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Mondial Juniors: L'Egypte ne ressemble en rien à un faire-valoir

International

mardi 23 juillet 2013 - © Yves Michel

 17 min 18 de lecture

Après avoir déposé les Allemands au pied des quarts de finale, les Français vont donc retrouver l’Egypte qui de son côté, a éliminé la Bosnie, l’équipe du pays hôte. Dans la difficulté puisque ce 8ème a été le seul à se terminer en prolongations.  Les Français partiront désormais favoris ! Mais attention, les Egyptiens ont des arguments à opposer.

De notre envoyé spécial en Bosnie, Yves Michel

Les Egyptiens sont sortis d’une poule très relevée (Suède, Brésil, Espagne). Les Espagnols par exemple s’en souviennent très bien. C’était leur entrée dans la compétition et ils ont été tenus en échec (28-28) au cours d’un match que leur adversaire  a terminé le pied sur l’accélérateur. En effet, la Rojita pensait avoir fait le nécessaire puisqu’elle menait de 4 buts à 7 minutes du terme. Elle a tout simplement encaissé un 2-6, la contraignant à partager les points. « Leur jeu repose sur une grosse défense, explique le futur usamiste Juanjo Fernandez. Ils ont un très bon gardien qui parait un peu lourd mais qui est très tonique. Tout ou presque passe par leur demi-centre qui est également un bon tireur. Il est très efficace sur les un contre un. Les arrières latéraux jouent pas mal avec leurs ailiers. Pour repousser l’adversaire, les Egyptiens n’hésitent pas à être à la limite et se font souvent sanctionner. Contre la France, je pense que l’impact physique sera important. Nous n’avons pas pu les battre, cela veut dire que nous n’avions pas la solution. C’est aux Français de la trouver. »  On s'en serait douté, cette formation méditerranéenne cultive un certain atypisme. Denis Serdarevic qui dans les buts de la Bosnie en a fait les frais en perdant l’ultime confrontation en 8ème de finale, reste prudent. Sans être toutefois impressionné, le portier  toulousain a tenu à donner quelques clés à ses potes tricolores. «On a du vous le dire, leur défense est très solide avec un gardien imposant qui capte tous les tirs au près. Ils font systématiquement deux changements entre l’attaque et la défense. Ils jouent avec un numéro 3 avancé qui cherche à couper la circulation du ballon. En attaque, ils laissent surtout faire leurs latéraux qui trouvent souvent le pivot. Un gars assez costaud qui a une grande mobilité. Il faut l’avoir à l’œil. Leur faiblesse, c’est qu’ils peuvent perdre beaucoup de ballons en attaque sur des passages en force ou refus de jeu. Comme mes copains ont une défense agressive, ça va les perturber. » Les Français sont prévenus mais comme désormais plus rien ne semble vouloir les arrêter, l’Egypte fait partie de ces équipes à leur portée.

L’erreur à ne pas commettre serait d’aborder la rencontre pensant que la tâche sera aisée. L'attitude inverse leur a plutôt bien réussi face aux Allemands. Pourquoi ne pas persister dans cette voie ? Sans produire un handball haut de gamme avec de nombreuses fautes techniques (14) et pas mal de 2 minutes (6), ils sont parvenus à maîtriser le sujet allemand. En guerriers, ou comme le soulignait Rémi Desbonnet à l’issue de la rencontre, « à l’envie, capables de battre n’importe qui. » Dans cette catégorie d’âge, les deux équipes se sont rencontrées à quatre reprises (voir plus bas). Le seul succès des Egyptiens remonte à août 2010, à Singapour en demi-finale des Jeux Olympiques de la Jeunesse sur le plus faible des écarts (22-21). Les joueurs qui pour la plupart évoluent au Caire dans les clubs d’Etat (police, armée) ou dans les prestigieux Zamalek ou El Ahly avaient d’ailleurs remporté le titre olympique. Pour être complet et parfaire le petit manuel illustré de "Tout savoir sur l’Egypte juniors", la dernière appréciation émane de Nikola Portner, battu par ces mêmes pharaons d’un but pour la 5-6 lors du Mondial jeunes 2011. « Les Egyptiens sont d’excellents acteurs, pour simuler, ils sont très bien entraînés. » Sous-entendu par le portier helvète, les Français notamment ceux qui ont le sang chaud, ne devront pas tomber dans le piège de la provocation.   

