Des deux poules, le match Croatie était Pologne était le seul qui opposait deux équipes en lice pour les demi-finales.
Au bout du rouleau, la Pologne a du s’incliner non sans lutter face à un groupe mené de main de maître par Domagoj Duvnjak. Dans le premier match de la journée, un match entre Russies, l’ex blanche et l’ex rouge, la Russie s’in imposée tranquillement en alignant toute sa jeunesse face à des Biélorusses démobilisés depuis un bail.
Duvnjak roi du terrain
Le dernier match de la dernière journée du groupe I était attendu par tous, après la démonstration de force réussie par la Pologne au dépend des Suédois la veille, on se demandait si la dynamique des hommes de Michael Biegler ne pouvait pas mettre à mal le talent de ceux de Slavko Goluza.
Ce n’est passé bien loin, longtemps les Polonais ont fait vaciller les Croates, avec des joueurs pas dans le coup comme Denis Buntic, Ivan Cupic et autre Igor Vori, les hommes aux damiers ont longtemps ramé face à l’envie polonaise. Revenus de nulle part et soutenus par une salle entièrement acquise à leur cause, les coéquipiers de Michal Jurecki bien remis de sa blessure au genou et qui allait étaler toute sa puissance, vont tout tenter pour faire mentir les pronostics. Il leur a manqué un petit quelque chose… De la fraîcheur sur la fin de matche, où on a vu un groupe petit à petit exploser physiquement et perdre son liant collectif mais aussi des gardiens efficace. Encore une fois Slawomir Szmal aura été le fantôme du meilleur joueur du monde qu’il fut et le jeune Piotr Wyszomirski n’aura pas fait basculer la rencontre par son entrée comme face à la Suède. Car il aurait fallu contrer pendant 60 minutes les Strelk et Horvat aux ailes, les Bicanic et Kolpjar sur la base arrière, mais surtout empêcher de nuire un certain Domagoj Duvnjak encore une fois roi du terrain. Que ce soit en gestion, au tir de loin, en pénétration, avec notamment une attaque de l’intervalle 1-2 à montrer dans toutes les écoles de handball, le demi-centre de Hambourg est sans doute le meilleur joueur de cet Euro jusque là. La Pologne sera quand même du voyage à Herning pour y jouer la place 5-6 face à l’Islande. Quant aux Croates, sous la bannière de leur demi-centre de génie, ils vont y aller défier le Danemark, et sans que la Croatie soit favorite, il y a la place de faire l’exploit avec un tel joueur dans ses rangs.
La Russie sort sur une victoire.
Le premier match de cette journée, n’avait aucun autre enjeu que celui de partir sur une victoire pour ces deux collectifs qui ont encore du chemin à faire pour atteindre un jour le dernier carré d’un tour final.
S.Rutenka à peine remis de sa piètre prestation d’hier contre les français, (annihilé par la défense des bleus) à bien essayé de mener ses jeunes troupes vers la victoire, en vain. Malgré les quelques arrêts du gardien Vitali Charapenka et la belle prestation d’Yvan Brouka (élu meilleur joueur de son équipe) qui inscrit neuf buts sur douze tentatives. L’écart à la pause de six buts ne sera jamais remonté même si les coéquipiers des frères Rutenka (10 buts pour les frangins) ont fait jeu égal en seconde période. Les S. Kudinov, Alexeï Poliakov et autres S.Shelmenko, se sont attachés à gagner et jouer jusqu’au bout dans un match qui n’a vraiment pas mis l’acte défensif en vedette. Dmitry Kovalev a encore marqué les esprits avec douze réalisations à son actif (12/12 !). A l’aile, en contre attaque et aux pénaltys, aidé par Oleg Skopintsev (7). Les ailiers sont à la fête du coté russe. Les biélorusses ont tenté deux défenses individuelles sur les arrières sur la fin de la rencontre mais qui eu comme effet d’ouvrir les espaces pour les jeunes joueurs russes. Le coach a pu fait tourner et rentrer tous ses joueurs comme son homologue biélorusse. La Russie qui tient quelques espoirs de qualité devra encore travailler, prendre du volume physiquement et trouver un gardien pour retrouver son lustre d’antan.