensemble depuis 5-6 ans, avec chaque fois des recrues qui viennent apporter leurs qualités. Nous jouerons libérés face à Rouen. »
Fabrice Payet, entraîneur de Château-Morange : « C’était un gros match défensif. Nous avons eu du mal à contenir leur pivot en première mi-temps, mais dès que nous avons pu récupérer des ballons, nos contre-attaques ont fait la différence. L’expérience de l’an dernier nous a servi. L’équipe n’a jamais paniqué car nous avons une grande confiance en nous. Maintenant, ce sera dur contre Rouen. »
Francis Jabol, capitaine de Ste Anne : « Nous avons bien joué tout le match mais nous sommes tombés sur une très bonne équipe de la Réunion. On savait qu’en perdant des ballons on se ferait punir mais ils ont gagné le combat physique. Maintenant on va bien se reposer pour la finale de samedi. 

A Paris
Finale masculine
Jeudi 13 juin à 20h00
Ste Anne Cap 110 – Château-Morange : 28-34 (Mi-temps : 13-17)

Ste Anne Cap 110
Gardiens : Jabol (30min., 4 arrêts), Doret (30 min., 4 arrêts dt 1/3 pen)
Joueurs : Thomasi (4/6), Villet (2/3), Octave (0/2 pen.), Lange (5/7), Sutty (2/4), Charloton, Valmery (1/1), Mourlon (1/1), Gourtaud (2/4), Delos (2/3 dt 1/1 pen.), Jean (6/16 dt 1/2 pen.), Mormin (3/3).
Entraîneur : Martial Angeon.

Château-Morange
Gardiens : Françoise (30 min., 4 arrêts), Dejean (30min., 8 arrêts dt 2/3 pen.)
Joueurs : Kepler, Latchimy (4/7), Servantes (1/2), Payet (1/2), Coindevel (3/8 dt 0/1 pen.), Pajaniandy (6/6 dt 2/2 pen.), Gonzalez Masso (2/3), Cafane, Ribotte, Budel (13/14), Arthur (2/5 dt 1/1 pen.), Permaye (2/3).
Entraîneur : Fabrice Payet.


Finale féminine : Sainte Anne, intrépide jusqu’au bout

Elles reviennent de nulle part. Menées de deux buts à 50 secondes de la fin, les Intrépides de Ste Anne ont fait honneur à leur nom, « à leur patrie guadeloupéenne » dira même leur coach. Profitant du manque de sang-froid de leur adversaire réunionnais, les coéquipières de Sheila Hiraldo ont égalisé à 8 secondes du terme avant de se montrer plus efficaces aux tirs aux buts. Défaites la saison passée dans cette même opposition, elles obtiennent cette fois le titre de championnes outremer.

Rien n’aura pu les arrêter, pas même Leïla Lejeune. La championne du monde 2003, pourtant auteur d’un match quasi-parfait symbolisé par son 10/13 aux tirs, a craqué en fin de match, en recevant un carton rouge pour sa troisième exclusion temporaire. Sans elle, ses coéquipières n’ont pas su quoi faire, perdant la balle après une dizaine de secondes de possession avant de se faire égaliser.

Jusqu’à ces cinquante dernières secondes pourtant, la Case Cressonnière a fait le match qu’il fallait. Mené par son trio infernal Ducap-Sbabady-Lejeune, 20 buts à elles trois, le club réunionnais a été devant quasiment tout le temps, et l’absence de Stéphanie Ludwig ne semblait pas le perturber plus que ça. Dans les buts, Davina Lowinsky maintenant son équipe en tête en multipliant les arrêts.

Mais en face, les Guadeloupéennes avaient le mérite de ne pas lâcher. Sous l’impulsion de Sheila Hiraldo Cepeda, montée sur ressorts, elles recollaient toujours, trouvaient la force de récupérer les balles renvoyées par la gardiennes adverse. Une confiance énorme qui aura permis ce retour fou, là où toutes les autres équipes auraient flanché. Et qui les aura accompagnées pour marquer leurs quatre pénaltys, là où leur adversaires commettaient deux erreurs (un poteau, une faute de pied).

Epuisées par ce combat, les Intrépides auront du mal à tenir la comparaison face à Achenheim, dans la finale de Nationale 1. Mais qu’importe, le titre revient en Guadeloupe après deux ans en Réunion.