les France - Egypte  (92-93)

16/02/2009

champ. Méditerranéens cadets

21-15

23/02/2010

champ. Méditerranéens jeunes

29-23

24/08/2010

Jeux Olympiques Jeunesse

21-22

15/08/2011

Mondial Jeunes (Argentine)

32-27

 Les quarts de finale - Mondial Juniors 2013 (Zetra-Sarajevo) 

France - Egypte

13h30

Pays Bas - Suède

16h00

Espagne - Suisse

18h30

Croatie - Brésil

21h00

Tous les favoris ne sont pas au rendez-vous, loin de là.

Ces 8èmes de finale ont fait pas mal de casse parmi les favoris et les enseignements sont multiples. Il se confirme que le groupe C était bien le plus faible des quatre puisque aucune des six équipes présentes se sont qualifiées pour les quarts. La surprise est venue de la Slovénie, éliminée par le Brésil. Pourtant au complet, la formation des Hrastnik, Mackovsek, Sostaric, 3ème de l’Euro, l’an passé, n’a jamais mené au score, subissant les impacts de Patrianova and co et se cassant les dents sur l’excellent gardien Roney Franzini (18 arrêts à près de 49%).



Autre recalé de choix, le Danemark, le champion du Monde jeunes, il y a deux ans. On ne reviendra pas sur la désaffection des jeunes danois détournés par leur club de la sélection nationale. Le Danemark avait terminé avec un maximum de succès en tête de son groupe et avait de solides arguments à faire valoir. Comme les Allemands face aux Français, les Nordiques sont tombés sur des petits suisses qui se sont mis ventre à terre pour obtenir ce qu’ils n’auraient jusque-là jamais espéré. Dans cette équipe helvète, tout parait réglé comme une partition musicale, pas de mot ni trop haut ni trop véhément, une gestion saine. A la Suisse quoi ! Sauf qu’après le revers (sans conséquence pour la suite) face au Qatar, l'entraîneur Michael Suter pourtant si réservé, a piqué une colère, relayé par les tauliers du groupe que sont Fabio Baviera le patron de la défense, Stefan Huwyler, l’arrière gauche et… l’inévitable Nikola Portner. Face aux Danois, c’est lui qui a montré la voie (16 arrêts), bien épaulé par Luka Maros (notre photo), une perle de 19 ans, déjà membre de l’équipe de Suisse A, espoir de l’Amicitia Zurich (mais au train où vont les choses, il ne va pas y faire long feu) qui a dégoûté les défenseurs adverses. Dix buts à 67% et une passe décisive ! La Suisse s’engage dans un nouveau défi. Après avoir dégommé les champions du Monde, il lui faut écarter, le champion d’Europe espagnol.

L’Espagne tiens ! Et son jovial mentor Alberto Suarez qui s’est fait quelques cheveux ces derniers jours après un nul face à l’Egypte et la déroute par dix buts d’écart face à la Suède. Privée depuis fin juin et un match contre… la France (à l’Airport Trophy en Suisse) du champion du monde A, Aitor Arino et ménageant au maximum son pivot Nacho Plaza, meilleur sur le poste au Mondial jeunes et qui est en délicatesse avec le genou (entorse). En 8ème, face à la Hongrie, la Rojita a véritablement déroulé, n’a déploré aucun blessé et tout l’effectif a été utilisé. Les Espagne-Suisse sont nombreux au niveau de cette génération. Le dernier, c’était en juin dernier près de Zurich et les camarades de Victor Saez Lozano (en photo - meilleur buteur contre les Hongrois avec un 10/12) s’étaient chichement imposés, 25-22.

