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LDC: Pour le PSG, la route est encore longue

Champion's League

dimanche 20 octobre 2013 - © Yves Michel

 6 min 1 de lecture

Pour la première fois de la saison, le PSG Handball n’abordait pas un match en tant que favori ! Accueillir la constellation de stars du Barca plaçait celle de Paris en outsider et au final, l’expérience, le talent mais surtout un collectif quasi sans faille pendant 1 heure auront eu raison des espoirs de victoire parisienne. Encore une fois, Paris n’aura pas su être performant sur l’heure de match complète ! Cette inconstance chronique pourrait finir par coûter cher au champion de France au moment du décompte final.

Et pourtant, l’entame de match était parisienne à 100% ! Patrice Annonay complètement dans son élément, allait écœurer ceux comme Tomas, Juanin & Co qui allaient s'approcher un peu trop près de sa zone. Conséquence immédiate, Hansen et Kopljar profitaient de ces ballons pour mettre un bon coup de bâton derrière les oreilles catalanes. Xavier Pascual était obligé de prendre son temps mort après seulement 7 minutes de jeu alors que Paris se baladait avec un somptueux 5-1 à la marque. "Je me doutais bien que Paris débuterait de cette façon, reconnaîtra l'entraîneur espagnol. Je n'ai pas attendu que cela se gâte et que l'écart prenne des proportions trop importantes pour revoir mes options de départ." Malheureusement pour les actions françaises, ce temps mort allait tout doucement changer la donne. Gurbindo en échec sur le côté droit cédait sa place à Kiril Lazarov et surtout un certain Nikola Karabatic ramenait peu à peu son équipe dans le sillage de Paris. Même si Daniel Narcisse jouait les Air France en classe luxe, si Mikkel Hansen lâchait le bras et le poignet tout en fulgurance et que Luc Abalo jouait les acrobates sur son aile, le Barca avait retrouvé ses esprits et la fin de la première période se jouait les yeux dans les yeux. Il fallait un exploit de Luc Abalo qui volait un ballon dans les mains espagnoles pour que Paris ne parte pas aux vestiaires avec un petit handicap (17-17).



Tout bascule dans le second acte

Le drame de Paris a été de ne pouvoir réciter deux fois de suite les mêmes 30 minutes. Dès la reprise, Barcelone prenait le pouvoir ! Danijel Saric se refaisait une santé après une première période un peu poussive et surtout à Paris certains refusaient le jeu qui s’ouvrait devant eux. Samuel Honrubia à l’aile, Marko Kopljar à droite, Igor Vori en pivot, les absences parisiennes se faisaient un peu trop nombreuses… "En début de 2ème mi-temps, soufflait Luc Abalo, on a perdu tout le bénéfice de ce qu'on avait réussi en 1ère. Quand on s'est rendu compte qu'on s'était trop éloigné d'eux au score, on s'est mis à courir contre la montre mais ils avaient déjà fait le nécessaire." De plus en plus haute, virant carrément à la 3-3 par moment, la défense concoctée par le sorcier Pascual mettait tous les Parisiens dans le rouge. Si Gabor Csaszar lançait quelques éclairs, si Mikkel Hansen trouvait encore la faille ou si Luc Abalo enchaînait les exploits, on sentait parfaitement la bascule du match. En face, les trajectoires se faisaient plus précises et rien ou presque n'était raté, Kiril Lazarov puis Siareh Rutenka (notre photo ci-dessous) enfilant les buts comme d’autres les perles et Nikola Karabatic mettant son engagement au service de la collectivité. Paris n’avait plus grand-chose à opposer, la défense catalane avait tué le match sous les ordres d’un Cédric Sorhaindo maître incontesté d'un bloc devenu si compliqué à traverser.                