Les réactions
Leïla Lejeune, capitaine de la Case : « Nous avons manqué d’expérience alors que nous avions fait le plus dur. Le bilan du tournoi reste largement positif, nous avons bien joué, mais le meilleur a gagné cette finale. En gagnant tous nos matchs de quinze buts dans le championnat réunionnais, ce n’est pas facile de se préparer pour ce genre d’évènements. »
Olivier Orfèvres, entraîneur des Intrépides : « Le mot d’ordre de l’équipe était de mourir pour la patrie guadeloupéenne. Nous avons montré une condition physique énorme, mais c’est nécessaire dans notre championnat. Ensuite nous avons pris en stricte Lejeune et récupéré les ballons pour égaliser. Nous allons jouer avec les mêmes valeurs en finale samedi, sur un match, nous pouvons le faire. »
Sheila Hiraldo, meilleure marqueuse de Ste Anne : « Nous avons beaucoup travaillé pour ce tournoi, c’est fantastique. Le groupe est uni, très discipliné, et nous avons eu un peu de réussite quand il fallait. Mais nous avons toujours eu confiance en nous. Ce sera dur samedi mais nous allons y croire. »

A Paris, Coubertin
Finale féminine
Jeudi 13 juin à 18h00
Intrépide Ste Anne – Case Cressonnière : 29-27 (a.p.) (Fin du temps : 25-25, Mi-temps : 11-12).

Arbitres : MM. Bruneau et Boireau.

Pénaltys
Pour Ste Anne. Réussis : Pioche, Padou, Hiraldo, Duverceau.
Pour la Case. Réussis : Ducap, Livavate. Manqués : Duba, Nice.

Intrépide Ste Anne
Gardiennes : Culit (40 min., 8 arrêts), Outar (20 min., 3 arrêts), Coindre.
Joueuses : Orfèvres (4/9 dt 1/3 pen.), Padou, Perrot (1/4), Trèfle, Touffette (1/2), Jouan (2/4), Salin (1/3), Glissant (5/5), Duverceau (3/4), Pioche, Hiraldo Cepeda (8/16 dt 1/1 pen.).
Entraîneur : Olivier Orfèvres.

Case Cressonnière
Gardiennes : Bardel-Lowinsky (60 min., 17 arrêts dt 1/3 pen.), Mardaye.
Joueuses : Liavate (1/1), Lejeune (10/13 dt 2/2 pen.), Vingadassalom (0/1), Duba, Ducap (5/9), Sautron, Nice (3/6), Mathilde (1/1), Sababady (5/10), Serveaux (0/1).
Entraîneur : Laurent Vincente.


Le Réveil sportif complète le podium féminin

Dans la petite finale, Le Réveil Sportif de Martinique a pris le meilleur sur le Geldar de Kourou au bout du suspense (22-21). Et les coéquipières de Naima Thaly (6 buts) reviennent de loin. Archi-dominées en début de match, elles accusaient cinq buts de retard après 8 petites minutes de jeu (6-1), incapables de stopper l’excellente Mounier (4 buts déjà). Sous l’impulsion de leur gardienne, Elisabeth Six, les Martiniquaises revenaient progressivement (12-9 au repos, puis 13-11).

C’était au tour des Guyanaises de perdre des balles et de manquer de solutions en attaque, pendant que Johanna Liroy, d’un triplé, plaçait son équipe aux commandes (16-18, 47e). Par trois contres, le Geldar de Kourou repassait en tête (20-19, 52e).
Plus sereines, les Martiniquaises se montraient reines du money-time : arrêt de Six à l’aile, but de Zidée à 40 secondes du terme, et pénalty bloqué par l’impeccable Six. Troisièmes de  ces finales outremer, les filles du Réveil Sportif défieront Beauvais samedi pour le titre de Nationale 3 féminine.

A Paris, Coubertin
Match pour la 3e place
Jeudi 13 juin à 16h00
Geldar de Kourou – Réveil sportif : 21-22 (Mi-temps : 12-9)

Arbitres : MM. Cailasson et Vandomel.

Geldar de Kourou
Gardienne : Gaëlle Ruffinel (60 min. 10 arrêts dt 1/4 pen.)
Joueuses : William, Miraca, Louvrier Sainte Mary, Montabord (0/1), Coelho (2/4), Galimon (1/4), Cazal (5/9), M. Zulemaro (1/6), Thérèse, Marie-Joseph (3/4), Mounier (9/18 dt 4/6 pen.), K. Zulemaro, Mais (0/2).
Entraîneur : Catherine Palma-Lafosse.

