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Julie Goiorani : « Si Nîmes n’était pas ambitieux, je ne serais pas revenue »

LBE

jeudi 6 février 2014 - © Pierre Menjot

 5 min 33 de lecture

Au lendemain de l’annonce de sa signature à Nîmes pour les deux prochaines saisons, Julie Goïorani est revenue sur son choix de revenir dans son club formateur, quatre ans après l’avoir quitté. La pivot internationale admet apprécier le cadre gardois, mais pas que. « Je ne doute pas de la capacité de Nîmes à retrouver les sommets », annonce-t-elle.

Julie Goïorani est d’un naturel souriant. Et après l'annonce de sa signature à Nîmes, où elle retrouve un club, une région qui lui est chère, elle l’est encore plus. La pivot internationale a signé un contrat de 2 ans, plus une troisième en option, « à compter de la saison prochaine et non tout de suite, comme certains l’ont dit », souligne-t-elle. Lancée dans une fin de saison à enjeux avec Toulon, Goiorani, 25 ans, ne manque pas d’ambitions, aussi bien pour cette année que pour les prochaines. Non, elle ne vient pas pour siroter du Perrier (produit à Vergèze, dans le Gard) sous le beau soleil nîmois.

Julie, pourquoi ce choix de revenir à Nîmes ?
C’est un club que je connais bien, dont j’apprécie beaucoup les valeurs. Je connais aussi très bien l’entraîneur, Christophe Chagnard, que j’avais eu en jeune en sport-études. Et puis je vais retrouver ma famille, mes amis, mon copain, qui sont là-bas.

A quand remontent les premiers contacts ?
Tous les clubs commencent à prospecter pour la saison prochaine, cela fait déjà pas mal de temps que nous discutons, et nous avons trouvé un accord très rapidement avec Nîmes. A partir du moment où mon choix était fait, je ne voyais pas de raison de le cacher. Ca me permet d’être tranquille et Toulon peut rapidement chercher une autre pivot.

Justement, Toulon voulait vous garder ? Aviez-vous d’autres propositions ?
Oui, Toulon me proposait de continuer. Et j’ai eu pas mal de propositions, venant de France, mais je préfère ne pas donner de détails. Je tiens à dire que mon départ ne changera rien à mon engagement avec Toulon, ce serait mal me connaître.

Nîmes est en difficulté cette saison...
(Elle coupe) Mais je ne me fie pas au classement de cette année ! Nous étions dans la même situation l’an dernier avec Toulon, nous sommes allés en play-down. Camille Ayglon revient de maternité, comme c’était le cas de Christianne Mwasesa avec nous. Chaque équipe connaît des difficultés et je ne doute absolument pas de la capacité de Nîmes à retrouver les sommets.


Avez-vous eu des garanties sur ce qui vous attend la saison prochaine ?
Le président Bertrand Roux m’a présenté un projet qui m’intéresse. S’il n’y avait pas d’ambition, je ne serais jamais revenue, ça ne m’intéressait pas. On voudra jouer au moins les play-offs, mais comme beaucoup d’équipes. Si on vise plus haut ? On ne va pas s’emballer à annoncer n’importe quoi. C’est une équipe avec laquelle je me vois grandir.

Votre arrivée pourrait annoncer celle d’autres recrues…
Oui, il y aura sans doute d’autres recrues, à quelques postes où il y a des manques. Mais ça dépend de ce que font les filles cette saison. C’est un projet qui se lance.

Revenons à vous. En quoi la Julie qui revient est-elle différente de celle d’il y a quatre ans ?
Je suis d’abord plus âgée (elle a aujourd’hui 25 ans) et j’ai vécu différentes expériences dans d’autres clubs qui vont m’apporter. Cela m’a fait grandir personnellement et handballistiquement. Je n’aime pas dire que je reviens comme une joueuse cadre, je me fiche des « statuts ». J’espère que je pourrai apporter de l’aide à mon club. Que je sois bien avec l’équipe, que l’on gagne des matches, et cela me va.

En attendant, il vous reste 6 mois à Toulon avec les finales de Coupe de la Ligue, les play-offs…
Et j’espère qu’on ira le plus loin possible dans toutes les compétitions ! On ne va pas à la Coupe de la Ligue pour gagner le premier match (contre Le Havre, ndlr) mais pour tous les remporter. Pour le Championnat, c’est très serré… On va prendre les matches un par un et essayer de gagner, on a vu qu’au moindre relâchement on le payait directement, comme à Besançon. Il n’y a pas de match facile. Mais on aimerait finir dans le Top 4.


Laura Ceccaldi (La Motte Servolex) signe à Nîmes pour une saison

Outre Julie Goïorani, le HBC Nîmes a obtenu la signature (pour une saison) de l'arrière gauche Laura Ceccaldi (photo ci-dessus), 22 ans, en provenance de La Motte Servolex. En Nationale 1, elle est actuellement la meilleure marqueuse de la poule 3 avec plus de 9,4 buts par match. Celle qui a déjà évolué en D2 (7 buts par match en 2011-2012 avec La Motte) découvrira l'élite et sera une rotation intéressante pour Christophe Chagnard. Elle s'est par exemple signalée en 16es de finale de Coupe de France face à Cannes, pensionnaire de D2, où elle a enfilé 15 buts (!), sur les 28 de son équipe.

