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Brest savoure son accession en D2F

Nationale 1F

lundi 28 avril 2014 - Handzone

 2 min 29 de lecture

« On est en D2, on est en D2 » ; on joue la 58e minute et le public brestois s’est levé pour fêter son équipe dans un chaudron de Cerdan incandescent. L’issue de la rencontre n’a pas mis longtemps à se dessiner. Michel Cassier, en fin technicien qui sait qu’on ne peut pas espérer battre le Penn Ar Bed sans tenter quelque chose en défense, a sorti d’entrée une stricte sur Nabila Tizi. La stratégie est bonne, sauf que c’est de l’autre côté du terrain que le bât blesse. Beaucoup trop de pertes de balles, des croisés qui ne se trouvent pas… et Brest, sans briller, fait le boulot pour se détacher tout doucement.

A la 20e minute, les bretonnes mènent 9 à 5 ; Adeline-Marie Bournez (4 buts) porte l’équipe de Bergerac à bout de bras. Laurent Bezeau décide alors de lancer la grande Anastasiia Pidpalova dans l’arène… L’Ukrainienne, très affutée, fait une entrée remarquée, que ce soit en défense ou en attaque (2 buts et des passes décisives pour Marie-Joseph et Konaté). C’est le 1er gros coup d’accélérateur du PAB qui vire en tête 15 à 6 à la pause.

En 2e période, on prend les mêmes et on recommence. Tizi ajoute 3 nouvelles unités à son compteur (8 au total). Il faut par contre attendre la 36e minute pour que Bergerac ne retrouve les filets de Pereira grâce à l’inévitable Bournez (9 buts au final). 20 à 6, ça commence quand même à faire lourd pour les Bergeracoises… La rencontre s’installe ensuite dans un drôle de faux rythme. Les brestoises ont desserré leur étreinte en défense et lâchent trop les ballons en attaque. Il n’en faut pas moins pour que Bezeau ne pose un temps-mort.

Le coup de gueule du technicien breton est salvateur puisque les noires et blanches retrouvent leur sérieux et reprennent leur marche en avant, permettant ainsi à leur coach de faire tourner le banc.  Tout le monde participe ainsi à la fête et le public de Cerdan, debout, porte son équipe vers la victoire synonyme d’accession à la D2. 31 à 15 score final. Les Brestoises n’ont finalement fait qu’une bouchée de Bergerac qui était, jusqu’alors, la seule équipe à les avoir tenues en échec (nul au match aller).

Sous les yeux des joueuses de Fleury, en stage dans la région, les bretonnes peuvent exulter. Le pari des co-présidents Le Saint est en passe d’être gagné. Doucement, sérieusement, cette équipe avance et pourra se frotter, dès la saison prochaine, à l’antichambre de l’élite, cette élite que tout le peuple breton aspire à retrouver au plus vite.

Philippe Mérer pour

Brest savoure son accession en D2F 

Nationale 1F

lundi 28 avril 2014 - Handzone

 2 min 29 de lecture

« On est en D2, on est en D2 » ; on joue la 58e minute et le public brestois s’est levé pour fêter son équipe dans un chaudron de Cerdan incandescent. L’issue de la rencontre n’a pas mis longtemps à se dessiner. Michel Cassier, en fin technicien qui sait qu’on ne peut pas espérer battre le Penn Ar Bed sans tenter quelque chose en défense, a sorti d’entrée une stricte sur Nabila Tizi. La stratégie est bonne, sauf que c’est de l’autre côté du terrain que le bât blesse. Beaucoup trop de pertes de balles, des croisés qui ne se trouvent pas… et Brest, sans briller, fait le boulot pour se détacher tout doucement.

A la 20e minute, les bretonnes mènent 9 à 5 ; Adeline-Marie Bournez (4 buts) porte l’équipe de Bergerac à bout de bras. Laurent Bezeau décide alors de lancer la grande Anastasiia Pidpalova dans l’arène… L’Ukrainienne, très affutée, fait une entrée remarquée, que ce soit en défense ou en attaque (2 buts et des passes décisives pour Marie-Joseph et Konaté). C’est le 1er gros coup d’accélérateur du PAB qui vire en tête 15 à 6 à la pause.

En 2e période, on prend les mêmes et on recommence. Tizi ajoute 3 nouvelles unités à son compteur (8 au total). Il faut par contre attendre la 36e minute pour que Bergerac ne retrouve les filets de Pereira grâce à l’inévitable Bournez (9 buts au final). 20 à 6, ça commence quand même à faire lourd pour les Bergeracoises… La rencontre s’installe ensuite dans un drôle de faux rythme. Les brestoises ont desserré leur étreinte en défense et lâchent trop les ballons en attaque. Il n’en faut pas moins pour que Bezeau ne pose un temps-mort.

Le coup de gueule du technicien breton est salvateur puisque les noires et blanches retrouvent leur sérieux et reprennent leur marche en avant, permettant ainsi à leur coach de faire tourner le banc.  Tout le monde participe ainsi à la fête et le public de Cerdan, debout, porte son équipe vers la victoire synonyme d’accession à la D2. 31 à 15 score final. Les Brestoises n’ont finalement fait qu’une bouchée de Bergerac qui était, jusqu’alors, la seule équipe à les avoir tenues en échec (nul au match aller).

Sous les yeux des joueuses de Fleury, en stage dans la région, les bretonnes peuvent exulter. Le pari des co-présidents Le Saint est en passe d’être gagné. Doucement, sérieusement, cette équipe avance et pourra se frotter, dès la saison prochaine, à l’antichambre de l’élite, cette élite que tout le peuple breton aspire à retrouver au plus vite.

Philippe Mérer pour

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