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CDF : Fleury, première rugissante

Coupe de France

jeudi 22 mai 2014 - © Pierre Menjot

 10 min 2 de lecture

Finale de la Coupe de France nationale féminine.
Pour la première fois de leur histoire, les Panthères de Fleury ont levé un trophée, samedi, en remportant la Coupe de France devant Issy (20-18). Plus solides et avec une énorme Darly Zoqbi dans les cages, les Loiretaines ont fini leur saison en beauté.

Ce n’était pas la plus belle des finales, bien sûr. Il valait même mieux être un fervent amateur de grosses défenses, plutôt façon hand des années 80 que hand champagne, pour savourer un match qui aura néanmoins eu le mérite d’être indécis jusqu’au bout. Longtemps, on a même cru que le gagnant n’atteindrait pas la barre des 20 buts. La faute à une pléiade de balles perdues (plus d’une douzaine pour les deux équipes) et une démonstration des deux gardiennes, Armelle Attingré (44% d'arrêts) et Darly Zoqbi de Paula (48%), que Fred Bougeant avait fait le pari d’aligner seule pour ce match. Toutes ces considérations esthétiques, Fleury s’en fiche pas mal. « Une finale n’est pas faite pour être belle mais pour être gagnée », souligne d’ailleurs Fred Bougeant. Et samedi, le club du Loiret a remporté la Coupe de France, le premier titre de son histoire. A l’arrache, oui, mais en aucun cas volé.

Témoin de ce brouillon de match, c’est un dernier but de Beatriz Fernandez, l’arrière de Fleury, qui sut s’arracher… en pivot (!) pour marquer le 20e but, à deux minutes de la fin, pour offrir un avantage de deux buts à son équipe. Un écart enfin définitif, après tant de rapprochements. Et un soulagement, enfin, pour toutes les Fleuryssoises, dont les jambes démangeaient sur un banc de touche quitté à toute allure dès le gong final. Et même le passionné Fred Bougeant, au moins autant en nage que ses joueuses, haranguait les quelque 400 supporters roses montés à Paris. « Merci, merci à M. Jean-Pierre Gonthier (le président et principal bailleur de fonds du club), se vidait l’entraîneur fleuryssois, les larmes aux yeux. Merci de nous avoir appelés, d’avoir cru en mon projet et surtout, merci pour les mots qu’il a eus cette semaine. Les filles, moi, tous, on avait le moral bien entamé, d’autant que c’est l’anniversaire du décès de mon fils. Mais le boss a eu des mots exceptionnels.»

Des mots qui ont su motiver ses joueuses, un peu plus engagées, un peu plus fortes en défense, un peu plus lucides en attaque. Autant de détails qui ont fait la différence avec Issy. Les filles d’Arnaud Gandais avaient encore les moyens de gagner mais cette fois, les choses n’ont pas tourné en leur faveur. Devant en début de match (7-5, 21e), proches de craquer après la pause (10-13, 39e) mais encore accrochées aux basques adverses à l’entrée du dernier quart d’heure (15-15), les coéquipières de Stine Oftedal ont manqué les quelques défenses, les quelques tirs qui font gagner un match. La demi-centre norvégienne, habituelle arme fatale dans les moments décisifs, était cette fois les yeux rouges, en pleurs, à ressasser sa contre-attaque et son penalty loupés en fin de match. « C’est mon pire match et je ne sais même pas pourquoi, se confondait-elle en excuses. L’équipe s’est battue, a bien joué, mais moi… » Elle, sans doute élue meilleure joueuse de la saison, n’a pas pu porter les siennes jusqu’au podium des vainqueurs. « La peur de gagner, et quand on pense à autre chose qu’au hand, on ne peut pas bien jouer », râlait Arnaud Gandais au sujet des son équipe. « Franchement, on fait une belle saison et au moment où on peut faire un truc énorme, on n’y arrive pas, renchérit Coralie Lassource. Pardonnez-moi l’expression, mais ça me fait chier ! Et je ne sais même pas expliquer pourquoi on n’y arrive pas. »

