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Gabor Csaszar: A Veszprem, il faudra se surpasser !

Champion's League

samedi 19 avril 2014 - © Yves Michel

 4 min 5 de lecture

Aller à Veszprém n'était déjà pas une mince affaire. Mais aller en Hongrie avec deux buts à remonter (26-28) est le nouveau casse-tête proposé au Paris Saint Germain. Pourtant, Gabor Csaszar, l'enfant du pays ne désespère pas et compte sur un sursaut de ses coéquipiers parisiens.

Il aurait aimé rester un peu plus de temps sur le terrain et montrer tout son talent face à ses anciens partenaires mais depuis le début de la saison et son arrivée au PSG, Gabor Csaszar ne fait pas partie des priorités de Philippe Gardent. Pourtant, ce samedi face à Veszprem, le coach parisien lui a fait confiance plus longtemps que d'habitude, et d’ailleurs son entrée en jeu a coïncidé avec une phase positive. Lorsque le PSG largué par les Hongrois à moins 5 au tableau d’affichage est revenu dans le match pour rentrer aux vestiaires avec deux buts d’avance à la pause. Le demi-centre hongrois n’a pas marqué mais il a permis à Daniel Narcisse, son capitaine de souffler et surtout ne s’est pas privé de servir ses coéquipiers.

Avant d’arriver à Paris, l’été dernier, Gabor Csaszar a passé trois saisons sur les bords du lac Balaton. Trois saisons fastueuses où avec les "Reds", il a réalisé à trois reprises le doublé coupe-championnat et fait un tour deux fois en huitièmes puis en quarts l’année dernière de Ligue des Champions. Qui de mieux indiqué que l’ancien Chambérien (2009-2010) pour nous donner ses impressions après la défaite du PSG et nous décrire ce à quoi s’attendre pour le match retour….



Gabor, leur défense vous a fait très mal…
Inévitablement, ils ont été très forts dans ce secteur et je crois que défensivement, ils sont montés en puissance au fil des minutes. Je connais très bien cette équipe et j’ai trouvé la défense meilleure que d’habitude.  Très agressive, constamment dans le combat et dans les dernières minutes, tout le monde était fatigué, cela s’est vu mais ils ont tenu.

Nagy a fait des dégâts et vous n'avez pas trouvé les solutions pour l’arrêter…
Il y avait beaucoup de solutions pour le contrer mais face à une telle équipe, c’était très dur de se concentrer sur un seul joueur. Dans le premier quart d’heure de la 2ème période, il a été moins en vue mais dans les dix dernières minutes, nous étions fatigués et certainement moins lucides.

Le PSG a rivalisé avec Veszprem en fin de 1ère mi-temps…
C’est vrai que j’avais des craintes mais nous avons bien joué. Nous n’avons peut-être pas su assez en profiter. C’est quand même une grande équipe avec d’excellents joueurs que nous avons affrontée. Ça a tenu à quelques détails et dans les dix dernières minutes, cela aurait pu basculer en notre faveur. Mais en face, il y a des joueurs plus âgés avec beaucoup d’expérience, Laszlo (Nagy) par exemple, a évolué douze saisons au "Barça", ça compte quand même.

Est-ce que c’est possible de renverser la tendance en Hongrie ?
Tout est possible, bien sûr ! C’est une autre histoire et la tâche sera très rude. Il va falloir être dans l’analyse, décortiquer ce qui s’est passé, ce qui n’a pas fonctionné et ce qui a à changer avant le match retour. Je remarque que beaucoup de joueurs autant chez eux que chez nous ont combattu 60 minutes, beaucoup étaient fatigués, c’est incroyable ! Nous devons trouver la bonne tactique pour que notre voyage à Veszprem soit magique.



Tu connais l’ambiance sur place. Est-ce vraiment l’enfer ?
(sourires). Le public est très… chaud. Quand j’étais à Chambéry, nous y avons joué. On va dire que c’est… particulier mais cette ambiance peut nous être profitable. Si tu joues bien, elle peut se retourner en notre faveur. Les spectateurs manifestent beaucoup mais c’est un public de connaisseurs. C’est pour cela que là-bas, je dis que tout est possible et la pression sera sur leurs épaules.

Tu restes assez optimiste malgré deux buts à remonter…
Nous irons là-bas, bien-sûr avec ce handicap mais nous voulons nous qualifier pour le Final Four, donc… il faudra se surpasser, sur un match !

As-tu trouvé Veszprem meilleur que lorsque tu y étais ?
Je pense qu’ils sont meilleurs car l’ossature de l’équipe a peu changé cette saison. L’année dernière, un nouvel entraîneur est arrivé avec sa méthode et beaucoup de joueurs ont du s’adapter. Tout cela a été assimilé rapidement. Cet été, il y a eu peu de changements et ils n’ont pas perdu de temps.

Samedi prochain, il va y avoir un sacré challenge à relever…
Tous les matches sont des gros challenges…

Pour toi, ce sera un peu "spécial"..
Oui, bien-sûr mais tu connais ma situation au PSG, je suis déjà content de profiter du peu de temps de jeu qu’on m’accorde. Ce n’est pas évident mais je fais avec. Je voudrais donner plus pour l’équipe mais ce n’est pas facile car je ne joue pas assez.

