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EDF M : Les Bleus savent gâcher les fêtes danoises

International

dimanche 6 avril 2014 - © François Dasriaux

 4 min 22 de lecture

Encore une fois, les Français ont gâché la fête au Danemark, en s’imposant 28-26 dans le dernier match de la Golden League, ils ont battu une fois de plus le Danemark sur ses terres, remporté la phase danoise du tournoi, remporté la première édition masculine de ce tournoi en 3 étapes et pour finir rendu la dernière d’Ulrik Wilbek à la tête de la sélection danoise un tantinet tristounette…

Cela pourrait virer rapidement à la névrose dans les têtes blondes, cette histoire. Après Malmö en 2011, quasiment au Danemark, Herning en janvier dernier, les Bleus peuvent ajouter Aarhus comme lieu dévasté par l’équipe de France de Handball. Et très visiblement, Claude Onesta n’avait pas prévu de faire des cadeaux à son alter ego danois pour sa dernière. Ce sont les tauliers, les tailles patrons qui ont joué et quasiment tout le match. En premier lieu, un certain Jérôme Fernandez. 37 ans depuis le 7 mars dernier et que certains envoyaient à la casse après son Euro ou il relevait de blessure. Là, dans cette Golden League et surtout dans ce match, « Cap’tain Fernand » a fait une réponse sur le terrain avec toutes ses capacités ! Et les Danois cherchent encore la solution pour bloquer celui qui cumule maintenant la bagatelle de 1431 buts en équipe de France. Peine perdue, il a enfilé les buts comme d’autres des perles et avec 10/14 au final aura été le grand bonhomme de cette victoire en terres nordiques. Avec lui un autre pilier de 37 ans aura montré que les années n’avaient pas de prise sur lui, un certain Thierry Omeyer qui a écœuré les Danois quand ils se voyaient revenir dans la partie et plié le match sur un arrêt magique sur Jesper Noddesbo. Autre bonne nouvelle côté tricolore, le retour en pleine lumière de Xavier Barachet. Si Valentin Porte a un peu de mal à digérer son Euro fantastique, qu’il ne s’inquiète pas, il y a un champion du monde 2011 pour tenir la baraque sur le poste d’arrière droit pendant ce temps là. Et on pourrait y rajouter bien évidemment Nikola Karabatic, moins présent à la marque que face à la Norvège mais diablement utile pour mettre les autres sur orbite ou défendre au côté de son frère Luka qui lui devient au fil des matches un vrai défenseur de très haut niveau.

Face à cela, le Danemark aura essayé de jouer rapidement pour ne pas tomber dans les fourches caudines de cette défense infernale. Et dans un premier temps, cela a parfaitement fonctionné… Les Bleus se cherchaient un peu en attaque et seul Jérôme Fernandez tenait un peu la route sur des missiles longue distance. Mais les pertes de balles et les tirs ratés se transformaient quasiment systématiquement par une balle de jeu rapide qui crucifiait les Français. Mais le temps mort de Claude Onesta à la 12° minute alors que le Danemark menait 9-5 allait tout changer. Les Français allaient sortir de ce temps mort comme des avions et coller un 6-0 dont le Danemark ne se relèvera jamais. Bien sûr on était loin de la démonstration de Herning, mais on sentait que les Danois n’avaient plus les clefs et que seules les erreurs françaises pouvaient les remettre en selle. Comme sur la globalité, ce sont eux qui vont en faire beaucoup plus que les Bleus, très logiquement et presque sans suspens, la France a fini par s’imposer dans cette rencontre où toute une salle, tout un peuple attendait la rédemption de son équipe après le cauchemar de l’Euro et surtout pour offrir la plus belle des sorties à ce coach unique qui aura réussi à faire gagner la sélection féminine et la sélection masculine (champion olympique 1996 du monde 1997 et double champion d'Europe 1994 et 1996 avec les Danoises et double champion d'Europe 2008 et 2012 avec les Danois)…

Mais il aura eu le tort de croiser un peu trop souvent les Français avec les masculins, cette équipe qui ne fait que gagner tellement elle déteste la défaite. Encore plus que l’amour de la victoire, à l’évidence, la haine de la défaite semble être le moteur magique de ces Bleus qui n’en finiront jamais de surprendre tout leur monde.

