bandeau handzone

EDF M : Les Bleus se font la belle à Aarhus !

Euro

mardi 21 janvier 2014 - © François Dasriaux

 7 min 6 de lecture

La journée du 21 janvier à Aarhus aura été prolifique pour l’équipe de France. Non seulement elle s’est offert une belle balade face à une Biélorussie un peu démobilisée et privée de joueurs cadres, mais en plus la Pologne a fait subir les derniers outrages à la Suède, ce que tout le clan tricolore espérait.

Résultat: les Français sont sûrs et certains de jouer les demi-finales et terminer premiers du goupe I avant même de jouer la Suède. Une occasion de préserver les organismes que Claude Onesta ne devrait pas louper. Mais en plus elle évitera la terreur danoise sur ses terres pour jouer soit l’Islande ou beaucoup plus probablement l’Espagne, un match beaucoup plus jouable que de défier le Danemark à une marche de la finale de son Euro. Quitte à tenter de plier les Vikings autant le faire en finale. Mais en entamant leur rencontre face aux Biélorusses, les Bleus étaient à des années lumières de miser sur un tel scénario.

Un peu surpris par la prise en stricte immédiate en début de match de Nikola Karabatic, les Bleus ont rapidement trouvé la clef à cette nouvelle donne. Plus d’espaces, cela voulait dire des possibilités accrues de 1x1 et Daniel Narcisse et Valentin Porte ne se faisaient pas prier pour s’y engouffrer. 1, 2, 3, 4-0 tout cela ressemblait à une démonstration qui rapidement allait écœurer Siareh Rutenka qui après un 0/4 regagnait le banc en se tenant le genou ou pour y finir une partie de CandyCrush, tellement la star bélarusse semblait se désintéresser du match. Mais même sans lui, les hommes de Youri Chevtsov, arrivait à se sortir la tête du seau. Un fait de table plutôt qu’un fait de jeu allait encore plus les réveiller. Au bout de 15 minutes, le délégué chypriote se rendait compte que le sous short de Nikola Karabatic n’était pas bleu foncé comme le short. Arrêt du temps, explication à l’intéressé qui n’en croyait pas ses oreilles et striptease en public... On sait maintenant que la star française joue avec un boxer à dominante orange… Pour couronner le tout, les arbitres infligeaient un carton jaune au numéro 13 bleu, et la France perdait la balle. Pour le moins surprenant et surtout déstabilisant pour un ensemble tricolore qui cherchait son second souffle après son entame tonitruante.

Il fallait attendre la fin de première période, et quelques rotations pour les Bleus retrouvent de la vitesse, l’arme essentielle face à des Biélorusses pas trop enclins à cavaler en replis défensif. A ce petit jeu Samuel Honrubia se taillait la part du lion et enfilait les buts à la vitesse du son. +4 à la pause, pas forcément terrible au vu de l’entame de match, mais suffisamment costaud pour que la seconde période soit engagée sans trop d’appréhension.

Même si Nikulenko et Shylovich arrivaient encore à trouver quelques espaces dans la défense tricolore, la vitesse de jeu tricolore et surtout sa variété permettait à chaque de répondre d’un but à un but. Et au bout d’à peine 10 minutes, les Français allaient cette fois passer la surmultipliée pour de bon. Igor Anic était impérial en pivot ! But ou jet de 7 mètres transformé par Guillaume Joli, sanctionnait chaque prise de balle du Cessonnais. Comme Samuel Honrubia et Valentin Porte restaient peu ou prou sur le même mode que lors de la première période, cette fois, la Biélorussie était décrochée pour de bon. Cela permettait à Claude Onesta d’ouvrir le match au reste du banc et si Kevynn Nyokas avait du mal à profiter de ses minutes de jeu, Mathieu Grébille, lui, ne se privait pas de briller. Bien cornaquée par un Jérôme Fernandez qui avait mis quelques minutes à se faire à la défense haute adverse, la jeunesse bleue pouvait dérouler sur une fin de match où Cyril Dumoulin oubliait ses déboires croates pour empiler des arrêts signé du sceau de grande classe. Peut-être est-ce vrai aussi qu’il est moins dur d’être derrière un Thierry Omeyer solide que premier au feu face à la sarabande des joueurs à damiers.

