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EDF M : Des retrouvailles bien gérées

International

vendredi 4 avril 2014 - © François Dasriaux

 4 min 5 de lecture

Après deux mois, les chants, les joies et les yeux qui brillent se sont un peu éloignés, mais le retour au Danemark des Bleus pour la Golden League avait de quoi revenir le torse bombé et la tête haute chez leurs victimes de la finale.

Face à une Norvège qui s’est offert une petite révolution après l’Euro, les Bleus ont fait dans le sérieux, le solide mais parfois aussi un peu dans l’à peu près. Il faut dire que rapidement les Norvégiens montraient qu’ils ne baisseraient pas la tête devant les champions d’Europe. Repris en main par l’ex star des années 2000 de Flensburg et de l’équipe nationale Christian Berge, après la révolte des joueurs face à Robert Edin, leur maintenant ex coach, les Norvégiens montraient de suite, une bien meilleure solidarité, notamment défensive, que lors de l’Euro. Il fallait dont que les Bleus s’attendent à batailler 60 minutes durant et la promesse norvégienne a été parfaitement tenue.

Sans Benjamin Afgour, Timothey N’Guessan et la paire de gardiens Dumoulin – Gérard restés dans les tribunes, Claude Onesta lançait une équipe où les clefs du camion étaient d’entrée dans les mains de Nikola Karabatic. Il faut dire qu’avec le retour de Xavier Barachet en bleu et la titularisation de William Accambray qui sort de semaines compliquées avec Montpellier, il était clair que la France avait besoin d’un vrai leader. Enfin dans le jeu, parce qu’il y en avait un autre sur le terrain, un certain Thierry Omeyer qui pendant 60 minutes, va consciencieusement détruire le moral de la plupart des tireurs nordiques. Et d’entrée les arrêts allaient permettre à la France de développer du jeu et le duo Honrubia – Abalo se régalait là dessus. En y ajoutant les 1x1 de Nikola Karabatic rapidement, la France se retrouvait à 8-4 au bout de 20 minutes. Pourtant il y avait aussi un peu de déchet, notamment dans les transmissions et face à un Magnus Dahl, seul dans les buts norvégiens avec la blessure d’Olé Erevik, mais lui aussi diablement efficace. Cela empêchait les Bleus de prendre vraiment le large mais le +4 à la pause, signé Samuel Honrubia sortant un 1x1 et un tir dans le dos après avoir été accroché était pas mal du tout.

Malheureusement, après un retour de vestiaires pas trop mal géré, la suite allait partir un peu en travers ou plutôt dans tous les sens… Plus personne ne trouvait la faille face à Magnus Dahl, tout le monde y allait de sa petite balle perdue sur une zone, un passage en force quand ce n’était pas un ballon dans le vide et au bout de 10 minutes Johannes Hippe, l’ex Nantais égalisait après pourtant un temps mort de Claude Onesta pour remettre tout ce beau monde en ordre de marche. Il fallait rappeler le pompier Nikola Karabatic pour remettre les Bleus dans les sens de la victoire. Avec l’entrée en jeu de Mathieu Grébille, cela allait changer la donne sur la fin de match. Déjà les Norvégiens regardaient Mathieu Grébille leur coller un missile parti de 10 mètres et à plus de 3 mètres de haut. Médusés, les Vikings mettaient un peu de temps à reprendre leurs esprits mais pendant ce temps ils avaient 4 buts de retard à l’entame des 10 dernières minutes de jeu. Même si les Norvégiens allaient arriver à jouer quelques coups bien sentis, il restait encore un Kentin Mahé très prometteur sur l’aile gauche et NK22 himself pour finir le travail assez proprement.

Tout cela sans les Sorhaindo, Guigou sur le terrain et avec Daniel Narcisse resté en France. Après deux mois sans se voir sur un terrain, les Bleus ont encore quelques jolis restes qui peuvent leur permettre de voir à moyen terme dans cette Golden League. Comme gagner demain face à la Slovénie qui devrait être beaucoup plus joueuse donc potentiellement dangereuse, puis donner rendez-vous au Danemark dimanche soir pour un petit remake amical de la finale de l’Euro 2014.

A Horens,
Le jeudi 3 avril 2014 à 18h35
Golden League
France - Norvège : 27-25 (Mi-temps : 15-11)

3 000 spectateurs
Arbitres :
MM Dennis Strand et Anders Birch (Suède)

France
Gardiens :
Omeyer (60 min., 20 arrêts dt 0/1 pen.), Pardin
Joueurs : Fernandez (1/2), Barachet (1/1), Anic (0/1),Joli (2/2 dt 2/2 pen.), Honrubia (2/2), Karabatic N. (9/11), Mahé (4/6), Grébille (2/3), Accambray (3/6), Abalo (3/6), Sorhaindo, Guigou, Karabatic L. (0/2), Porte (0/1).
Entraîneur : Claude Onesta

Norvège
Gardiens :
Dahl (60 min., 14 arrêts dt 0/2 pen.), Christensen
Joueurs : Hippe (4/6), Sagosen (1/7), Myrhol (1/1), Lund, Rambo (3/5), Tonnesen, Jondal (1/1), O’Sullivan (3/7), Bjornsen (1/1 dt 1/1 pen.), Lindboe (3/4), Gullerud (2/2), Reinkind (1/6), Lokkebo (2/2), Lie Hansen (3/8).
Entraîneur : Christian Berge

Evolution du score : 3-2 5°, 4-3 10°, 6-3 15°, 8-4 20°, 11-7 25°, 15-11 MT - 18-13 35°, 18-17 40°, 20-19 45°, 24-20 50°, 25-22 55°, 27-25 FT.

