Suite de la 2ème journée en LNH.... Le petit ailier tunisien Aymen Toumi a marqué son entrée dans le championnat français en inscrivant huit buts au sein d'une équipe de Nantes victorieuse face à Sélestat. Après le succès à l'arrachée de Paris face à Chambéry et de Dunkerque sur Toulouse, Cesson en état de grâce à Nîmes, réussit un excellent début de saison. Tout comme St Raphaël et Montpellier.
Il a signé en lettres majuscules son entrée à Beaulieu. Aymen Toumi (notre photo de tête), nouvelle recrue de Nantes cette saison, avait raté le déplacement à Ivry à cause d’une cheville pas totalement consolidée. Pour ses débuts officiels face à Sélestat, le jeune international tunisien (23 ans) a véritablement marqué les esprits, inscrivant huit buts sur neuf tirs. Gaël Pelletier peut se frotter les mains. Le président du "H" avait été bien inspiré lorsqu’en plein mois de novembre 2012, il avait fait le déplacement jusqu’en Tunisie pour enrôler pour 3 ans, l'ailier droit de l’Etoile Sportive du Sahel. Cette performance d’un soir devra être confirmée mais l’intéressé lui-même ne se fait aucun souci sur ses capacités et surtout son envie de travailler et d'apprendre au sein de sa nouvelle équipe.
Aymen, on peut dire que le baptême du feu est plutôt réussi !
Oui, c’est vrai, c’est une immense joie mais je dois ma réussite à la qualité de mes partenaires. Ils ont su me mettre dans les conditions idéales pour aborder la rencontre mais aussi pour marquer tous ces buts. Michele (Skatar) par exemple m’a bien servi.
Tu avais imaginé une telle entrée ?
A vrai dire, avant le match, le docteur du club ne voulait pas que je joue. J’avais une inflammation à l’épaule gauche mais j’ai dialogué avec Thierry Anti et je l’ai convaincu de me faire confiance. J’avais travaillé à l’entraînement pour être présent lors de ce 1er match à domicile, il était hors de question que je passe à côté. Cela s’est bien passé, je suis vraiment très content.
Il va falloir confirmer…
Je suis ici pour travailler et surtout progresser. J’ai décidé de changer de cadre de vie, de m’éloigner de ma famille, d’être moins au soleil (rires) mais c’est un choix réfléchi. Je suis professionnel et je vais tout donner. Au niveau du jeu, c’est différent de ce que je connaissais. Le rythme est plus soutenu et le niveau technique est bien plus élevé. C’est un 1er match, je dois rester humble, il me faut être régulier. Le fait aussi qu’il y ait deux Tunisiens dans l’équipe (Mahmoud Gharbi et Marouène Maggaiez) facilite mon intégration.
Que d’étapes franchies en moins de deux ans !
Oui, c’est vrai avec la sélection A, j’ai gagné la CAN, j’ai participé aux Jeux Olympiques et au Mondial en Espagne. Je suis en France pour aller plus haut, comme mes autres amis de la génération 90/91 (les Tremblaysiens Chouiref et Boughamni). On représente la relève de notre pays et c’est un honneur de jouer dans le même championnat que Tej, Hmam, Touati et les autres.
Huit buts d’un coup, c'est ton record?
En France, oui ! (rires)... mais aux Jeux de Londres, j'avais marqué dix buts contre... la Grande-Bretagne. Au passage, je remercie Alain Portes de m’avoir fait confiance. C’est lui qui m’a lancé en sélection "A" à la Coupe d’Afrique (en 2012). C’est à ce niveau que j’ai pu me faire remarquer et ensuite, j’ai eu des contacts notamment avec Nantes. Je me sens très bien dans ce club mais j’ai encore beaucoup de chemin à faire.
Nantes qui devait se passer des services de Jorge Maqueda (entorse au genou) et d’Alberto Entrerrios (élongation) ne s’est jamais senti en danger face à Sélestat, prenant le large dès la 10ème minute (6-3). Les Alsaciens ont bien tenté de réagir mais en vain, bon nombre de tirs notamment en 1ère période vont buter sur Gorazd Skof, le gardien nantais (17-12 à la pause). A la reprise, les deux équipes ayant cafouillé quelques ballons, le score va longtemps se stabiliser avant que Sélestat ait l'espoir de recoller (22-20 à la 44ème) sous l'impulsion de Fred Beauregard et Arnaud Freppel (notre photo ci-dessus). En vain puisque les hommes de Thierry Anti grâce à deux buts d'affilée du héros tunisien de la soirée, vont reprendre le large sans jamais rien lâcher (32-27 score final).