C’est donc en toute tranquillité que les Tricolores terminaient la rencontre avec un joli + 9 et surtout allaient recevoir dans la soirée une bonne petite nouvelle avec la victoire éclatante de la Pologne 35 – 25 sur leurs adversaires Suédois de demain qui vont avoir du mal à soigner leurs migraines.

A Aarhus, NGRi Arena
Le mardi 21 janvier 2014 à 18h00
France - Biélorussie : 39 - 30 (Mi-temps : 20-16)

2 100 spectateurs
Arbitres :
MM NIKOLIC N. et STOJKOVIC D. (Serbie)

Evolution du score : 4-1 5°, 8-3 10°, 10-6 15°, 13-9 20°, 17-12 25°, 20-16 MT - 22-18 35°, 26-20 40°, 29-22 45°, 31-25 50°, 35-27 55°, 39-30 60° FT.

Réactions d'après-match

Thierry Omeyer , gardien de l'équipe de France: "On a bien entamé la rencontre,  on a toujours fait la course en tête et l’écart  s’est creusé. Ils ne sont jamais revenu à moins de trois buts. On a pu solliciter tous les joueurs, c’est important aussi que ceux qui ont le moins de temps de jeu puissent se remettre dans le bain et prendre de la confiance. Oui pour moi, commencer un match et avoir du temps de jeu,  c’est bien, je profite de chaque instant sur le terrain pour prendre des repères. On a été solides derrière, même si on a prend un peu de contres attaques. Je fais encore des quelques erreurs, mais c’était pas mal dans l’ensemble.  Même si lundi j’ai eu du temps avec une grosse intensité, mais il faut  enchaîner. "
Par rapport à ton meilleur niveau, que te manque-t-il ?
"Jouer, prendre du rythme, je n’ai pas beaucoup de matches derrière moi, et je sais que je n’en aurais pas alors même si on prend des buts, j’essaie de me concentrer le plus possible sur la suite  et travailler en relation avec ma défense ,prendre des bons repères, comme contre la Croatie.  Il nous manque encore un point pour la demie."

Mathieu Grebille, arrière-gauche de l'équipe de France: "Quand une équipe n'a rien à perdre en face, il faut toujours jouer sérieusement. C'était important de faire un bon match ce soir. Cela le rendait plus facile et cela permettait de faire tourner et pour certains d'avoir du temps de jeu, comme moi. Les cadres, qui ont joué énormément, ont pu eux se reposer un peu. On a fait une bonne entame de match, la défense était bien et Titi a fait des arrêts. Malgré quelques petites erreurs, dans l'ensemble cela s'est bien passé. Maintenant, avant de calculer, on va préparer le match de demain contre la Suède parce que ce sera important de bien jouer pour rester dans le rythme."

Dernière Journée | Journée 5
Equipe Receveuse Equipe Visiteuse Score Date Stats
Russie Croatie 25 33 21/01 >>
France Biélorussie 39 30 21/01 >>
Pologne Suède 35 25 21/01 >>
Prochaine Journée | Journée 6
Equipe Receveuse Equipe Visiteuse Score Date Stats
Russie Biélorussie   22/01  
France Suède   22/01  
Pologne Croatie   22/01  
Pl Equipe Pts MJ Vic Def Nul But + But - Sér GAP
1 France 8 4 4 0 0 129 110 4  
2 Croatie 6 4 3 1 0 116 98 1  
- Pologne 6 4 3 1 0 117 105 3  
4 Suède 4 4 2 2 0 108 109 -1  
5 Russie 0 4 0 4 0 102 121 -4  
- Biélorussie 0 4 0 4 0 104 133 -4  

EDF M : Les Bleus se font la belle à Aarhus ! 