Les Fleuryssoises, elles, savent pourquoi elles ont gagné. Pour les vertus montrées, oui, mais surtout pour quatre mots répétés à l’envi par le speaker : Darly Zoqbi de Paula. L’internationale brésilienne, auteur d’un match énorme, a été la grande fille de cette finale. « C’était un très grand match des deux gardiennes, esquivait la Fleuryssoise. Fred m’a fait confiance en me mettant seule et les filles ont été là pour moi quand j’ai été moins efficace en 2e mi-temps. Elles ont récupéré des ballons, ont mis l’investissement physique, l’envie, la folie qu’il fallait. Parce que contre Issy, si tu ne te t’arraches pas, si tu ne finis pas la tête par terre, tu ne marques pas. » Ça, les partenaires d’une Gnonsiane Niomba radieuse au moment de soulever la Coupe, ont su le faire. Au meilleur des moments. « Ce sont des filles bien, souriait Fred Bougeant, l’œil toujours pétillant. Certaines sont au club depuis longtemps, ont connu les moments maigres. Gnonsiane, personne n’en parle mais elle était exclue du groupe il y a deux ans ! Alors pour elle, pour toutes les filles, pour le club, ce titre est un accélérateur, pas un accomplissement. » 

Pour Issy, battu lors de ses deux finales cette saison après la Challenge Cup, cette deuxième médaille du battu est encore plus lourde à porter. Il reste une chance aux Parisiennes pour gagner un trophée : le Championnat, face à Metz, dès mercredi pour le match aller. « J’ai confiance en nous, je sais que l’équipe a de l’orgueil, on va se relever, souffle Coralie Lassource. Mais là, tout de suite, on n’a vraiment pas la tête à ça… »

Les réactions de ceux qui ont fait et de ceux qui ont vu
 
Alain Portes (sélectionneur national): "Cela a été un match entre deux équipes qui se connaissent très bien et qui se sont neutralisées. Après il fallait un vainqueur... je crois que le match un petit peu raté de Oftedal (IPH) qui d'habitude est déterminante, a fait pencher la balance en faveur de Fleury. Sur la fraîcheur physique, j'ai senti Issy en-deça surtout avec des filles qui revenaient de blessures. C'est la 2ème finale perdue, c'est dur mais cela n'enlève rien à la saison magnifique que Issy a réalisé. Il y a une 3ème finale mais mentalement il va falloir qu'elles soient très fortes car Metz va arriver très vite (match aller mercredi à Issy), je suis persuadé qu'elles ne vont pas rester sur un échec et qu'elles vont avoir une réaction d'orgueil."
 
Raphaëlle Tervel (jeune retraitée et toute récente gagnante de la LDC avec les Hongroises de Gyor): "J'ai pris du plaisir à revoir des joueuses que je connais bien. C'est toujours sympa d'être dans les tribunes et assister à des matches de hand. Concernant cette finale, je pense que la clé du match a été la défense de Fleury, elles ont retenu la leçon de la semaine dernière (demi-finales des play-offs), elles ont haussé le ton en mettant plus d'agressivité et sont parvenues à bien bloquer Mariama (Signaté) et Oftedal. Darly (Zoqbi-de-Paula) a aussi fait un super match dans les buts. Me concernant, je décompresse vraiment, je ne me rends pas encore compte car cela fait quelques jours que j'ai arrêté (la semaine dernière, elle remportait le championnat de Hongrie), je me laisse le temps de réfléchir et je verrai quelle orientation donner à la suite."
 
Karolina Siodmiak (demi-centre polonaise de Fleury): "On a mis beaucoup de caractère dans cette finale, du rythme et de l'agressivité en défense. En 2ème mi-temps surtout. C'était un match physique, on en sort faitgué mais peu importe, on a la coupe et c'est l'essentiel. En plus, c'était mon dernier match avec Fleury donc c'était encore plus important de gagner un trophée. Il y a des chances que je rentre en Pologne car ma famille me manque mais je peux aussi rester en France. J'ai quelques possibilités (large sourire) mais pour le moment rien n'est décidé." 
Selon nos informations, la charmante Polonaise aux yeux d'azur pourraient faire la réussite d'une formation sudiste (qui de Nîmes ou de Nice emportera la décision ?)
 