EDF M : Des retrouvailles bien gérées 

International

vendredi 4 avril 2014 - © François Dasriaux

 4 min 5 de lecture

Après deux mois, les chants, les joies et les yeux qui brillent se sont un peu éloignés, mais le retour au Danemark des Bleus pour la Golden League avait de quoi revenir le torse bombé et la tête haute chez leurs victimes de la finale.

Face à une Norvège qui s’est offert une petite révolution après l’Euro, les Bleus ont fait dans le sérieux, le solide mais parfois aussi un peu dans l’à peu près. Il faut dire que rapidement les Norvégiens montraient qu’ils ne baisseraient pas la tête devant les champions d’Europe. Repris en main par l’ex star des années 2000 de Flensburg et de l’équipe nationale Christian Berge, après la révolte des joueurs face à Robert Edin, leur maintenant ex coach, les Norvégiens montraient de suite, une bien meilleure solidarité, notamment défensive, que lors de l’Euro. Il fallait dont que les Bleus s’attendent à batailler 60 minutes durant et la promesse norvégienne a été parfaitement tenue.

Sans Benjamin Afgour, Timothey N’Guessan et la paire de gardiens Dumoulin – Gérard restés dans les tribunes, Claude Onesta lançait une équipe où les clefs du camion étaient d’entrée dans les mains de Nikola Karabatic. Il faut dire qu’avec le retour de Xavier Barachet en bleu et la titularisation de William Accambray qui sort de semaines compliquées avec Montpellier, il était clair que la France avait besoin d’un vrai leader. Enfin dans le jeu, parce qu’il y en avait un autre sur le terrain, un certain Thierry Omeyer qui pendant 60 minutes, va consciencieusement détruire le moral de la plupart des tireurs nordiques. Et d’entrée les arrêts allaient permettre à la France de développer du jeu et le duo Honrubia – Abalo se régalait là dessus. En y ajoutant les 1x1 de Nikola Karabatic rapidement, la France se retrouvait à 8-4 au bout de 20 minutes. Pourtant il y avait aussi un peu de déchet, notamment dans les transmissions et face à un Magnus Dahl, seul dans les buts norvégiens avec la blessure d’Olé Erevik, mais lui aussi diablement efficace. Cela empêchait les Bleus de prendre vraiment le large mais le +4 à la pause, signé Samuel Honrubia sortant un 1x1 et un tir dans le dos après avoir été accroché était pas mal du tout.

Malheureusement, après un retour de vestiaires pas trop mal géré, la suite allait partir un peu en travers ou plutôt dans tous les sens… Plus personne ne trouvait la faille face à Magnus Dahl, tout le monde y allait de sa petite balle perdue sur une zone, un passage en force quand ce n’était pas un ballon dans le vide et au bout de 10 minutes Johannes Hippe, l’ex Nantais égalisait après pourtant un temps mort de Claude Onesta pour remettre tout ce beau monde en ordre de marche. Il fallait rappeler le pompier Nikola Karabatic pour remettre les Bleus dans les sens de la victoire. Avec l’entrée en jeu de Mathieu Grébille, cela allait changer la donne sur la fin de match. Déjà les Norvégiens regardaient Mathieu Grébille leur coller un missile parti de 10 mètres et à plus de 3 mètres de haut. Médusés, les Vikings mettaient un peu de temps à reprendre leurs esprits mais pendant ce temps ils avaient 4 buts de retard à l’entame des 10 dernières minutes de jeu. Même si les Norvégiens allaient arriver à jouer quelques coups bien sentis, il restait encore un Kentin Mahé très prometteur sur l’aile gauche et NK22 himself pour finir le travail assez proprement.

Tout cela sans les Sorhaindo, Guigou sur le terrain et avec Daniel Narcisse resté en France. Après deux mois sans se voir sur un terrain, les Bleus ont encore quelques jolis restes qui peuvent leur permettre de voir à moyen terme dans cette Golden League. Comme gagner demain face à la Slovénie qui devrait être beaucoup plus joueuse donc potentiellement dangereuse, puis donner rendez-vous au Danemark dimanche soir pour un petit remake amical de la finale de l’Euro 2014.

A Horens,
Le jeudi 3 avril 2014 à 18h35
Golden League
France - Norvège : 27-25 (Mi-temps : 15-11)

3 000 spectateurs
Arbitres :
MM Dennis Strand et Anders Birch (Suède)

France
Gardiens :
Omeyer (60 min., 20 arrêts dt 0/1 pen.), Pardin
Joueurs : Fernandez (1/2), Barachet (1/1), Anic (0/1),Joli (2/2 dt 2/2 pen.), Honrubia (2/2), Karabatic N. (9/11), Mahé (4/6), Grébille (2/3), Accambray (3/6), Abalo (3/6), Sorhaindo, Guigou, Karabatic L. (0/2), Porte (0/1).
Entraîneur : Claude Onesta

Norvège
Gardiens :
Dahl (60 min., 14 arrêts dt 0/2 pen.), Christensen
Joueurs : Hippe (4/6), Sagosen (1/7), Myrhol (1/1), Lund, Rambo (3/5), Tonnesen, Jondal (1/1), O’Sullivan (3/7), Bjornsen (1/1 dt 1/1 pen.), Lindboe (3/4), Gullerud (2/2), Reinkind (1/6), Lokkebo (2/2), Lie Hansen (3/8).
Entraîneur : Christian Berge

Evolution du score : 3-2 5°, 4-3 10°, 6-3 15°, 8-4 20°, 11-7 25°, 15-11 MT - 18-13 35°, 18-17 40°, 20-19 45°, 24-20 50°, 25-22 55°, 27-25 FT.

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