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St Amand les Eaux en proie à de graves difficultés financières

Nationale 1F

lundi 12 mai 2014 - © Davy Bodiguel

 2 min 23 de lecture

Comme tout un symbole d’une fin de saison cauchemardesque, St Amand les Eaux s’est incliné une nouvelle fois à Colombelles, 36 buts encaissés et un nouveau revers qui fait mal… Mais au-delà de cette quatrième défaite de suite… plus grave, c’est l’avenir du club Hennuyer qui inquiète au plus haut point.

Le huit mars dernier, St Amand passait 46 buts à un Alfortville désabusé chez lui devant tant de facilité et d’efficacité déployé par son visiteur. Plus que jamais, le club Nordiste était lancé sur une incroyable série de victoires depuis le début de saison. La D2 était alors promise au collectif de Stéphane Pellan... et tous ses rivaux à l’accession (St Maur et Aulnay notamment) s’étaient presque fait une raison : une semaine plus tard, la réserve de Metz (leader depuis mi-mars) est venue frapper un grand coup sur le parquet de la cité Thermale… Comme un coup de poignard, St Amand les Eaux ne s’est jamais relevé de ce terrible revers (28-38). Dès lors, la machine s'est enrayée : le coach Stéphane Pellan a beau se creuser la tête, il ne trouvera pas la solution à des maux très profonds. Au-delà du jeu Amandinois, c’est la situation en coulisses qui soulève de nombreuses questions.

Depuis décembre dernier, le président Samuel Beghin, élu depuis juin 2013, a en effet pris conscience des difficultés financières du club Nordiste. Un constat alarmant mais qui reste secret pour ne pas gêner une progression constante du club au sein de la hiérarchie nationale. La série de défaites en mars et en avril précipite le club Amandinois à dévoiler une situation aujourd'hui très compliquée… pour ne pas dire catastrophique. Jusqu’à découvrir ce jour pour bon nombre d’observateurs extérieurs l’ampleur de la difficulté : les comptes du HBCSA sont au plus mal. Le président Amandinois évoque notamment des contrats de joueuses signés en toute hâte et une gouvernance douteuse de l’ancienne équipe dirigeante.

S’en est terminé des rêves de haut niveau dans le Valenciennois… place désormais à ce qui peut être sauvé, à commencer par la survie pure et simple du club. L’urgence désormais est la réduction immédiate de la masse salariale avec une volonté… éviter de retomber au plus bas échelon national (le spectre de la N3 est bien réelle). La N1 encore et toujours en tête même si la tâche paraît bien difficile. Et cela passe inéluctablement par une vague de départs des joueuses les plus talentueuses et expérimentées.

En interne, l’heure est donc à la concertation en évitant à tout prix la chasse aux sorcières. Les bonnes volontés sont donc les bienvenues : première étape, la tenue d’une réunion ce mercredi au gymnase Jean Verdavaine pour mettre toutes les cartes sur table et tenter de trouver une solution à cette situation devenue au fil des mois préoccupante.

St Amand les Eaux en proie à de graves difficultés financières 

Nationale 1F

lundi 12 mai 2014 - © Davy Bodiguel

 2 min 23 de lecture

Comme tout un symbole d’une fin de saison cauchemardesque, St Amand les Eaux s’est incliné une nouvelle fois à Colombelles, 36 buts encaissés et un nouveau revers qui fait mal… Mais au-delà de cette quatrième défaite de suite… plus grave, c’est l’avenir du club Hennuyer qui inquiète au plus haut point.

Le huit mars dernier, St Amand passait 46 buts à un Alfortville désabusé chez lui devant tant de facilité et d’efficacité déployé par son visiteur. Plus que jamais, le club Nordiste était lancé sur une incroyable série de victoires depuis le début de saison. La D2 était alors promise au collectif de Stéphane Pellan... et tous ses rivaux à l’accession (St Maur et Aulnay notamment) s’étaient presque fait une raison : une semaine plus tard, la réserve de Metz (leader depuis mi-mars) est venue frapper un grand coup sur le parquet de la cité Thermale… Comme un coup de poignard, St Amand les Eaux ne s’est jamais relevé de ce terrible revers (28-38). Dès lors, la machine s'est enrayée : le coach Stéphane Pellan a beau se creuser la tête, il ne trouvera pas la solution à des maux très profonds. Au-delà du jeu Amandinois, c’est la situation en coulisses qui soulève de nombreuses questions.

Depuis décembre dernier, le président Samuel Beghin, élu depuis juin 2013, a en effet pris conscience des difficultés financières du club Nordiste. Un constat alarmant mais qui reste secret pour ne pas gêner une progression constante du club au sein de la hiérarchie nationale. La série de défaites en mars et en avril précipite le club Amandinois à dévoiler une situation aujourd'hui très compliquée… pour ne pas dire catastrophique. Jusqu’à découvrir ce jour pour bon nombre d’observateurs extérieurs l’ampleur de la difficulté : les comptes du HBCSA sont au plus mal. Le président Amandinois évoque notamment des contrats de joueuses signés en toute hâte et une gouvernance douteuse de l’ancienne équipe dirigeante.

S’en est terminé des rêves de haut niveau dans le Valenciennois… place désormais à ce qui peut être sauvé, à commencer par la survie pure et simple du club. L’urgence désormais est la réduction immédiate de la masse salariale avec une volonté… éviter de retomber au plus bas échelon national (le spectre de la N3 est bien réelle). La N1 encore et toujours en tête même si la tâche paraît bien difficile. Et cela passe inéluctablement par une vague de départs des joueuses les plus talentueuses et expérimentées.

En interne, l’heure est donc à la concertation en évitant à tout prix la chasse aux sorcières. Les bonnes volontés sont donc les bienvenues : première étape, la tenue d’une réunion ce mercredi au gymnase Jean Verdavaine pour mettre toutes les cartes sur table et tenter de trouver une solution à cette situation devenue au fil des mois préoccupante.

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