"Nous sommes déçus bien-sûr, confiait Luc Abalo. On savait qu'ils étaient mieux préparés que nous mais cela n'explique pas tout. Il faudra revoir le match à la vidéo et le décortiquer. Il faut rapidement trouver ce qui nous perturbe et résoudre le problème car on a vraiment envie de gagner ces matches-là. Barcelone est une très grande équipe, je ne vais pas faire une comparaison avec 2011 lorsqu'ils ont gagné la Ligue des Champions, mais cette saison, je pense qu'ils peuvent à nouveau la remporter." Paris aura raté son premier grand rendez-vous en Champion’s League, mais il va lui falloir enchaîner rapidement, car avec deux défaites et un nul en 4 rencontres, il est clair que son rendement n’est pas dans le timing d’un des deux premiers de la poule C.

A Paris, Halle Carpentier
Le dimanche 20 octobre à 17h00
PSG Handball - FC Barcelone : 29 - 33 (Mi-temps : 17-17)

4 800 spectateurs
Arbitres :
MM Lars Geipel et Marcus Helbig (Allemagne)

Les statistiques de l'EHF, cliquer ici

Evolution du score : 3-1 5°, 5-4 10°, 9-7 15°, 11-11 20°, 14-14 25°, 17-17 MT - 18-21 35°, 20-24 40°, 22-27 45°, 25-30 50°, 27-33 55°, 29-33 FT.



Les réactions sonores....

A commencer par Nikola Karabatic, de retour dans la capitale et qui a été le plus ovationné des 32 joueurs lors de la présentation des deux équipes. L'arrière international a été de tous les bons coups et avec cinq buts inscrits, a grandement contribué au succès de son équipe.

 

Patrice Annonay a confirmé en 1ère période face à Barcelone toutes les qualités qu'il a démontrées depuis le début de saison. C'est notamment grâce au gardien martiniquais que le PSG a pu bousculer la montagne catalane.

 
  
Le mot de la fin à Philippe Gardent, déçu comme ses joueurs de n'avoir pas su trouver les solutions pour bousculer durant tout le match, le FC Barcelone. Le coach parisien demande du temps et de la patience pour amener le PSG au plus haut niveau même si cette saison, la qualification pour les 8èmes est loin d'être compromise.

 
 


LDC: Pour le PSG, la route est encore longue  

Champion's League

dimanche 20 octobre 2013 - © Yves Michel

 6 min 1 de lecture

Pour la première fois de la saison, le PSG Handball n’abordait pas un match en tant que favori ! Accueillir la constellation de stars du Barca plaçait celle de Paris en outsider et au final, l’expérience, le talent mais surtout un collectif quasi sans faille pendant 1 heure auront eu raison des espoirs de victoire parisienne. Encore une fois, Paris n’aura pas su être performant sur l’heure de match complète ! Cette inconstance chronique pourrait finir par coûter cher au champion de France au moment du décompte final.

Et pourtant, l’entame de match était parisienne à 100% ! Patrice Annonay complètement dans son élément, allait écœurer ceux comme Tomas, Juanin & Co qui allaient s'approcher un peu trop près de sa zone. Conséquence immédiate, Hansen et Kopljar profitaient de ces ballons pour mettre un bon coup de bâton derrière les oreilles catalanes. Xavier Pascual était obligé de prendre son temps mort après seulement 7 minutes de jeu alors que Paris se baladait avec un somptueux 5-1 à la marque. "Je me doutais bien que Paris débuterait de cette façon, reconnaîtra l'entraîneur espagnol. Je n'ai pas attendu que cela se gâte et que l'écart prenne des proportions trop importantes pour revoir mes options de départ." Malheureusement pour les actions françaises, ce temps mort allait tout doucement changer la donne. Gurbindo en échec sur le côté droit cédait sa place à Kiril Lazarov et surtout un certain Nikola Karabatic ramenait peu à peu son équipe dans le sillage de Paris. Même si Daniel Narcisse jouait les Air France en classe luxe, si Mikkel Hansen lâchait le bras et le poignet tout en fulgurance et que Luc Abalo jouait les acrobates sur son aile, le Barca avait retrouvé ses esprits et la fin de la première période se jouait les yeux dans les yeux. Il fallait un exploit de Luc Abalo qui volait un ballon dans les mains espagnoles pour que Paris ne parte pas aux vestiaires avec un petit handicap (17-17).



