Résumé des quarts de finale de la Coupe de France Féminine.
La qualification logique d'Issy-Paris avait lancé la compétition mercredi, les quarts de finale ont pris fin ce samedi avec un coup de tonnerre signé de Nice : le club Azuréen réalise un exploit en allant s'imposer aux Arènes chez le tenant du titre Metz.
St Maur face à Issy-Paris, c'est David contre Goliath... Et pourtant face à son voisin des Hauts-de-Seine, le petit poucet a fait mieux que de se défendre... poussant un ténor de LFH dans ses derniers retranchements. La Stella St Maur (4ème de N1) a en effet régalé les 1.000 spectateurs présents à Brossolette... On promettait une large victoire d'Issy-Paris, on eut au contraire un succès besogneux de la part des filles d'Arnaud Gandais, la faute à des Saint-Mauriennes irrésistibles d'un bout à l'autre de cette rencontre. La première période fut notamment de haut niveau : lancée par une Karen Gadelha en grande forme, la Stella mène les débats devant des Isséennes surprises par tant de résistance. Si bien que le petit fait le trou avant (14-11, 30') puis après la pause. Le dernier tiers du match voit les Stellistes baisser d'intensité. Issy monte en régime, le club de LFH compte sur les parades d'Armelle Attingré et sur quelques exclusions des bleus de Samir Messaoudi pour égaliser puis s'échapper au score (22-26, 45'). Loin de s'en formaliser, St Maur reprend du poil de la bête et revient à la charge (26-27, 57'). Mais hélas, la loi du plus fort est encore la meilleure : Issy-Paris fait le forcing dans les dernières minutes et se qualifie aux forceps pour les demi-finales... non sans avoir apprécier la combativité d'une Stella St Maur sortie par la grande porte.
Autre duel déséquilibré... et autre logique implacable ! Dans sa salle du Vigneau, Nantes a pourtant livré une belle bataille face à l'un des co-leaders de LFH, Fleury. Une farouche résistance à l'inverse de la fessée reçue à Metz, les Nantaises ont redressé la barre pour d'abord faire jeu égal avec leur adversaire (9-9, 19'). Les Panthères de Fleury vont toutefois prendre l'ascendant au score en toute fin de première période. Mais si Fleury pense aux échéances prochaines, Nantes ne se pose pas de questions : comme en championnat quinze jours avant, Fleury fait le trou en début de seconde mi-temps sous l'impulsion d'une Manon Houette inspirée (7 buts) et de quelques parades précieuses aux penalties de Darly Zoqbi. Mais Nantes ne tend pas l'autre joue et revient au courage en toute fin de rencontre. Certes, le NLA profite des exclusions tardives des Fleuryssoises mais il peut toute de même être fier de sa réaction d'orgueil. "Aujourd'hui, défensivement, on a été plutôt cohérent. On a toujours ces soucis de pertes de balles gratuites, de penalties ratés. Mais on a trouvé des solutions sur ce rapport de force qui nous est défavorable physiquement" dira Stéphane Moualek, le coach Nantais à l'issue de cette défaite honorable. Côté Fleuryssois, on oubliera vite cette prestation moyenne pour penser à la suite... à ce calendrier surchargé qui attend les joueuses de Fred Bougeant : "on aura joué notre 6ème match en 25 jours. La seule chose dont on s'occupe, c'est de se qualifier et on s'est qualifié".