Arnaud Gandais (entraîneur dépité de Issy Paris Hand): "On a  très mal joué et dans l'ensemble, ce n'était pas un beau match. On a manqué d'engagements dans les duels, de clairvoyance sur les tirs, on a rien vu sur des tirs à mi-hauteur, on a remis la gardienne sur de bonnes bases, on leur a rendu un nombre de ballons incalculables, bref, rien n'a fonctionné. Si on voulait battre Fleury, il fallait rendre une copie un peu plus propre. La copie n'étant pas propre, je ne suis pas surpris qu'on ne gagne pas. On ne peut pas mettre ça sur le compte de la fatigue. On a perdu parce qu'on n'a pas été bon. La semaine prochaine, on ne boudera pas notre plaisir d'attaquer notre 3ème finale, il faudra digérer et voir comment on peut réagir. J'ai quand même l'impression qu'à chaque fois, le plus dur reste à venir."
 
*************

CJF FLEURY LOIRET HB - ISSY PARIS HAND
20 - 18 (Mi-temps : 8-8)
Arbitres / Délégué (D) :

BONAVENTURA Charlotte
BONAVENTURA Julie
RENON Jean-Yves (D)
Date et Heure :
Le 24/05/2013 A 18:30
Lieu :
Halle Georges Carpentier
81 boulevard Masséna
PARIS

Fleury Loiret :
Gardiennes :
Zoqbi de Paula (17 arrêts sur 35 tirs).
Joueuses de champ :
Carla Alberto, Bruneau (1/3), Cissé, Fernandez (3/7 dont 1/1 pen.), Stanca, Houette (3/7), Kamdop (0/1), Lopez Herrero (7/10 dont 6/6 pen.), Mangue (3/3), Niombla (1/4), Siodmiak (1/2), Tounkara, Agathe (1/2 dont 0/1 pen.).
Entraîneur : Frédéric Bougeant

Issy-Paris :
Gardiennes :
Attingré (13 arrêts sur 29 tirs), Garba (1 arrêt sur 5 tirs).
Joueuses de champ :
Zalewski-Gardoni (3/4 dont 2/2 pen.), Oftedal (2/11 dont 0/1 pen.), Signaté (5/14), N'Gouan, Lassource (3/4), Wibe, Goudjo, Spincer (1/2), Briemant (4/6), Kpozé, Camara (0/1).
Entraîneur : Arnaud Gandais


CDF : Fleury, première rugissante 

Coupe de France

jeudi 22 mai 2014 - © Pierre Menjot

 10 min 2 de lecture

Finale de la Coupe de France nationale féminine.
Pour la première fois de leur histoire, les Panthères de Fleury ont levé un trophée, samedi, en remportant la Coupe de France devant Issy (20-18). Plus solides et avec une énorme Darly Zoqbi dans les cages, les Loiretaines ont fini leur saison en beauté.

Ce n’était pas la plus belle des finales, bien sûr. Il valait même mieux être un fervent amateur de grosses défenses, plutôt façon hand des années 80 que hand champagne, pour savourer un match qui aura néanmoins eu le mérite d’être indécis jusqu’au bout. Longtemps, on a même cru que le gagnant n’atteindrait pas la barre des 20 buts. La faute à une pléiade de balles perdues (plus d’une douzaine pour les deux équipes) et une démonstration des deux gardiennes, Armelle Attingré (44% d'arrêts) et Darly Zoqbi de Paula (48%), que Fred Bougeant avait fait le pari d’aligner seule pour ce match. Toutes ces considérations esthétiques, Fleury s’en fiche pas mal. « Une finale n’est pas faite pour être belle mais pour être gagnée », souligne d’ailleurs Fred Bougeant. Et samedi, le club du Loiret a remporté la Coupe de France, le premier titre de son histoire. A l’arrache, oui, mais en aucun cas volé.

Témoin de ce brouillon de match, c’est un dernier but de Beatriz Fernandez, l’arrière de Fleury, qui sut s’arracher… en pivot (!) pour marquer le 20e but, à deux minutes de la fin, pour offrir un avantage de deux buts à son équipe. Un écart enfin définitif, après tant de rapprochements. Et un soulagement, enfin, pour toutes les Fleuryssoises, dont les jambes démangeaient sur un banc de touche quitté à toute allure dès le gong final. Et même le passionné Fred Bougeant, au moins autant en nage que ses joueuses, haranguait les quelque 400 supporters roses montés à Paris. « Merci, merci à M. Jean-Pierre Gonthier (le président et principal bailleur de fonds du club), se vidait l’entraîneur fleuryssois, les larmes aux yeux. Merci de nous avoir appelés, d’avoir cru en mon projet et surtout, merci pour les mots qu’il a eus cette semaine. Les filles, moi, tous, on avait le moral bien entamé, d’autant que c’est l’anniversaire du décès de mon fils. Mais le boss a eu des mots exceptionnels.»

