À regarder le classement actuel de la D2F, il est vrai qu’à Lomme-Lille Métropole Handball (LLMH), on se demande quel est le réel état d’esprit. La question est facile mais la réponse de Benjamin Schmidt, l’entraîneur des Lommoises, est nette : « La catastrophe sur le plan comptable est réelle mais, par contre, sur la manière de faire les choses, c’est négatif. » Benjamin fait pleinement confiance à son groupe. « On avance tous les jours. Notre problème, c’est le temps qu’il nous manque. Pour exemple à Cannes, l’encadrement du club local a été soulagé par le buzz de fin de match. Il nous manque toujours quelques minutes. Il s’agit de moments douloureux qui font que c’est compliqué pour nous. »

Pour exemple, explique-t-il, lundi soir, au retour de Cannes, il n’y a eu aucune défection de joueuses pour l’entraînement. Le problème lommois est de trouver une des clefs pour gagner un premier match. « Il ne faudrait tout de même pas oublier qu’on a changé plus de 50 % de l’effectif et que 100 % des méthodes ont changé…  mais on maîtrise de plus en plus notre handball. J’attends notre première victoire avec impatience. »

Concernant le deuxième tour de Coupe de France qui se jouera dimanche à Maubeuge contre le Sambre-Avesnois handball, Benjamin Schmidt le considère comme un match de préparation à sa prochaine confrontation à Yutz, un ogre qui a gagné ses trois premiers matches. « Il nous faudra profiter de Sambre-Avesnois pour travailler notre jeu face à l’excellent pivot sambrien même s’il ne s’agira pas de la même configuration avec Yutz. »

Néanmoins, Benjamin Schmidt n’écarte pas l’éventuelle victoire en terre sambrienne : « On mettra à cœur tout le travail qu’on a réalisé pour essayer de gagner. Mais si on perd, ce ne sera pas la fin du monde. La Coupe de France permet de jouer à balles réelles des matches amicaux. Elle permet de garder son rythme. »

Jean-Pierre MALEWICZ pour