Si Nantes peut être pour le moment satisfait de son recrutement, à St Raphaël, on ne l'est pas moins avec notamment la filière danoise. Face à Tremblay, Morten Olsen (notre photo) et son compère Alexander Lynngaard ont été les principaux animateurs d'une équipe varoise où les "historiques" comme Abily, Tomas et Caucheteux savent aussi se faire remarquer. Et quand devant ses buts, Djukanovic se montre quasi intraitable (12 arrêts), cela rend la tâche de l'adversaire encore plus difficile. Pourtant, Tremblay a fait la course en tête (8-9 à la 16ème), avant d'être rattrapé puis dépassé et gâchant ensuite de nombreuses occasions de recoller au score (15-14 à la pause). La reprise sera laborieuse des deux côtés, les fautes techniques succédant aux arrêts de gardiens (14 parades pour le Tremblaysien Ivan Gajic). C'est pourtant St Raphaël qui va se dégager en inscrivant un cinglant 4-0 (21-17 à la 40ème). Vers la fin, les Franciliens auront une nouvelle fois la possibilité de réduire conséquemment l'écart, sans pour autant y parvenir (29-26 score final). Les joueurs de Christian Gaudin engrangent leur 2ème succès à domicile d'affilée et leur 4ème point au classement. Pour Tremblay, c'est exactement le contraire. Le match de samedi face à Nîmes, fait déjà figure de quitte ou double.
Nîmes... parlons-en ! A la bodega du Parnasse, à l'issue de la rencontre perdue face à Cesson, la sangria avait un goût amer. Jamais les Gardois n'ont été en mesure d'offrir la réplique escomptée face à une bien surprenante équipe bretonne au sein de laquelle Igor Anic et son compère ex-nîmois Maxime Derbier (notre photo) ont pris beaucoup de plaisir (6 et 5 buts respectifs). Dans une rencontre où de part et d'autre, les deux gardiens ont souvent été à la rescousse (20 arrêts à 43% pour Idrissi, 19 pour Genty à 47% et un but inscrit !), Cesson a fait preuve de maîtrise collective et a fait parler le métier. En déficit de grands gabarits, Nîmes a notamment péché en défense et a trop perdu de ballons (12) pour espérer offrir à ses supporters, le 1er succès de la saison. Fait significatif, les protégés de Jérôme Chauvet n'ont mené qu'une seule fois au score (4-3 à la 10ème), les Bretons eux, n'ont jamais été en difficulté. Trois points sur quatre possibles récoltés en deux matches est une bonne opération pour les joueurs de David Christmann d'autant qu'ils devront affronter en suivant Paris, Nantes, Montpellier et St Raphaël. De quoi, vraiment s'étalonner. Pour Nîmes, sans tirer la sonnette d'alarme, le difficile apprentissage de l'élite continue. Les prochains déplacements à Tremblay et Dijon entrecoupés par la réception de Toulouse sont déjà dans les esprits des petits hommes verts.
Lorsqu’à l’ultime seconde du match entre Ivry et Pays d’Aix, Alexandros Vasilakis (notre photo) a hérité du pénalty qui pouvait faire basculer le score en faveur des Provençaux, l’arrière grec qui jusque-là ne s’était pas montré à son avantage, n’a pas eu l’ombre d’une hésitation et en deux gestuelles, a trompé le pourtant excellent F-X Chapon (20-21). Ivry qui avait été mené pendant presque toute la rencontre, pensait pouvoir réaliser le hold-up parfait avec une course-poursuite engagée en seconde période alors que la pause était largement en faveur des Aixois (7-12). D'ailleurs, ce sont encore grâce aux jeunes Mabire, Kolle, Zirn et Pablo Simonet (auteurs de 16 des 20 buts de l'équipe) que les Val-de-Marnais ont entretenu l’espoir et c’est dans ce second acte qu’ Aix a montré ses limites. « On se fait peur tout seul, reconnaissait l’entraîneur provençal Jérémy Roussel mais inévitablement on pouvait prévoir pareil scénario. Ivry est à la maison et retrouve son orgueil, il suffit de rater un ou deux shoots de suite, le public pousse et on commence à douter de la capacité à finir correctement. Pour ne pas douter, il faut punir quand on a l’occasion. N’empêche, c’est une victoire importante, sur le plan comptable par rapport à Ivry et moralement car l’équipe en avait besoin. » Enorme déception dans le camp d’en face qui enregistre son second revers en deux matches... à domicile. Contre Nantes, l’adversaire était plus costaud, contre Aix, c’est un concurrent direct au maintien qui emporte le 1er round. «On a dépensé trop d’énergie à revenir, analysait le pivot Mathieu Bataille. Le cœur et les tripes, quelquefois cela ne suffit pas. Je ne sais pas si c’est un manque de sérénité ou de confiance, c’est en tout cas un manque de responsabilité. Il y a de la fébrilité dans cette équipe. Un coup c’est l’attaque qui fait défaut, un coup, c’est la défense. Ces deux points perdus, il va falloir aller les rattraper quelque part. » A Toulouse, la semaine qui arrive ?
