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A Nice, en avant les arrières !

Coupe de France

mercredi 12 février 2014 - © Pierre Menjot

 3 min 32 de lecture

Demi-finale de Coupe de France
Après l’exploit réalisé à Metz, Nice va tenter d'atteindre la première finale nationale de son histoire en écartant Issy-Paris, qui l’a battu deux fois en Championnat. Une fois encore, Sébastien Gardillou comptera sur sa base arrière, l’une des plus belles de France, capable à elle seule de battre n’importe quel adversaire.

« Nice a la meilleure base arrière du Championnat ». La confession était de Sandor Rac, l’entraîneur messin, avant même le début de la saison. Impressionné par les arrivées de Laurine Daquin et Biljana Filipovic sur la Côte d’Azur, l’entraîneur champion en titre a pu vérifier sa prédication lors du quart de finale de Coupe de France, perdu chez lui face aux Niçoises (27-34). Et jeudi, c’est Issy-Paris qui va tenter de bloquer les tireuses adverses et le « carré magique » : Arslanagic, Escribano, Filipovic et Daquin (photo ci-dessous).


Voilà plus de six mois que le collectif azuréen est formé et le résultat demeure pour l'instant fluctuant, tant les Niçoises sont capables du meilleur comme du moins bon. Avec plus de 6 buts par match, Arslanagic reste l'une des meilleures artilleuses de la Ligue (3e). Beatriz Escribano, pas forcément habituée à orchestrer tout un jeu d'attaque, fait ce qu’elle peut à la mène. Filipovic monte en puissance, en témoigne son titre de meilleure joueuse du Championnat en janvier. Et Laurine Daquin, couteau-suisse sur le côté droit, prend ses marques. « On travaille beaucoup, aussi bien individuellement que collectivement, assure cette dernière, arrivée de Dijon l’été dernier. On essaie de mettre plus de fluidité, de continuité dans notre jeu. »

Voilà donc les maillons forts. Bien sûr, la pivot, Elisabeth Chavez, internationale espagnole, et une des meilleures à son poste en France. Oui, les ailières, Natalya Ilina en tête, sont de très bonnes joueuses. Mais le handball est ainsi fait que les « avants » ne peuvent pas briller si les arrières n’attirent pas la défense. « Quand j’ai une arrière qui fait un bon match, c’est très difficile. Deux, ça devient ‘’manageable’’. Trois, ça commence à être très bon », schématise Sébastien Gardillou. Bea Escribano (photo de tête) renchérit. « Si nos marqueuses sont efficaces, on a 80% de chances de gagner. On a vraiment progressé par rapport à l’an dernier. » « Individuellement oui, mais au détriment du jeu collectif », reprend de volée le coach niçois, qui espère voir de réels progrès le plus rapidement possible, pour que son équipe accroche le Top 6 et donc les play-offs, dont l'OGCN reste à 3 points après 13 journées.


Encore en construction pour sa deuxième saison dans l'élite, le club azuréen a l'occasion de s'offrir la première finale nationale de son histoire, fin mai à Paris (Halle Carpentier) face à Fleury, vainqueur du Havre mercredi. A condition de faire tomber les 3es de LFH, Issy. « Elles ont une défense très compacte qui nous a gênées pendant les deux matches de Championnat (31-19 à Coubertin, 24-30 au retour), explique Escribano, la demi-centre de l’attelage. Mais là, c’est un match sec... » Comme en Lorraine, les Niçoises abordent le match sans pression. « La priorité, c’est le Championnat, ce match servira pour travailler », assure même Sébastien Gardillou. On n’est pas obligé de le croire non plus, mais l’entraîneur niçois espère surtout désinhiber ses filles au maximum, comme à Metz.

« La Coupe, ce n'est jamais comme en Championnat », s'emballe Laurine Daquin, grande optimiste et témoin idéal puisqu'elle avait atteint la finale de la dernière édition (où elle avait brillé) avec Dijon, quelques semaines avant que le club ne descende en D2. « Le mental compte davantage et il faut toujours se méfier des équipes qui ne sont pas favorites, comme nous. Bien sûr on sera attendues après notre performance à Metz, mais on veut montrer qu'on est une belle équipe. Et puis même si ce ne sera pas à Bercy, la Coupe de France me rappelle de beaux souvenirs. » Et elle est l'occasion pour Nice et arrières d'écrire les premières lignes de leur histoire.


*********************
Nice - Issy-Paris
Demi-finale de Coupe de France
Jeudi 13 février à 20h
Lieu
Halle des Sports Charles Ehrmann
155, Route de Grenoble
06088 Nice
Arbitres
MMes. C. et J. Bonaventura

A Nice, en avant les arrières ! 