Réveil sportif
Gardiennes : Six (60 min., 7 arrêts dt 2/5 pen.), Cyrille.
Joueuses : Bivard (1/4), Jean-Philippe (2/7 dt 1/2 pen.), Daphné (1/5), Zidée (4/10), Yokessa (1/3), Thaly (6/10 dt 1/1 pen.), Jaune, Liroy (4/5), Sigere (3/3 dt 1/1 pen.), Moutama, Thobor, Piéjos (0/1).
Entraîneur : Francky Paschal.

Château-Morange et Sainte-Anne champions outremer 

France

vendredi 14 juin 2013 - © Pierre Menjot

 9 min 57 de lecture

Château-Morange (Réunion) chez les hommes et les Intrépides de Ste Anne (Guadeloupe) chez les filles ont été sacrées champions des DOM-TOM jeudi dans l’enceinte de Coubertin. Du combat physique, du suspense, des jolis buts et une ambiance incroyable ont régalé les spectateurs pendant trois jours, avant les finales nationales samedi.  

Les reportages photo de Céline Dély en bas de page

La Réunion ne terminera pas fanny. Peu après la défaite de la Case Cressonnière chez les filles (voir plus bas), les garçons de Château-Morange ont tenu leur rang face à Ste Anne, pourtant ambitieux. Les tenants du titre conservent donc la suprématie outremer et espèrent désormais un deuxième titre consécutif de champion de France, s’ils s’imposent samedi face à Rouen.

Les Réunionnais étaient un peu mieux armés dans tous les domaines. Plus expérimentés d’abord, avec leur entraîneur Fabrice Payet (passé par le PSG et Conflans) et le capitaine Coindevel, aperçu sur les terrains de Saint-Raphaël, Villeurbanne et Libourne. Plus solides en défense, aussi, autour de la montagne Didier Permaye, facilement trois chiffres sur la balance. Et plus talentueux, sans doute, à l’image de Frédéric Budel ultra-efficace en contre tout le match et auteur d’un impressionnant 13/14 aux tirs.

Devant quasiment pendant une heure, les Verts ont dû se défaire de Martiniquais accrocheurs. Dans le sillage de son gardien  François Jabol, impeccable en début de match, Ste Anne faisait jeu égal avec le champion de France en titre. En défense, le combat physique était impressionnant, en témoigne le duel entre le pivot Permaye et son défenseur Mormin, nourri à la même cantine. En attaque, Vincent Jean répondait aux contres de Brudel et le mano a mano semblait parti pour durer (9-9, 10-10, 12-12…).

Juste avant la pause, les Bleus allaient pourtant craquer. Pascal Françoise-Joseph, le gardien réunionnais, transpercé et transparent jusque-là, sortait trois arrêts conclus par trois contres de Pajaniandy, et Château-Morange basculait en tête (13-17). Les hommes de Payet appliquaient la même recette « défense-montée de balle » en deuxième période, creusant alors l’écart régulièrement (17-23, 41e, puis 18-25, 46e). La double-stricte martiniquaise tentée en fin de match ne changeait rien : la Réunion reste reine des Dom-Tom chez les masculins, avant d’être peut-être celle de France.

Les réactions :
Christophe Coindevel, capitaine réunionnais : « Le premier objectif est rempli, maintenant il y a un titre à défendre samedi. Ce sera moins une boucherie que face à Ste Anne. Notre groupe travaille ensemble depuis 5-6 ans, avec chaque fois des recrues qui viennent apporter leurs qualités. Nous jouerons libérés face à Rouen. »
Fabrice Payet, entraîneur de Château-Morange : « C’était un gros match défensif. Nous avons eu du mal à contenir leur pivot en première mi-temps, mais dès que nous avons pu récupérer des ballons, nos contre-attaques ont fait la différence. L’expérience de l’an dernier nous a servi. L’équipe n’a jamais paniqué car nous avons une grande confiance en nous. Maintenant, ce sera dur contre Rouen. »
Francis Jabol, capitaine de Ste Anne : « Nous avons bien joué tout le match mais nous sommes tombés sur une très bonne équipe de la Réunion. On savait qu’en perdant des ballons on se ferait punir mais ils ont gagné le combat physique. Maintenant on va bien se reposer pour la finale de samedi. 