Tout bascule dans le second acte

Le drame de Paris a été de ne pouvoir réciter deux fois de suite les mêmes 30 minutes. Dès la reprise, Barcelone prenait le pouvoir ! Danijel Saric se refaisait une santé après une première période un peu poussive et surtout à Paris certains refusaient le jeu qui s’ouvrait devant eux. Samuel Honrubia à l’aile, Marko Kopljar à droite, Igor Vori en pivot, les absences parisiennes se faisaient un peu trop nombreuses… "En début de 2ème mi-temps, soufflait Luc Abalo, on a perdu tout le bénéfice de ce qu'on avait réussi en 1ère. Quand on s'est rendu compte qu'on s'était trop éloigné d'eux au score, on s'est mis à courir contre la montre mais ils avaient déjà fait le nécessaire." De plus en plus haute, virant carrément à la 3-3 par moment, la défense concoctée par le sorcier Pascual mettait tous les Parisiens dans le rouge. Si Gabor Csaszar lançait quelques éclairs, si Mikkel Hansen trouvait encore la faille ou si Luc Abalo enchaînait les exploits, on sentait parfaitement la bascule du match. En face, les trajectoires se faisaient plus précises et rien ou presque n'était raté, Kiril Lazarov puis Siareh Rutenka (notre photo ci-dessous) enfilant les buts comme d’autres les perles et Nikola Karabatic mettant son engagement au service de la collectivité. Paris n’avait plus grand-chose à opposer, la défense catalane avait tué le match sous les ordres d’un Cédric Sorhaindo maître incontesté d'un bloc devenu si compliqué à traverser.                



"Nous sommes déçus bien-sûr, confiait Luc Abalo. On savait qu'ils étaient mieux préparés que nous mais cela n'explique pas tout. Il faudra revoir le match à la vidéo et le décortiquer. Il faut rapidement trouver ce qui nous perturbe et résoudre le problème car on a vraiment envie de gagner ces matches-là. Barcelone est une très grande équipe, je ne vais pas faire une comparaison avec 2011 lorsqu'ils ont gagné la Ligue des Champions, mais cette saison, je pense qu'ils peuvent à nouveau la remporter." Paris aura raté son premier grand rendez-vous en Champion’s League, mais il va lui falloir enchaîner rapidement, car avec deux défaites et un nul en 4 rencontres, il est clair que son rendement n’est pas dans le timing d’un des deux premiers de la poule C.

A Paris, Halle Carpentier
Le dimanche 20 octobre à 17h00
PSG Handball - FC Barcelone : 29 - 33 (Mi-temps : 17-17)

4 800 spectateurs
Arbitres :
MM Lars Geipel et Marcus Helbig (Allemagne)

Les statistiques de l'EHF, cliquer ici

Evolution du score : 3-1 5°, 5-4 10°, 9-7 15°, 11-11 20°, 14-14 25°, 17-17 MT - 18-21 35°, 20-24 40°, 22-27 45°, 25-30 50°, 27-33 55°, 29-33 FT.



Les réactions sonores....

A commencer par Nikola Karabatic, de retour dans la capitale et qui a été le plus ovationné des 32 joueurs lors de la présentation des deux équipes. L'arrière international a été de tous les bons coups et avec cinq buts inscrits, a grandement contribué au succès de son équipe.

 

Patrice Annonay a confirmé en 1ère période face à Barcelone toutes les qualités qu'il a démontrées depuis le début de saison. C'est notamment grâce au gardien martiniquais que le PSG a pu bousculer la montagne catalane.

 
  
Le mot de la fin à Philippe Gardent, déçu comme ses joueurs de n'avoir pas su trouver les solutions pour bousculer durant tout le match, le FC Barcelone. Le coach parisien demande du temps et de la patience pour amener le PSG au plus haut niveau même si cette saison, la qualification pour les 8èmes est loin d'être compromise.

 
 


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