Ouverture de la saison 2013-2014 en LNH...
Un peu plus de trois mois après le sacre du Paris St Germain, le championnat de France de D1 masculine reprend son activité et le grandissime favori risque bien d’être celui de l’exercice écoulé. Comme c’est la tradition, le champion en titre ouvre la saison. Ce sera ce jeudi, en déplacement à Toulouse qui à l’image de Jérôme Fernandez, s’attend à passer une chaude soirée.
Qu’est-ce qui a changé sous le soleil ? Paris a rajouté la Ligue des Champions à son programme, l'effectif s'est renforcé en conséquence et avant même que le championnat n'ait commencé, la formation de Philippe Gardent est d’ores et déjà qualifiée d’intouchable sur le sol national. Du côté de Toulouse, les ambitions existent mais elles sont plus modestes. Les renforts ont été dosés et comme au PSG (c'est le seul point commun) sont tous arrivés de l'étranger. Des Balkans, avec le défenseur-arrière gauche Osmajic et l’ailier gauche Ilic, de l’autre côté des Pyrénées avec le gardien Perez de Vargas et l’arrière droit Montoro. Dans l'ensemble, la préparation a été intéressante avec des matches plus ou moins équilibrés puisque la palette est allée du FC Barcelone (finaliste de la LDC) à Billère (Pro D2).
Pour Paris, alors que tout se déroulait sans l’ombre d’un nuage, un grain de sable est venu se loger dans la belle mécanique. Non loin de la plage de Sousse samedi, Chambéry que personne n’attendait (car privé de quatre de ses cadres), a écarté les Parisiens de la finale du Trophée des Champions. Dire que cette contreperformance a agacé Philippe Gardent est un doux euphémisme. Dans le huis clos d'un vestiaire surchauffé, le technicien parisien n'a pas ménagé ses joueurs, dénonçant ce qui s'apparente à un trop plein d’assurance voire de suffisance.
Pour Toulouse, affronter Paris, c’est comme participer à une étape du Tour de France qui comporterait dans la même journée, l’ascension de l’Aubisque, de l'Aspin et du Tourmalet. Jérôme Fernandez est conscient de la tâche qui attend ses partenaires même si cette saison, le Fénix part avec de réelles ambitions.
Dans quelles dispositions se trouve Toulouse ?
L'état d'esprit est excellent, les nouveaux joueurs sont humainement très bien intégrés. Sportivement, c'est plus difficile pour certains. Angel Montoro par exemple, a plus de mal car il n'était pas habitué à tant de responsabilités. En revanche, les autres sont vraiment dans leur élément. Osmajic s'affirme comme patron de la défense, Ilic et Perez de Vargas ont mis très peu de temps à s'acclimater. Dans l'ensemble, le groupe est très équilibré et prend beaucoup de plaisir à travailler. Il n'y a pas eu de pépins physiques et on dispose d'un effectif au complet.
C'est important pour une bonne entame…
Oui, surtout qu'on joue les deux premiers de la saison dernière, d'entrée. Pendant la préparation, on a affronté des équipes de niveau différent. On s'en est plutôt bien tiré face à des adversaires réputés plus forts que nous.
Paris qui déboule à Toulouse reste sur une contreperformance…
Ils ont été impressionnants sur les rencontres de préparation avec notamment cette victoire en finale de l'EuroTournoi contre Veszprem et puis, il y a eu un petit couac au Trophée des Champions mais j'aurais préféré que le couac, ils l'aient jeudi. Là, j'ai l'impression qu'ils vont arriver très remontés et que cela risque d'être très compliqué pour nous non pas pour gagner mais pour suivre le rythme pendant au moins 60 minutes.
Paris et Dunkerque d'entrée, ce n'est pas trop tôt ?
Non pas forcément car quel que soit le moment de la saison, ces matches auraient été compliqués. Autant Paris, ce sera ardu, autant le déplacement à Dunkerque, je pense qu'il faut y aller avec beaucoup d'ambitions. Depuis deux ans, on fait de bonnes perfs chez eux et là, notre équipe monte en puissance. Il faut y aller pour les inquiéter.