Autre révélation de ce Mondial, les Pays Bas. Les "Orange" s’étaient déjà signalés en éliminant assez nettement l’Islande (37-23) en qualif de ce Mondial. L’organisation du handball néerlandais est ainsi faite que les joueurs préparent l’échéance bosniaque depuis le… 7 avril dernier ! La fédération a mis le paquet et a permis à l’entraîneur de brasser quelques 31 joueurs dans les différents stages qu’il a pu organiser. En mai, une short-list avec 17 noms a été dressée et des matches amicaux notamment contre l’Allemagne (dont un perdu seulement d’un but) ont été programmés. Issus d’un groupe où Allemagne et Croatie ont dominé les débats, les partenaires de Dario Polman (notre photo - maître à jouer de cette équipe et meilleur buteur avec 27 réalisations) ont fait le nécessaire pour laisser au moins deux équipes (Qatar et Algérie) derrière eux. A la différence de buts, ils ont même réussi à passer la Suisse et ont eu un 8ème plus à leur portée. La Serbie, repêchée après les qualifs, est cette fois-ci apparue usée, ce dont les Néerlandais ont profité en menant à la marque durant toute la rencontre. Ils se sont offerts le luxe d’un petit coup de sueur lorsqu’à 26-20 à 7 minutes du buzzer, les joueurs des Balkans leur ont passé un 0-5.

Concernant les autres 8èmes, la logique et la hiérarchie ont été respectées et les vainqueurs se sont même baladés. La Suède a étrillé l’Argentine (écart de 15 buts) qui a intelligemment (cette fois) fait souffler le futur Ivryen Pablo Simonet, douze buts de différence entre une imposante Croatie et une Tunisie qui a largement rempli son contrat en atteignant ce niveau.  

Mondial Juniors: L'Egypte ne ressemble en rien à un faire-valoir 

International

mardi 23 juillet 2013 - © Yves Michel

 17 min 18 de lecture

Après avoir déposé les Allemands au pied des quarts de finale, les Français vont donc retrouver l’Egypte qui de son côté, a éliminé la Bosnie, l’équipe du pays hôte. Dans la difficulté puisque ce 8ème a été le seul à se terminer en prolongations.  Les Français partiront désormais favoris ! Mais attention, les Egyptiens ont des arguments à opposer.

De notre envoyé spécial en Bosnie, Yves Michel

Les Egyptiens sont sortis d’une poule très relevée (Suède, Brésil, Espagne). Les Espagnols par exemple s’en souviennent très bien. C’était leur entrée dans la compétition et ils ont été tenus en échec (28-28) au cours d’un match que leur adversaire  a terminé le pied sur l’accélérateur. En effet, la Rojita pensait avoir fait le nécessaire puisqu’elle menait de 4 buts à 7 minutes du terme. Elle a tout simplement encaissé un 2-6, la contraignant à partager les points. « Leur jeu repose sur une grosse défense, explique le futur usamiste Juanjo Fernandez. Ils ont un très bon gardien qui parait un peu lourd mais qui est très tonique. Tout ou presque passe par leur demi-centre qui est également un bon tireur. Il est très efficace sur les un contre un. Les arrières latéraux jouent pas mal avec leurs ailiers. Pour repousser l’adversaire, les Egyptiens n’hésitent pas à être à la limite et se font souvent sanctionner. Contre la France, je pense que l’impact physique sera important. Nous n’avons pas pu les battre, cela veut dire que nous n’avions pas la solution. C’est aux Français de la trouver. »  On s'en serait douté, cette formation méditerranéenne cultive un certain atypisme. Denis Serdarevic qui dans les buts de la Bosnie en a fait les frais en perdant l’ultime confrontation en 8ème de finale, reste prudent. Sans être toutefois impressionné, le portier  toulousain a tenu à donner quelques clés à ses potes tricolores. «On a du vous le dire, leur défense est très solide avec un gardien imposant qui capte tous les tirs au près. Ils font systématiquement deux changements entre l’attaque et la défense. Ils jouent avec un numéro 3 avancé qui cherche à couper la circulation du ballon. En attaque, ils laissent surtout faire leurs latéraux qui trouvent souvent le pivot. Un gars assez costaud qui a une grande mobilité. Il faut l’avoir à l’œil. Leur faiblesse, c’est qu’ils peuvent perdre beaucoup de ballons en attaque sur des passages en force ou refus de jeu. Comme mes copains ont une défense agressive, ça va les perturber. » Les Français sont prévenus mais comme désormais plus rien ne semble vouloir les arrêter, l’Egypte fait partie de ces équipes à leur portée.