A Paris
Finale masculine
Jeudi 13 juin à 20h00
Ste Anne Cap 110 – Château-Morange : 28-34 (Mi-temps : 13-17)

Ste Anne Cap 110
Gardiens : Jabol (30min., 4 arrêts), Doret (30 min., 4 arrêts dt 1/3 pen)
Joueurs : Thomasi (4/6), Villet (2/3), Octave (0/2 pen.), Lange (5/7), Sutty (2/4), Charloton, Valmery (1/1), Mourlon (1/1), Gourtaud (2/4), Delos (2/3 dt 1/1 pen.), Jean (6/16 dt 1/2 pen.), Mormin (3/3).
Entraîneur : Martial Angeon.

Château-Morange
Gardiens : Françoise (30 min., 4 arrêts), Dejean (30min., 8 arrêts dt 2/3 pen.)
Joueurs : Kepler, Latchimy (4/7), Servantes (1/2), Payet (1/2), Coindevel (3/8 dt 0/1 pen.), Pajaniandy (6/6 dt 2/2 pen.), Gonzalez Masso (2/3), Cafane, Ribotte, Budel (13/14), Arthur (2/5 dt 1/1 pen.), Permaye (2/3).
Entraîneur : Fabrice Payet.


Finale féminine : Sainte Anne, intrépide jusqu’au bout

Elles reviennent de nulle part. Menées de deux buts à 50 secondes de la fin, les Intrépides de Ste Anne ont fait honneur à leur nom, « à leur patrie guadeloupéenne » dira même leur coach. Profitant du manque de sang-froid de leur adversaire réunionnais, les coéquipières de Sheila Hiraldo ont égalisé à 8 secondes du terme avant de se montrer plus efficaces aux tirs aux buts. Défaites la saison passée dans cette même opposition, elles obtiennent cette fois le titre de championnes outremer.

Rien n’aura pu les arrêter, pas même Leïla Lejeune. La championne du monde 2003, pourtant auteur d’un match quasi-parfait symbolisé par son 10/13 aux tirs, a craqué en fin de match, en recevant un carton rouge pour sa troisième exclusion temporaire. Sans elle, ses coéquipières n’ont pas su quoi faire, perdant la balle après une dizaine de secondes de possession avant de se faire égaliser.

Jusqu’à ces cinquante dernières secondes pourtant, la Case Cressonnière a fait le match qu’il fallait. Mené par son trio infernal Ducap-Sbabady-Lejeune, 20 buts à elles trois, le club réunionnais a été devant quasiment tout le temps, et l’absence de Stéphanie Ludwig ne semblait pas le perturber plus que ça. Dans les buts, Davina Lowinsky maintenant son équipe en tête en multipliant les arrêts.

Mais en face, les Guadeloupéennes avaient le mérite de ne pas lâcher. Sous l’impulsion de Sheila Hiraldo Cepeda, montée sur ressorts, elles recollaient toujours, trouvaient la force de récupérer les balles renvoyées par la gardiennes adverse. Une confiance énorme qui aura permis ce retour fou, là où toutes les autres équipes auraient flanché. Et qui les aura accompagnées pour marquer leurs quatre pénaltys, là où leur adversaires commettaient deux erreurs (un poteau, une faute de pied).

Epuisées par ce combat, les Intrépides auront du mal à tenir la comparaison face à Achenheim, dans la finale de Nationale 1. Mais qu’importe, le titre revient en Guadeloupe après deux ans en Réunion.

Les réactions
Leïla Lejeune, capitaine de la Case : « Nous avons manqué d’expérience alors que nous avions fait le plus dur. Le bilan du tournoi reste largement positif, nous avons bien joué, mais le meilleur a gagné cette finale. En gagnant tous nos matchs de quinze buts dans le championnat réunionnais, ce n’est pas facile de se préparer pour ce genre d’évènements. »
Olivier Orfèvres, entraîneur des Intrépides : « Le mot d’ordre de l’équipe était de mourir pour la patrie guadeloupéenne. Nous avons montré une condition physique énorme, mais c’est nécessaire dans notre championnat. Ensuite nous avons pris en stricte Lejeune et récupéré les ballons pour égaliser. Nous allons jouer avec les mêmes valeurs en finale samedi, sur un match, nous pouvons le faire. »
Sheila Hiraldo, meilleure marqueuse de Ste Anne : « Nous avons beaucoup travaillé pour ce tournoi, c’est fantastique. Le groupe est uni, très discipliné, et nous avons eu un peu de réussite quand il fallait. Mais nous avons toujours eu confiance en nous. Ce sera dur samedi mais nous allons y croire. »