Quelle est ta vision du championnat, cette saison ?
Je ne vais pas être original en disant que Paris sera devant. Après, j'attends de voir comment par exemple, Dunkerque va gérer les deux fronts sur lesquels ils sont engagés. Quand on participe pour la 1ère fois à la Ligue des Champions, cela bouffe beaucoup de jus sur le plan psychologique et inconsciemment, on met moins d'ingrédients sur le reste. Pendant les matches de poule, Dunkerque pourrait laisser quelques points en championnat et le regretter par la suite. Je ne les vois pas dauphins de Paris comme l'année dernière.
Qui sera le dauphin cette année ?
Montpellier. Ils n'ont que l'EHF à gérer sur le plan européen, le groupe est assez solide pour aller chercher cette 2ème place. Ensuite, Nantes, Chambéry et donc Dunkerque vont se battre pour la 3ème place.
Tu oublies St Raphaël qui a fait un bon recrutement….
Je ne les vois pas dans les cinq premiers. Comme on vise la 6ème place, on va se bagarrer avec eux. Et qui sait, peut-être que d'ici la fin de la saison, l'EHF accordera un billet supplémentaire et que cette 6ème place sera européenne. Il faudra viser entre 25 et 30 points pour y parvenir.
D'autres équipes peuvent tirer leur épingle du jeu ?
Bien sûr car tout le monde s'est bien renforcé ou a gardé l'effectif de l'année dernière en rajoutant une ou deux recrues. Sélestat par exemple, a fait une excellente acquisition avec le demi-centre monténégrin, Cesson, Ivry, Tremblay avec Seb Bosquet, ça peut être solide, même Nîmes qui n'a pas forcément de stars mais des éléments de qualité peut être très difficile à battre à domicile. Pour Dijon, cela risque d'être plus difficile. Aix a recruté mais je demande à voir.
FENIX TOULOUSE HANDBALL - PARIS ST GERMAIN HANDBALL
Pronostic : Paris St Germain
Arbitres:
PICHON STEVANN
REVERET LAURENT
Date et Heure :
Le 12/09/2013 A 20:45
Lieu :
Palais des Sports de Toulouse
3 rue Pierre Laplace - TOULOUSE
Lien Google Maps vers la salle
Laurie Delhostal est de retour à la maison !
Que tous ses fans soient rassurés ! Laurie Delhostal revient dans la famille du handball qu'elle avait quittée en février 2013 pour commenter la Formule 1 sur Canal+. Elle avait préféré à l'époque, la pointe de vitesse d'une Ferrari aux roucoulettes de Guigou ou les bruissements de gomme à l'entrée d'un virage aux parades de Dumoulin. La Drômoise originaire de St Vallier est tombée dans le jeu à 7 lorsqu'elle avait onze ans et a pratiqué pendant une dizaine d'années jusqu'à la fac à Paris avec (et c'est elle qui le dit) "une super bonne équipe qui gagnait tout !" Après des débuts télévisuels sur le basket-ball, elle renoue avec le hand en 2008 pour Orange sports puis dès 2011 pour la chaîne cryptée. La saison passée, Canal la lance en F1 et Laurie sillonne tous les circuits de la planète. Elle reviendra au hand cette saison mais alternera avec le sport automobile où elle dit s'éclater. Elle n'écumera pas la France comme par le passé mais restera en studio à Paris, pour présenter les soirées, mettre sur les rails le tandem Frédéric Brindelle-Grégory Anquetil et lancer quelques sujets préparés en amont. Laurie Delhostal ne dévoilera jamais si parmi les quatorze clubs de l'élite, elle a un petit chouchou. Enfin si ! Elle reste accrochée à ses racines et à une équipe où évoluent trois frangins de la Drôme. Mais discrète, elle n'en dira pas plus.
Toulouse-PSG handball sur Canal+ Sport, ce jeudi, prise d'antenne à 20h40