Euro

mardi 21 janvier 2014 - © François Dasriaux

 7 min 6 de lecture

La journée du 21 janvier à Aarhus aura été prolifique pour l’équipe de France. Non seulement elle s’est offert une belle balade face à une Biélorussie un peu démobilisée et privée de joueurs cadres, mais en plus la Pologne a fait subir les derniers outrages à la Suède, ce que tout le clan tricolore espérait.

Résultat: les Français sont sûrs et certains de jouer les demi-finales et terminer premiers du goupe I avant même de jouer la Suède. Une occasion de préserver les organismes que Claude Onesta ne devrait pas louper. Mais en plus elle évitera la terreur danoise sur ses terres pour jouer soit l’Islande ou beaucoup plus probablement l’Espagne, un match beaucoup plus jouable que de défier le Danemark à une marche de la finale de son Euro. Quitte à tenter de plier les Vikings autant le faire en finale. Mais en entamant leur rencontre face aux Biélorusses, les Bleus étaient à des années lumières de miser sur un tel scénario.

Un peu surpris par la prise en stricte immédiate en début de match de Nikola Karabatic, les Bleus ont rapidement trouvé la clef à cette nouvelle donne. Plus d’espaces, cela voulait dire des possibilités accrues de 1x1 et Daniel Narcisse et Valentin Porte ne se faisaient pas prier pour s’y engouffrer. 1, 2, 3, 4-0 tout cela ressemblait à une démonstration qui rapidement allait écœurer Siareh Rutenka qui après un 0/4 regagnait le banc en se tenant le genou ou pour y finir une partie de CandyCrush, tellement la star bélarusse semblait se désintéresser du match. Mais même sans lui, les hommes de Youri Chevtsov, arrivait à se sortir la tête du seau. Un fait de table plutôt qu’un fait de jeu allait encore plus les réveiller. Au bout de 15 minutes, le délégué chypriote se rendait compte que le sous short de Nikola Karabatic n’était pas bleu foncé comme le short. Arrêt du temps, explication à l’intéressé qui n’en croyait pas ses oreilles et striptease en public... On sait maintenant que la star française joue avec un boxer à dominante orange… Pour couronner le tout, les arbitres infligeaient un carton jaune au numéro 13 bleu, et la France perdait la balle. Pour le moins surprenant et surtout déstabilisant pour un ensemble tricolore qui cherchait son second souffle après son entame tonitruante.

Il fallait attendre la fin de première période, et quelques rotations pour les Bleus retrouvent de la vitesse, l’arme essentielle face à des Biélorusses pas trop enclins à cavaler en replis défensif. A ce petit jeu Samuel Honrubia se taillait la part du lion et enfilait les buts à la vitesse du son. +4 à la pause, pas forcément terrible au vu de l’entame de match, mais suffisamment costaud pour que la seconde période soit engagée sans trop d’appréhension.

Même si Nikulenko et Shylovich arrivaient encore à trouver quelques espaces dans la défense tricolore, la vitesse de jeu tricolore et surtout sa variété permettait à chaque de répondre d’un but à un but. Et au bout d’à peine 10 minutes, les Français allaient cette fois passer la surmultipliée pour de bon. Igor Anic était impérial en pivot ! But ou jet de 7 mètres transformé par Guillaume Joli, sanctionnait chaque prise de balle du Cessonnais. Comme Samuel Honrubia et Valentin Porte restaient peu ou prou sur le même mode que lors de la première période, cette fois, la Biélorussie était décrochée pour de bon. Cela permettait à Claude Onesta d’ouvrir le match au reste du banc et si Kevynn Nyokas avait du mal à profiter de ses minutes de jeu, Mathieu Grébille, lui, ne se privait pas de briller. Bien cornaquée par un Jérôme Fernandez qui avait mis quelques minutes à se faire à la défense haute adverse, la jeunesse bleue pouvait dérouler sur une fin de match où Cyril Dumoulin oubliait ses déboires croates pour empiler des arrêts signé du sceau de grande classe. Peut-être est-ce vrai aussi qu’il est moins dur d’être derrière un Thierry Omeyer solide que premier au feu face à la sarabande des joueurs à damiers.