A Aarhus, Energy Arena
Le dimanche 6 avril à 20h15
Golden League
Danemark - France : 26 - 28 (Mi-temps : 13-15)

5 000 spectateurs
Arbitres :
MM Mirza Kurtagic et Mattias Wetterwik (Suède)

Danemark
Gardiens :
Cleverly (36 min., 4 arrêts dt 0/ pen.) Landin (24 min., 7 arrêts dt 1/1 pen.)
Joueurs : Christiansen (0/2), Thomsen, Mortensen (2/4), Eggert (4/5), Spellerberg (2/3), Noddesbo (1/5), Svan (1/2), Lindberg (2/3), Mollgaard (4/5), Sondergaard (5/8), Hansen (3/6), Kristiansen, Slundt (0/1), Bagersted (2/3).
Entraîneur : Ulrik Wilbek

France
Gardiens :
Omeyer (60 min., 13 arrêts), Dumoulin
Joueurs : Fernandez (10/14 dt 1/2 pen.), Barachet (3/5), Anic, Joli, Honrubia (2/2), Karabatic N. (3/6), N’Guessan, Accambray (2/5), Abalo (4/7), Sorhaindo (2/3), Guigou (1/2 dt 1/2 pen.), Karabatic L. (1/2), Afgour, Porte (0/1).
Entraîneur : Claude Onesta

Evolution du score : 3-1 5°, 5-4 10°, 9-6 15°, 9-11 20°, 12-13 25°, 13-15 MT - 16-18 35°, 18-21 40°, 20-23 45°, 21-25 50°, 23-26 55°, 26-28 FT.

EDF M : Les Bleus savent gâcher les fêtes danoises 

International

dimanche 6 avril 2014 - © François Dasriaux

 4 min 22 de lecture

Encore une fois, les Français ont gâché la fête au Danemark, en s’imposant 28-26 dans le dernier match de la Golden League, ils ont battu une fois de plus le Danemark sur ses terres, remporté la phase danoise du tournoi, remporté la première édition masculine de ce tournoi en 3 étapes et pour finir rendu la dernière d’Ulrik Wilbek à la tête de la sélection danoise un tantinet tristounette…

Cela pourrait virer rapidement à la névrose dans les têtes blondes, cette histoire. Après Malmö en 2011, quasiment au Danemark, Herning en janvier dernier, les Bleus peuvent ajouter Aarhus comme lieu dévasté par l’équipe de France de Handball. Et très visiblement, Claude Onesta n’avait pas prévu de faire des cadeaux à son alter ego danois pour sa dernière. Ce sont les tauliers, les tailles patrons qui ont joué et quasiment tout le match. En premier lieu, un certain Jérôme Fernandez. 37 ans depuis le 7 mars dernier et que certains envoyaient à la casse après son Euro ou il relevait de blessure. Là, dans cette Golden League et surtout dans ce match, « Cap’tain Fernand » a fait une réponse sur le terrain avec toutes ses capacités ! Et les Danois cherchent encore la solution pour bloquer celui qui cumule maintenant la bagatelle de 1431 buts en équipe de France. Peine perdue, il a enfilé les buts comme d’autres des perles et avec 10/14 au final aura été le grand bonhomme de cette victoire en terres nordiques. Avec lui un autre pilier de 37 ans aura montré que les années n’avaient pas de prise sur lui, un certain Thierry Omeyer qui a écœuré les Danois quand ils se voyaient revenir dans la partie et plié le match sur un arrêt magique sur Jesper Noddesbo. Autre bonne nouvelle côté tricolore, le retour en pleine lumière de Xavier Barachet. Si Valentin Porte a un peu de mal à digérer son Euro fantastique, qu’il ne s’inquiète pas, il y a un champion du monde 2011 pour tenir la baraque sur le poste d’arrière droit pendant ce temps là. Et on pourrait y rajouter bien évidemment Nikola Karabatic, moins présent à la marque que face à la Norvège mais diablement utile pour mettre les autres sur orbite ou défendre au côté de son frère Luka qui lui devient au fil des matches un vrai défenseur de très haut niveau.