L’erreur à ne pas commettre serait d’aborder la rencontre pensant que la tâche sera aisée. L'attitude inverse leur a plutôt bien réussi face aux Allemands. Pourquoi ne pas persister dans cette voie ? Sans produire un handball haut de gamme avec de nombreuses fautes techniques (14) et pas mal de 2 minutes (6), ils sont parvenus à maîtriser le sujet allemand. En guerriers, ou comme le soulignait Rémi Desbonnet à l’issue de la rencontre, « à l’envie, capables de battre n’importe qui. » Dans cette catégorie d’âge, les deux équipes se sont rencontrées à quatre reprises (voir plus bas). Le seul succès des Egyptiens remonte à août 2010, à Singapour en demi-finale des Jeux Olympiques de la Jeunesse sur le plus faible des écarts (22-21). Les joueurs qui pour la plupart évoluent au Caire dans les clubs d’Etat (police, armée) ou dans les prestigieux Zamalek ou El Ahly avaient d’ailleurs remporté le titre olympique. Pour être complet et parfaire le petit manuel illustré de "Tout savoir sur l’Egypte juniors", la dernière appréciation émane de Nikola Portner, battu par ces mêmes pharaons d’un but pour la 5-6 lors du Mondial jeunes 2011. « Les Egyptiens sont d’excellents acteurs, pour simuler, ils sont très bien entraînés. » Sous-entendu par le portier helvète, les Français notamment ceux qui ont le sang chaud, ne devront pas tomber dans le piège de la provocation.   

les France - Egypte  (92-93)

16/02/2009

champ. Méditerranéens cadets

21-15

23/02/2010

champ. Méditerranéens jeunes

29-23

24/08/2010

Jeux Olympiques Jeunesse

21-22

15/08/2011

Mondial Jeunes (Argentine)

32-27

 Les quarts de finale - Mondial Juniors 2013 (Zetra-Sarajevo) 

France - Egypte

13h30

Pays Bas - Suède

16h00

Espagne - Suisse

18h30

Croatie - Brésil

21h00

Tous les favoris ne sont pas au rendez-vous, loin de là.

Ces 8èmes de finale ont fait pas mal de casse parmi les favoris et les enseignements sont multiples. Il se confirme que le groupe C était bien le plus faible des quatre puisque aucune des six équipes présentes se sont qualifiées pour les quarts. La surprise est venue de la Slovénie, éliminée par le Brésil. Pourtant au complet, la formation des Hrastnik, Mackovsek, Sostaric, 3ème de l’Euro, l’an passé, n’a jamais mené au score, subissant les impacts de Patrianova and co et se cassant les dents sur l’excellent gardien Roney Franzini (18 arrêts à près de 49%).