Julie Goiorani : « Si Nîmes n’était pas ambitieux, je ne serais pas revenue » 

LBE

jeudi 6 février 2014 - © Pierre Menjot

 5 min 33 de lecture

Au lendemain de l’annonce de sa signature à Nîmes pour les deux prochaines saisons, Julie Goïorani est revenue sur son choix de revenir dans son club formateur, quatre ans après l’avoir quitté. La pivot internationale admet apprécier le cadre gardois, mais pas que. « Je ne doute pas de la capacité de Nîmes à retrouver les sommets », annonce-t-elle.

Julie Goïorani est d’un naturel souriant. Et après l'annonce de sa signature à Nîmes, où elle retrouve un club, une région qui lui est chère, elle l’est encore plus. La pivot internationale a signé un contrat de 2 ans, plus une troisième en option, « à compter de la saison prochaine et non tout de suite, comme certains l’ont dit », souligne-t-elle. Lancée dans une fin de saison à enjeux avec Toulon, Goiorani, 25 ans, ne manque pas d’ambitions, aussi bien pour cette année que pour les prochaines. Non, elle ne vient pas pour siroter du Perrier (produit à Vergèze, dans le Gard) sous le beau soleil nîmois.

Julie, pourquoi ce choix de revenir à Nîmes ?
C’est un club que je connais bien, dont j’apprécie beaucoup les valeurs. Je connais aussi très bien l’entraîneur, Christophe Chagnard, que j’avais eu en jeune en sport-études. Et puis je vais retrouver ma famille, mes amis, mon copain, qui sont là-bas.

A quand remontent les premiers contacts ?
Tous les clubs commencent à prospecter pour la saison prochaine, cela fait déjà pas mal de temps que nous discutons, et nous avons trouvé un accord très rapidement avec Nîmes. A partir du moment où mon choix était fait, je ne voyais pas de raison de le cacher. Ca me permet d’être tranquille et Toulon peut rapidement chercher une autre pivot.

Justement, Toulon voulait vous garder ? Aviez-vous d’autres propositions ?
Oui, Toulon me proposait de continuer. Et j’ai eu pas mal de propositions, venant de France, mais je préfère ne pas donner de détails. Je tiens à dire que mon départ ne changera rien à mon engagement avec Toulon, ce serait mal me connaître.

Nîmes est en difficulté cette saison...
(Elle coupe) Mais je ne me fie pas au classement de cette année ! Nous étions dans la même situation l’an dernier avec Toulon, nous sommes allés en play-down. Camille Ayglon revient de maternité, comme c’était le cas de Christianne Mwasesa avec nous. Chaque équipe connaît des difficultés et je ne doute absolument pas de la capacité de Nîmes à retrouver les sommets.


Avez-vous eu des garanties sur ce qui vous attend la saison prochaine ?
Le président Bertrand Roux m’a présenté un projet qui m’intéresse. S’il n’y avait pas d’ambition, je ne serais jamais revenue, ça ne m’intéressait pas. On voudra jouer au moins les play-offs, mais comme beaucoup d’équipes. Si on vise plus haut ? On ne va pas s’emballer à annoncer n’importe quoi. C’est une équipe avec laquelle je me vois grandir.

Votre arrivée pourrait annoncer celle d’autres recrues…
Oui, il y aura sans doute d’autres recrues, à quelques postes où il y a des manques. Mais ça dépend de ce que font les filles cette saison. C’est un projet qui se lance.

Revenons à vous. En quoi la Julie qui revient est-elle différente de celle d’il y a quatre ans ?
Je suis d’abord plus âgée (elle a aujourd’hui 25 ans) et j’ai vécu différentes expériences dans d’autres clubs qui vont m’apporter. Cela m’a fait grandir personnellement et handballistiquement. Je n’aime pas dire que je reviens comme une joueuse cadre, je me fiche des « statuts ». J’espère que je pourrai apporter de l’aide à mon club. Que je sois bien avec l’équipe, que l’on gagne des matches, et cela me va.

En attendant, il vous reste 6 mois à Toulon avec les finales de Coupe de la Ligue, les play-offs…
Et j’espère qu’on ira le plus loin possible dans toutes les compétitions ! On ne va pas à la Coupe de la Ligue pour gagner le premier match (contre Le Havre, ndlr) mais pour tous les remporter. Pour le Championnat, c’est très serré… On va prendre les matches un par un et essayer de gagner, on a vu qu’au moindre relâchement on le payait directement, comme à Besançon. Il n’y a pas de match facile. Mais on aimerait finir dans le Top 4.


Laura Ceccaldi (La Motte Servolex) signe à Nîmes pour une saison

Outre Julie Goïorani, le HBC Nîmes a obtenu la signature (pour une saison) de l'arrière gauche Laura Ceccaldi (photo ci-dessus), 22 ans, en provenance de La Motte Servolex. En Nationale 1, elle est actuellement la meilleure marqueuse de la poule 3 avec plus de 9,4 buts par match. Celle qui a déjà évolué en D2 (7 buts par match en 2011-2012 avec La Motte) découvrira l'élite et sera une rotation intéressante pour Christophe Chagnard. Elle s'est par exemple signalée en 16es de finale de Coupe de France face à Cannes, pensionnaire de D2, où elle a enfilé 15 buts (!), sur les 28 de son équipe.