Face à cela, le Danemark aura essayé de jouer rapidement pour ne pas tomber dans les fourches caudines de cette défense infernale. Et dans un premier temps, cela a parfaitement fonctionné… Les Bleus se cherchaient un peu en attaque et seul Jérôme Fernandez tenait un peu la route sur des missiles longue distance. Mais les pertes de balles et les tirs ratés se transformaient quasiment systématiquement par une balle de jeu rapide qui crucifiait les Français. Mais le temps mort de Claude Onesta à la 12° minute alors que le Danemark menait 9-5 allait tout changer. Les Français allaient sortir de ce temps mort comme des avions et coller un 6-0 dont le Danemark ne se relèvera jamais. Bien sûr on était loin de la démonstration de Herning, mais on sentait que les Danois n’avaient plus les clefs et que seules les erreurs françaises pouvaient les remettre en selle. Comme sur la globalité, ce sont eux qui vont en faire beaucoup plus que les Bleus, très logiquement et presque sans suspens, la France a fini par s’imposer dans cette rencontre où toute une salle, tout un peuple attendait la rédemption de son équipe après le cauchemar de l’Euro et surtout pour offrir la plus belle des sorties à ce coach unique qui aura réussi à faire gagner la sélection féminine et la sélection masculine (champion olympique 1996 du monde 1997 et double champion d'Europe 1994 et 1996 avec les Danoises et double champion d'Europe 2008 et 2012 avec les Danois)…

Mais il aura eu le tort de croiser un peu trop souvent les Français avec les masculins, cette équipe qui ne fait que gagner tellement elle déteste la défaite. Encore plus que l’amour de la victoire, à l’évidence, la haine de la défaite semble être le moteur magique de ces Bleus qui n’en finiront jamais de surprendre tout leur monde.

A Aarhus, Energy Arena
Le dimanche 6 avril à 20h15
Golden League
Danemark - France : 26 - 28 (Mi-temps : 13-15)

5 000 spectateurs
Arbitres :
MM Mirza Kurtagic et Mattias Wetterwik (Suède)

Danemark
Gardiens :
Cleverly (36 min., 4 arrêts dt 0/ pen.) Landin (24 min., 7 arrêts dt 1/1 pen.)
Joueurs : Christiansen (0/2), Thomsen, Mortensen (2/4), Eggert (4/5), Spellerberg (2/3), Noddesbo (1/5), Svan (1/2), Lindberg (2/3), Mollgaard (4/5), Sondergaard (5/8), Hansen (3/6), Kristiansen, Slundt (0/1), Bagersted (2/3).
Entraîneur : Ulrik Wilbek

France
Gardiens :
Omeyer (60 min., 13 arrêts), Dumoulin
Joueurs : Fernandez (10/14 dt 1/2 pen.), Barachet (3/5), Anic, Joli, Honrubia (2/2), Karabatic N. (3/6), N’Guessan, Accambray (2/5), Abalo (4/7), Sorhaindo (2/3), Guigou (1/2 dt 1/2 pen.), Karabatic L. (1/2), Afgour, Porte (0/1).
Entraîneur : Claude Onesta

Evolution du score : 3-1 5°, 5-4 10°, 9-6 15°, 9-11 20°, 12-13 25°, 13-15 MT - 16-18 35°, 18-21 40°, 20-23 45°, 21-25 50°, 23-26 55°, 26-28 FT.

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