Quand dès la 6ème minute, Montpellier avait pris cinq buts d'avance sans en avoir concédé un seul et que Dijon courait déjà après le score, le public bourguignon commençait à se préparer à l'inconfort d'une soirée et d'un match à sens unique. C'était mal connaître les vertus inculquées depuis qu'il est né pour le handball par Denis Lathoud à ses joueurs. Relever la tête et surtout ne jamais rien lâcher. Les Dijonnais vont appliquer à la lettre la recette et parvenir à remonter (5-6 à la 10ème). De quoi secouer Montpellier qui apparemment avait besoin de ce petit coup de semonce pour se remettre sur les rails (7-13 à la 19ème). Les camarades d'Issam Tej (notre photo) avaient le match en main sans pour autant, se débarrasser du promu. Dijon restait à distance respectable mais constituait un danger potentiel (13-16 à la pause). C'est à l'usure que les Héraultais vont emballer le tableau d'affichage (16-23 à la 41ème). Les fautes techniques succédant aux sanctions, le jeu de part et d'autre va devenir brouillon. Malgré un dernier baroud des Dijonnais, le MAHB parvenait à préserver l'essentiel et enchaîner sur sa 2ème victoire d'affilée en championnat (22-26). Ce jeudi, c'est le premier test grandeur nature qui est proposé aux hommes de Patrice Canayer qui accueillent Nantes. Dijon continuera son apprentissage de l'élite en se déplaçant du côté de Chambéry.
PARIS S.G - CHAMBERY SAVOIE HB 30 - 29 (Mi-temps : 16-18)
Statistiques du match
Arbitres:
REIBEL DENIS
DENTZ THIERRY
Date et Heure :
Le 18/09/2013 à 20:45:00
Lieu :
Pierre de Coubertin
82, avenue Georges Lafont PARIS
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DUNKERQUE - FENIX TOULOUSE HANDBALL 31 - 27 (Mi-temps : 15-12)
Statistiques du match
Arbitres:
BOURGEOIS JEAN-FRANÇOIS
DENIS PATRICK
Date et Heure :
Le 18/09/2013 à 20:00:00
Lieu :
DEWERDT (Stade de Flandres)
Salle Dewert
Avenue de Rosendael DUNKERQUE
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HBC NANTES - SELESTAT 32 - 27 (Mi-temps : 17-12)
Statistiques du match
Arbitres:
DENIS PATRICK
BOURGEOIS JEAN-FRANÇOIS
Date et Heure :
Le 20/09/2013 à 20:30:00
Lieu :
BEAULIEU
RUE ANDRE TARDIEU NANTES
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SAINT RAPHAEL VHB - TREMBLAY 29- 26 (Mi-temps : 15-14)
Statistiques du match
Arbitres:
BOUNOUARA SAID
SAMI KHALID
Date et Heure :
Le 20/09/2013 à 20:00:00
Lieu :
PALAIS DES SPORTS
Rue des Châtaigniers ST RAPHAEL
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USAM NIMES GARD - CESSON RENNES 22 - 27 (Mi-temps : 10-12)
Statistiques du match
Arbitres:
BADER CLÉMENT
WEBER LOIC
Date et Heure :
Le 20/09/2013 à 20:30:00
Lieu :
Le Parnasse
Route de St Gilles
160 avenue du Languedoc NIMES
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DIJON BOURGOGNE H.B. - MONTPELLIER 22- 26 (Mi-temps : 13-16)
Statistiques du match
Arbitres:
MORENO JEAN-PIERRE
SERRANO MICHEL
Date et Heure :
Le 21/09/2013 à 20:30:00
Lieu :
Jean-Michel Geoffroy
17, rue Léon Mauris DIJON
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U.S IVRY HANDBALL - PAYS AIX 20 - 21 (Mi-temps : 7-12)
Statistiques du match
Arbitres:
BUY OLIVIER
DUCLOS SEBASTIEN
Date et Heure :
Le 21/09/2013 à 20:00:00
Lieu :
Gymnase Auguste Delaune
16 rue Robespierre IVRY SUR SEINE