L'exploit de ces quarts de finale est venu des Arènes : si imposant depuis le début de saison à domicile, Metz a cette fois-ci perdu pied face à des Niçoises montées sur ressort. Rentrées sur le parquet Messin sur la pointe des pieds, les Azuréennes de Sébastien Gardillou laissent passer l'orage et finissent la première période en trombe sur un but d'Arslanagic. Metz, souvent par l'entremise de Paule Baudouin, tente bien de reprendre la main après la pause. Mais Nice est décidemment dans un jour faste : porté par une Cécilia Grubbstrom revenue à son meilleur niveau (17 arrêts au total), Nice annihile les dernières tentatives locales (25-27, 52') pour mieux finir le match. La fin de rencontre est à sens unique... Le visiteur Maralpin s'envole au nez et à la barbe d'un public Lorrain médusé. Metz perd son titre au travers d'un match raté : "Une fois qu'on a joué individuellement, on a décroché. On a perdu beaucoup de balles, on n'a pas répondu présent sur les replis en deuxième partie de première mi-temps. Nice a joué là-dessus pour revenir. Dès qu'on les a vues mener de deux buts, on a douté. On a la rage d'avoir perdu contre Nice, mais il y a toujours quelque chose pour se rattraper. Mercredi, contre Toulon, il faudra avoir les dents qui rayent le parquet" indique Paule Baudouin au sortir de ce match. L'OGC Nice signe une authentique performance... une heure parfaitement maîtrisée qui dissipe les doutes nées des dernières sorties infructueuses à domicile. D'où la satisfaction énorme de Marion Arrighino : "je ne réalise pas trop. Gagner à Metz, c'est que du bonheur ! On a vraiment tout donné. Bili (Filipovic) a été très importante, Cécilia (Grubbstrom) a été monstrueuse dans les cages, mais toutes les joueuses ont été très fortes, ont fait ce qu'elles avaient à faire. Quand on est menées de sept buts, c'est dur de remonter au score, mais on a eu le mental, la force d'aller chercher cette victoire. Notre objectif, c'est les play-offs du championnat, mais si on va à Paris (lieu de la finale de la Coupe), ce ne sera que du bonus". Joie tout aussi intense pour la benjamine de l'OGCN, Mélanie Lecut : "c'est une expérience unique. On a joué toutes ensemble, collectif. On a prouvé que ce n'est pas parce qu'on n'est pas en haut de classement qu'on ne peut pas taper plus haut en Coupe de France. On est venues sans pression, sans a priori. On a joué avec le cœur et on a réussi en étant solidaires. On a fait un exploit, ça n'annonce que des bonnes choses si on continue sur cette lancée".
Battu d'une courte tête deux jours avant, Le Havre a pris sa revanche vendredi aux Docks Océane aux dépens d'un Mios-Bègles nettement moins fringant. Et la réaction du HAC fut tonitruante passé le premier quart d'heure de jeu, les joueuses d'Aurélien Durrafourg profitent des parades à répétition de Mercedes Castellanos (19 arrêts au total dans ce match) pour creuser l'écart. Six buts d'écart à la pause et les Havraises, sous la houlette de Jessica Alonso (8/9 aux tirs) et d'Ana De Sousa (8 buts), continuent d'imprimer leur rythme après la pause. Une domination outrageuse des Normandes malgré une réaction tardive de l'UMBB, Le Havre s'impose brillamment et peut rêver de victoire finale dans cette compétition. Trahi par une défense beaucoup trop perméable, Mios-Bègles quitte logiquement la Coupe de France.
METZ HANDBALL - OGC NICE COTE D'AZUR HANDBALL
27 - 34 (Mi-temps : 14-16)
LES NICOISES TERMINENT FORT
Statistiques du match
Arbitres / Délégué (D) :
ROLLAND JEROME
KLEIN FREDERIC
KRAMER PATRICK (D)
Date et Heure :
Le 25/01/2014 A 20:00:00
Lieu :
Les Arènes
5, avenue Louis le Débonnaire
METZ
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LE HAVRE ATHLETIC CLUB - US MIOS BIGANOS BEGLES
34 - 30 (Mi-temps : 16-10)
CASTELLANOS ET LE HAC BRILLENT
Statistiques du match
Arbitres / Délégué (D) :
GASMI KARIM
GASMI RAOUF
DENIS JEAN-CLAUDE
Date et Heure :
Le 24/01/2014 A 20:00:00
Lieu :
DOCKS OCEANE
QUAI FRISSARD
LE HAVRE
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NANTES LOIRE-ATLANTIQUE HB - FLEURY LOIRET HANDBALL
24 - 27 (Mi-temps : 12-14)
FLEURY CONSERVE LA MAITRISE
Statistiques du match
Arbitres / Délégué (D) :
DUFFET PHILIPPE
KIOUS CHRISTOPHE
SORIN JOSETTE (D)
Date et Heure :
Le 25/01/2014 A 20:30:00
Lieu :
LE VIGNEAU
BD SALVADOR ALLENDE
ST HERBLAIN
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STELLA SPORTS ST MAUR HB - ISSY PARIS HAND
28 - 31 (Mi-temps : 11-14)
ST MAUR SE DISTINGUE... ISSY TREMBLE
Statistiques du match
Arbitres / Délégué (D) :
MONLLOR DAVID
BRIANCEAU ALEXIS
LELONG JEAN (D)
Date et Heure :
Le 22/01/2014 A 19:30:00
Lieu :
Gymnase Brossolette
51, avenue Pierre Brossolette
ST MAUR DES FOSSES
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Laurent Hoppe et