Coupe de France

mercredi 12 février 2014 - © Pierre Menjot

 3 min 32 de lecture

Demi-finale de Coupe de France
Après l’exploit réalisé à Metz, Nice va tenter d'atteindre la première finale nationale de son histoire en écartant Issy-Paris, qui l’a battu deux fois en Championnat. Une fois encore, Sébastien Gardillou comptera sur sa base arrière, l’une des plus belles de France, capable à elle seule de battre n’importe quel adversaire.

« Nice a la meilleure base arrière du Championnat ». La confession était de Sandor Rac, l’entraîneur messin, avant même le début de la saison. Impressionné par les arrivées de Laurine Daquin et Biljana Filipovic sur la Côte d’Azur, l’entraîneur champion en titre a pu vérifier sa prédication lors du quart de finale de Coupe de France, perdu chez lui face aux Niçoises (27-34). Et jeudi, c’est Issy-Paris qui va tenter de bloquer les tireuses adverses et le « carré magique » : Arslanagic, Escribano, Filipovic et Daquin (photo ci-dessous).


Voilà plus de six mois que le collectif azuréen est formé et le résultat demeure pour l'instant fluctuant, tant les Niçoises sont capables du meilleur comme du moins bon. Avec plus de 6 buts par match, Arslanagic reste l'une des meilleures artilleuses de la Ligue (3e). Beatriz Escribano, pas forcément habituée à orchestrer tout un jeu d'attaque, fait ce qu’elle peut à la mène. Filipovic monte en puissance, en témoigne son titre de meilleure joueuse du Championnat en janvier. Et Laurine Daquin, couteau-suisse sur le côté droit, prend ses marques. « On travaille beaucoup, aussi bien individuellement que collectivement, assure cette dernière, arrivée de Dijon l’été dernier. On essaie de mettre plus de fluidité, de continuité dans notre jeu. »

Voilà donc les maillons forts. Bien sûr, la pivot, Elisabeth Chavez, internationale espagnole, et une des meilleures à son poste en France. Oui, les ailières, Natalya Ilina en tête, sont de très bonnes joueuses. Mais le handball est ainsi fait que les « avants » ne peuvent pas briller si les arrières n’attirent pas la défense. « Quand j’ai une arrière qui fait un bon match, c’est très difficile. Deux, ça devient ‘’manageable’’. Trois, ça commence à être très bon », schématise Sébastien Gardillou. Bea Escribano (photo de tête) renchérit. « Si nos marqueuses sont efficaces, on a 80% de chances de gagner. On a vraiment progressé par rapport à l’an dernier. » « Individuellement oui, mais au détriment du jeu collectif », reprend de volée le coach niçois, qui espère voir de réels progrès le plus rapidement possible, pour que son équipe accroche le Top 6 et donc les play-offs, dont l'OGCN reste à 3 points après 13 journées.


Encore en construction pour sa deuxième saison dans l'élite, le club azuréen a l'occasion de s'offrir la première finale nationale de son histoire, fin mai à Paris (Halle Carpentier) face à Fleury, vainqueur du Havre mercredi. A condition de faire tomber les 3es de LFH, Issy. « Elles ont une défense très compacte qui nous a gênées pendant les deux matches de Championnat (31-19 à Coubertin, 24-30 au retour), explique Escribano, la demi-centre de l’attelage. Mais là, c’est un match sec... » Comme en Lorraine, les Niçoises abordent le match sans pression. « La priorité, c’est le Championnat, ce match servira pour travailler », assure même Sébastien Gardillou. On n’est pas obligé de le croire non plus, mais l’entraîneur niçois espère surtout désinhiber ses filles au maximum, comme à Metz.

« La Coupe, ce n'est jamais comme en Championnat », s'emballe Laurine Daquin, grande optimiste et témoin idéal puisqu'elle avait atteint la finale de la dernière édition (où elle avait brillé) avec Dijon, quelques semaines avant que le club ne descende en D2. « Le mental compte davantage et il faut toujours se méfier des équipes qui ne sont pas favorites, comme nous. Bien sûr on sera attendues après notre performance à Metz, mais on veut montrer qu'on est une belle équipe. Et puis même si ce ne sera pas à Bercy, la Coupe de France me rappelle de beaux souvenirs. » Et elle est l'occasion pour Nice et arrières d'écrire les premières lignes de leur histoire.


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Nice - Issy-Paris
Demi-finale de Coupe de France
Jeudi 13 février à 20h
Lieu
Halle des Sports Charles Ehrmann
155, Route de Grenoble
06088 Nice
Arbitres
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