C’est donc en toute tranquillité que les Tricolores terminaient la rencontre avec un joli + 9 et surtout allaient recevoir dans la soirée une bonne petite nouvelle avec la victoire éclatante de la Pologne 35 – 25 sur leurs adversaires Suédois de demain qui vont avoir du mal à soigner leurs migraines.

A Aarhus, NGRi Arena
Le mardi 21 janvier 2014 à 18h00
France - Biélorussie : 39 - 30 (Mi-temps : 20-16)

2 100 spectateurs
Arbitres :
MM NIKOLIC N. et STOJKOVIC D. (Serbie)

Evolution du score : 4-1 5°, 8-3 10°, 10-6 15°, 13-9 20°, 17-12 25°, 20-16 MT - 22-18 35°, 26-20 40°, 29-22 45°, 31-25 50°, 35-27 55°, 39-30 60° FT.

Réactions d'après-match

Thierry Omeyer , gardien de l'équipe de France: "On a bien entamé la rencontre,  on a toujours fait la course en tête et l’écart  s’est creusé. Ils ne sont jamais revenu à moins de trois buts. On a pu solliciter tous les joueurs, c’est important aussi que ceux qui ont le moins de temps de jeu puissent se remettre dans le bain et prendre de la confiance. Oui pour moi, commencer un match et avoir du temps de jeu,  c’est bien, je profite de chaque instant sur le terrain pour prendre des repères. On a été solides derrière, même si on a prend un peu de contres attaques. Je fais encore des quelques erreurs, mais c’était pas mal dans l’ensemble.  Même si lundi j’ai eu du temps avec une grosse intensité, mais il faut  enchaîner. "
Par rapport à ton meilleur niveau, que te manque-t-il ?
"Jouer, prendre du rythme, je n’ai pas beaucoup de matches derrière moi, et je sais que je n’en aurais pas alors même si on prend des buts, j’essaie de me concentrer le plus possible sur la suite  et travailler en relation avec ma défense ,prendre des bons repères, comme contre la Croatie.  Il nous manque encore un point pour la demie."

Mathieu Grebille, arrière-gauche de l'équipe de France: "Quand une équipe n'a rien à perdre en face, il faut toujours jouer sérieusement. C'était important de faire un bon match ce soir. Cela le rendait plus facile et cela permettait de faire tourner et pour certains d'avoir du temps de jeu, comme moi. Les cadres, qui ont joué énormément, ont pu eux se reposer un peu. On a fait une bonne entame de match, la défense était bien et Titi a fait des arrêts. Malgré quelques petites erreurs, dans l'ensemble cela s'est bien passé. Maintenant, avant de calculer, on va préparer le match de demain contre la Suède parce que ce sera important de bien jouer pour rester dans le rythme."

Dernière Journée | Journée 5
Equipe Receveuse Equipe Visiteuse Score Date Stats
Russie Croatie 25 33 21/01 >>
France Biélorussie 39 30 21/01 >>
Pologne Suède 35 25 21/01 >>
Prochaine Journée | Journée 6
Equipe Receveuse Equipe Visiteuse Score Date Stats
Russie Biélorussie   22/01  
France Suède   22/01  
Pologne Croatie   22/01  
Pl Equipe Pts MJ Vic Def Nul But + But - Sér GAP
1 France 8 4 4 0 0 129 110 4  
2 Croatie 6 4 3 1 0 116 98 1  
- Pologne 6 4 3 1 0 117 105 3  
4 Suède 4 4 2 2 0 108 109 -1  
5 Russie 0 4 0 4 0 102 121 -4  
- Biélorussie 0 4 0 4 0 104 133 -4  

Dans la même rubrique