Gabor Csaszar: A Veszprem, il faudra se surpasser ! 

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samedi 19 avril 2014 - © Yves Michel

 4 min 5 de lecture

Aller à Veszprém n'était déjà pas une mince affaire. Mais aller en Hongrie avec deux buts à remonter (26-28) est le nouveau casse-tête proposé au Paris Saint Germain. Pourtant, Gabor Csaszar, l'enfant du pays ne désespère pas et compte sur un sursaut de ses coéquipiers parisiens.

Il aurait aimé rester un peu plus de temps sur le terrain et montrer tout son talent face à ses anciens partenaires mais depuis le début de la saison et son arrivée au PSG, Gabor Csaszar ne fait pas partie des priorités de Philippe Gardent. Pourtant, ce samedi face à Veszprem, le coach parisien lui a fait confiance plus longtemps que d'habitude, et d’ailleurs son entrée en jeu a coïncidé avec une phase positive. Lorsque le PSG largué par les Hongrois à moins 5 au tableau d’affichage est revenu dans le match pour rentrer aux vestiaires avec deux buts d’avance à la pause. Le demi-centre hongrois n’a pas marqué mais il a permis à Daniel Narcisse, son capitaine de souffler et surtout ne s’est pas privé de servir ses coéquipiers.

Avant d’arriver à Paris, l’été dernier, Gabor Csaszar a passé trois saisons sur les bords du lac Balaton. Trois saisons fastueuses où avec les "Reds", il a réalisé à trois reprises le doublé coupe-championnat et fait un tour deux fois en huitièmes puis en quarts l’année dernière de Ligue des Champions. Qui de mieux indiqué que l’ancien Chambérien (2009-2010) pour nous donner ses impressions après la défaite du PSG et nous décrire ce à quoi s’attendre pour le match retour….



Gabor, leur défense vous a fait très mal…
Inévitablement, ils ont été très forts dans ce secteur et je crois que défensivement, ils sont montés en puissance au fil des minutes. Je connais très bien cette équipe et j’ai trouvé la défense meilleure que d’habitude.  Très agressive, constamment dans le combat et dans les dernières minutes, tout le monde était fatigué, cela s’est vu mais ils ont tenu.

Nagy a fait des dégâts et vous n'avez pas trouvé les solutions pour l’arrêter…
Il y avait beaucoup de solutions pour le contrer mais face à une telle équipe, c’était très dur de se concentrer sur un seul joueur. Dans le premier quart d’heure de la 2ème période, il a été moins en vue mais dans les dix dernières minutes, nous étions fatigués et certainement moins lucides.

Le PSG a rivalisé avec Veszprem en fin de 1ère mi-temps…
C’est vrai que j’avais des craintes mais nous avons bien joué. Nous n’avons peut-être pas su assez en profiter. C’est quand même une grande équipe avec d’excellents joueurs que nous avons affrontée. Ça a tenu à quelques détails et dans les dix dernières minutes, cela aurait pu basculer en notre faveur. Mais en face, il y a des joueurs plus âgés avec beaucoup d’expérience, Laszlo (Nagy) par exemple, a évolué douze saisons au "Barça", ça compte quand même.

Est-ce que c’est possible de renverser la tendance en Hongrie ?
Tout est possible, bien sûr ! C’est une autre histoire et la tâche sera très rude. Il va falloir être dans l’analyse, décortiquer ce qui s’est passé, ce qui n’a pas fonctionné et ce qui a à changer avant le match retour. Je remarque que beaucoup de joueurs autant chez eux que chez nous ont combattu 60 minutes, beaucoup étaient fatigués, c’est incroyable ! Nous devons trouver la bonne tactique pour que notre voyage à Veszprem soit magique.



Tu connais l’ambiance sur place. Est-ce vraiment l’enfer ?
(sourires). Le public est très… chaud. Quand j’étais à Chambéry, nous y avons joué. On va dire que c’est… particulier mais cette ambiance peut nous être profitable. Si tu joues bien, elle peut se retourner en notre faveur. Les spectateurs manifestent beaucoup mais c’est un public de connaisseurs. C’est pour cela que là-bas, je dis que tout est possible et la pression sera sur leurs épaules.

Tu restes assez optimiste malgré deux buts à remonter…
Nous irons là-bas, bien-sûr avec ce handicap mais nous voulons nous qualifier pour le Final Four, donc… il faudra se surpasser, sur un match !

As-tu trouvé Veszprem meilleur que lorsque tu y étais ?
Je pense qu’ils sont meilleurs car l’ossature de l’équipe a peu changé cette saison. L’année dernière, un nouvel entraîneur est arrivé avec sa méthode et beaucoup de joueurs ont du s’adapter. Tout cela a été assimilé rapidement. Cet été, il y a eu peu de changements et ils n’ont pas perdu de temps.

Samedi prochain, il va y avoir un sacré challenge à relever…
Tous les matches sont des gros challenges…

Pour toi, ce sera un peu "spécial"..
Oui, bien-sûr mais tu connais ma situation au PSG, je suis déjà content de profiter du peu de temps de jeu qu’on m’accorde. Ce n’est pas évident mais je fais avec. Je voudrais donner plus pour l’équipe mais ce n’est pas facile car je ne joue pas assez.

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