A Paris, Coubertin
Finale féminine
Jeudi 13 juin à 18h00
Intrépide Ste Anne – Case Cressonnière : 29-27 (a.p.) (Fin du temps : 25-25, Mi-temps : 11-12).

Arbitres : MM. Bruneau et Boireau.

Pénaltys
Pour Ste Anne. Réussis : Pioche, Padou, Hiraldo, Duverceau.
Pour la Case. Réussis : Ducap, Livavate. Manqués : Duba, Nice.

Intrépide Ste Anne
Gardiennes : Culit (40 min., 8 arrêts), Outar (20 min., 3 arrêts), Coindre.
Joueuses : Orfèvres (4/9 dt 1/3 pen.), Padou, Perrot (1/4), Trèfle, Touffette (1/2), Jouan (2/4), Salin (1/3), Glissant (5/5), Duverceau (3/4), Pioche, Hiraldo Cepeda (8/16 dt 1/1 pen.).
Entraîneur : Olivier Orfèvres.

Case Cressonnière
Gardiennes : Bardel-Lowinsky (60 min., 17 arrêts dt 1/3 pen.), Mardaye.
Joueuses : Liavate (1/1), Lejeune (10/13 dt 2/2 pen.), Vingadassalom (0/1), Duba, Ducap (5/9), Sautron, Nice (3/6), Mathilde (1/1), Sababady (5/10), Serveaux (0/1).
Entraîneur : Laurent Vincente.


Le Réveil sportif complète le podium féminin

Dans la petite finale, Le Réveil Sportif de Martinique a pris le meilleur sur le Geldar de Kourou au bout du suspense (22-21). Et les coéquipières de Naima Thaly (6 buts) reviennent de loin. Archi-dominées en début de match, elles accusaient cinq buts de retard après 8 petites minutes de jeu (6-1), incapables de stopper l’excellente Mounier (4 buts déjà). Sous l’impulsion de leur gardienne, Elisabeth Six, les Martiniquaises revenaient progressivement (12-9 au repos, puis 13-11).

C’était au tour des Guyanaises de perdre des balles et de manquer de solutions en attaque, pendant que Johanna Liroy, d’un triplé, plaçait son équipe aux commandes (16-18, 47e). Par trois contres, le Geldar de Kourou repassait en tête (20-19, 52e).
Plus sereines, les Martiniquaises se montraient reines du money-time : arrêt de Six à l’aile, but de Zidée à 40 secondes du terme, et pénalty bloqué par l’impeccable Six. Troisièmes de  ces finales outremer, les filles du Réveil Sportif défieront Beauvais samedi pour le titre de Nationale 3 féminine.

A Paris, Coubertin
Match pour la 3e place
Jeudi 13 juin à 16h00
Geldar de Kourou – Réveil sportif : 21-22 (Mi-temps : 12-9)

Arbitres : MM. Cailasson et Vandomel.

Geldar de Kourou
Gardienne : Gaëlle Ruffinel (60 min. 10 arrêts dt 1/4 pen.)
Joueuses : William, Miraca, Louvrier Sainte Mary, Montabord (0/1), Coelho (2/4), Galimon (1/4), Cazal (5/9), M. Zulemaro (1/6), Thérèse, Marie-Joseph (3/4), Mounier (9/18 dt 4/6 pen.), K. Zulemaro, Mais (0/2).
Entraîneur : Catherine Palma-Lafosse.

Réveil sportif
Gardiennes : Six (60 min., 7 arrêts dt 2/5 pen.), Cyrille.
Joueuses : Bivard (1/4), Jean-Philippe (2/7 dt 1/2 pen.), Daphné (1/5), Zidée (4/10), Yokessa (1/3), Thaly (6/10 dt 1/1 pen.), Jaune, Liroy (4/5), Sigere (3/3 dt 1/1 pen.), Moutama, Thobor, Piéjos (0/1).
Entraîneur : Francky Paschal.

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