Des mots qui ont su motiver ses joueuses, un peu plus engagées, un peu plus fortes en défense, un peu plus lucides en attaque. Autant de détails qui ont fait la différence avec Issy. Les filles d’Arnaud Gandais avaient encore les moyens de gagner mais cette fois, les choses n’ont pas tourné en leur faveur. Devant en début de match (7-5, 21e), proches de craquer après la pause (10-13, 39e) mais encore accrochées aux basques adverses à l’entrée du dernier quart d’heure (15-15), les coéquipières de Stine Oftedal ont manqué les quelques défenses, les quelques tirs qui font gagner un match. La demi-centre norvégienne, habituelle arme fatale dans les moments décisifs, était cette fois les yeux rouges, en pleurs, à ressasser sa contre-attaque et son penalty loupés en fin de match. « C’est mon pire match et je ne sais même pas pourquoi, se confondait-elle en excuses. L’équipe s’est battue, a bien joué, mais moi… » Elle, sans doute élue meilleure joueuse de la saison, n’a pas pu porter les siennes jusqu’au podium des vainqueurs. « La peur de gagner, et quand on pense à autre chose qu’au hand, on ne peut pas bien jouer », râlait Arnaud Gandais au sujet des son équipe. « Franchement, on fait une belle saison et au moment où on peut faire un truc énorme, on n’y arrive pas, renchérit Coralie Lassource. Pardonnez-moi l’expression, mais ça me fait chier ! Et je ne sais même pas expliquer pourquoi on n’y arrive pas. »

Les Fleuryssoises, elles, savent pourquoi elles ont gagné. Pour les vertus montrées, oui, mais surtout pour quatre mots répétés à l’envi par le speaker : Darly Zoqbi de Paula. L’internationale brésilienne, auteur d’un match énorme, a été la grande fille de cette finale. « C’était un très grand match des deux gardiennes, esquivait la Fleuryssoise. Fred m’a fait confiance en me mettant seule et les filles ont été là pour moi quand j’ai été moins efficace en 2e mi-temps. Elles ont récupéré des ballons, ont mis l’investissement physique, l’envie, la folie qu’il fallait. Parce que contre Issy, si tu ne te t’arraches pas, si tu ne finis pas la tête par terre, tu ne marques pas. » Ça, les partenaires d’une Gnonsiane Niomba radieuse au moment de soulever la Coupe, ont su le faire. Au meilleur des moments. « Ce sont des filles bien, souriait Fred Bougeant, l’œil toujours pétillant. Certaines sont au club depuis longtemps, ont connu les moments maigres. Gnonsiane, personne n’en parle mais elle était exclue du groupe il y a deux ans ! Alors pour elle, pour toutes les filles, pour le club, ce titre est un accélérateur, pas un accomplissement. » 

Pour Issy, battu lors de ses deux finales cette saison après la Challenge Cup, cette deuxième médaille du battu est encore plus lourde à porter. Il reste une chance aux Parisiennes pour gagner un trophée : le Championnat, face à Metz, dès mercredi pour le match aller. « J’ai confiance en nous, je sais que l’équipe a de l’orgueil, on va se relever, souffle Coralie Lassource. Mais là, tout de suite, on n’a vraiment pas la tête à ça… »

Les réactions de ceux qui ont fait et de ceux qui ont vu
 
Alain Portes (sélectionneur national): "Cela a été un match entre deux équipes qui se connaissent très bien et qui se sont neutralisées. Après il fallait un vainqueur... je crois que le match un petit peu raté de Oftedal (IPH) qui d'habitude est déterminante, a fait pencher la balance en faveur de Fleury. Sur la fraîcheur physique, j'ai senti Issy en-deça surtout avec des filles qui revenaient de blessures. C'est la 2ème finale perdue, c'est dur mais cela n'enlève rien à la saison magnifique que Issy a réalisé. Il y a une 3ème finale mais mentalement il va falloir qu'elles soient très fortes car Metz va arriver très vite (match aller mercredi à Issy), je suis persuadé qu'elles ne vont pas rester sur un échec et qu'elles vont avoir une réaction d'orgueil."
 