Autre recalé de choix, le Danemark, le champion du Monde jeunes, il y a deux ans. On ne reviendra pas sur la désaffection des jeunes danois détournés par leur club de la sélection nationale. Le Danemark avait terminé avec un maximum de succès en tête de son groupe et avait de solides arguments à faire valoir. Comme les Allemands face aux Français, les Nordiques sont tombés sur des petits suisses qui se sont mis ventre à terre pour obtenir ce qu’ils n’auraient jusque-là jamais espéré. Dans cette équipe helvète, tout parait réglé comme une partition musicale, pas de mot ni trop haut ni trop véhément, une gestion saine. A la Suisse quoi ! Sauf qu’après le revers (sans conséquence pour la suite) face au Qatar, l'entraîneur Michael Suter pourtant si réservé, a piqué une colère, relayé par les tauliers du groupe que sont Fabio Baviera le patron de la défense, Stefan Huwyler, l’arrière gauche et… l’inévitable Nikola Portner. Face aux Danois, c’est lui qui a montré la voie (16 arrêts), bien épaulé par Luka Maros (notre photo), une perle de 19 ans, déjà membre de l’équipe de Suisse A, espoir de l’Amicitia Zurich (mais au train où vont les choses, il ne va pas y faire long feu) qui a dégoûté les défenseurs adverses. Dix buts à 67% et une passe décisive ! La Suisse s’engage dans un nouveau défi. Après avoir dégommé les champions du Monde, il lui faut écarter, le champion d’Europe espagnol.

L’Espagne tiens ! Et son jovial mentor Alberto Suarez qui s’est fait quelques cheveux ces derniers jours après un nul face à l’Egypte et la déroute par dix buts d’écart face à la Suède. Privée depuis fin juin et un match contre… la France (à l’Airport Trophy en Suisse) du champion du monde A, Aitor Arino et ménageant au maximum son pivot Nacho Plaza, meilleur sur le poste au Mondial jeunes et qui est en délicatesse avec le genou (entorse). En 8ème, face à la Hongrie, la Rojita a véritablement déroulé, n’a déploré aucun blessé et tout l’effectif a été utilisé. Les Espagne-Suisse sont nombreux au niveau de cette génération. Le dernier, c’était en juin dernier près de Zurich et les camarades de Victor Saez Lozano (en photo - meilleur buteur contre les Hongrois avec un 10/12) s’étaient chichement imposés, 25-22.

Autre révélation de ce Mondial, les Pays Bas. Les "Orange" s’étaient déjà signalés en éliminant assez nettement l’Islande (37-23) en qualif de ce Mondial. L’organisation du handball néerlandais est ainsi faite que les joueurs préparent l’échéance bosniaque depuis le… 7 avril dernier ! La fédération a mis le paquet et a permis à l’entraîneur de brasser quelques 31 joueurs dans les différents stages qu’il a pu organiser. En mai, une short-list avec 17 noms a été dressée et des matches amicaux notamment contre l’Allemagne (dont un perdu seulement d’un but) ont été programmés. Issus d’un groupe où Allemagne et Croatie ont dominé les débats, les partenaires de Dario Polman (notre photo - maître à jouer de cette équipe et meilleur buteur avec 27 réalisations) ont fait le nécessaire pour laisser au moins deux équipes (Qatar et Algérie) derrière eux. A la différence de buts, ils ont même réussi à passer la Suisse et ont eu un 8ème plus à leur portée. La Serbie, repêchée après les qualifs, est cette fois-ci apparue usée, ce dont les Néerlandais ont profité en menant à la marque durant toute la rencontre. Ils se sont offerts le luxe d’un petit coup de sueur lorsqu’à 26-20 à 7 minutes du buzzer, les joueurs des Balkans leur ont passé un 0-5.

Concernant les autres 8èmes, la logique et la hiérarchie ont été respectées et les vainqueurs se sont même baladés. La Suède a étrillé l’Argentine (écart de 15 buts) qui a intelligemment (cette fois) fait souffler le futur Ivryen Pablo Simonet, douze buts de différence entre une imposante Croatie et une Tunisie qui a largement rempli son contrat en atteignant ce niveau.  

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