Raphaëlle Tervel (jeune retraitée et toute récente gagnante de la LDC avec les Hongroises de Gyor): "J'ai pris du plaisir à revoir des joueuses que je connais bien. C'est toujours sympa d'être dans les tribunes et assister à des matches de hand. Concernant cette finale, je pense que la clé du match a été la défense de Fleury, elles ont retenu la leçon de la semaine dernière (demi-finales des play-offs), elles ont haussé le ton en mettant plus d'agressivité et sont parvenues à bien bloquer Mariama (Signaté) et Oftedal. Darly (Zoqbi-de-Paula) a aussi fait un super match dans les buts. Me concernant, je décompresse vraiment, je ne me rends pas encore compte car cela fait quelques jours que j'ai arrêté (la semaine dernière, elle remportait le championnat de Hongrie), je me laisse le temps de réfléchir et je verrai quelle orientation donner à la suite."
 
Karolina Siodmiak (demi-centre polonaise de Fleury): "On a mis beaucoup de caractère dans cette finale, du rythme et de l'agressivité en défense. En 2ème mi-temps surtout. C'était un match physique, on en sort faitgué mais peu importe, on a la coupe et c'est l'essentiel. En plus, c'était mon dernier match avec Fleury donc c'était encore plus important de gagner un trophée. Il y a des chances que je rentre en Pologne car ma famille me manque mais je peux aussi rester en France. J'ai quelques possibilités (large sourire) mais pour le moment rien n'est décidé." 
Selon nos informations, la charmante Polonaise aux yeux d'azur pourraient faire la réussite d'une formation sudiste (qui de Nîmes ou de Nice emportera la décision ?)
 
Arnaud Gandais (entraîneur dépité de Issy Paris Hand): "On a  très mal joué et dans l'ensemble, ce n'était pas un beau match. On a manqué d'engagements dans les duels, de clairvoyance sur les tirs, on a rien vu sur des tirs à mi-hauteur, on a remis la gardienne sur de bonnes bases, on leur a rendu un nombre de ballons incalculables, bref, rien n'a fonctionné. Si on voulait battre Fleury, il fallait rendre une copie un peu plus propre. La copie n'étant pas propre, je ne suis pas surpris qu'on ne gagne pas. On ne peut pas mettre ça sur le compte de la fatigue. On a perdu parce qu'on n'a pas été bon. La semaine prochaine, on ne boudera pas notre plaisir d'attaquer notre 3ème finale, il faudra digérer et voir comment on peut réagir. J'ai quand même l'impression qu'à chaque fois, le plus dur reste à venir."
 
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CJF FLEURY LOIRET HB - ISSY PARIS HAND
20 - 18 (Mi-temps : 8-8)
Arbitres / Délégué (D) :

BONAVENTURA Charlotte
BONAVENTURA Julie
RENON Jean-Yves (D)
Date et Heure :
Le 24/05/2013 A 18:30
Lieu :
Halle Georges Carpentier
81 boulevard Masséna
PARIS

Fleury Loiret :
Gardiennes :
Zoqbi de Paula (17 arrêts sur 35 tirs).
Joueuses de champ :
Carla Alberto, Bruneau (1/3), Cissé, Fernandez (3/7 dont 1/1 pen.), Stanca, Houette (3/7), Kamdop (0/1), Lopez Herrero (7/10 dont 6/6 pen.), Mangue (3/3), Niombla (1/4), Siodmiak (1/2), Tounkara, Agathe (1/2 dont 0/1 pen.).
Entraîneur : Frédéric Bougeant

Issy-Paris :
Gardiennes :
Attingré (13 arrêts sur 29 tirs), Garba (1 arrêt sur 5 tirs).
Joueuses de champ :
Zalewski-Gardoni (3/4 dont 2/2 pen.), Oftedal (2/11 dont 0/1 pen.), Signaté (5/14), N'Gouan, Lassource (3/4), Wibe, Goudjo, Spincer (1/2), Briemant (4/6), Kpozé, Camara (0/1).
Entraîneur : Arnaud Gandais


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