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CDF: Paris sait enfin gagner une finale !

Coupe de France

jeudi 22 mai 2014 - Handzone

 9 min 37 de lecture

Finale de la Coupe de France Nationale Masculine.
Malmenés la saison dernière par Montpellier en finale de Coupe de France au POPB, les Parisiens ont pris leur revanche cette saison en offrant au PSG la deuxième coupe nationale de son histoire. Annoncée comme un moment clef pour le futur du groupe, la finale a été abordée parfaitement par les hommes de Philippe Gardent et malgré un Chambéry SH remarquable de volonté et de talent, c’est à Paris que la coupe de France a élu domicile pour une année.

Ayant le choix avec son effectif de 17 pros tous opérationnels, Philippe Gardent avait décidé de laisser Melic, Csaszar et M’Tima en tribune. Visiblement l’envie de densifier la défense était bel et bien présente mais cela n’avait immédiatement le résultat escompté. Le duo Bicanic – Panic trouait trop facilement le mur parisien et mettait le CSH tout de suite sur orbite avec un 3-0 qui ne sentait pas bon pour Paris. La défense parisienne allait enfin se mettre en route avec un Ibou Diaw qui ne voulait pas signer un dernier match moyen avec Paris. La machine à monter les ballons du PSG faisait merveille et permettait une égalisation à 3 partout plus en rapport avec ce que l’on attendait de cette finale.

Mais après un joli mieux, un nouvel écueil se présentait sur la route des Parisiens. Un certain Cyril Dumoulin, lui aussi dans sa dernière représentation avec le CSH sortait la machine à arrêts. Comme dans le même temps Mario Cavalli lançait Kevynn Nyokas dans le bain ce qui amenait beaucoup plus de continuité dans le jeu, les Savoyards prenaient un nouvel avantage de 3 buts obligeant Philippe Gardent à poser son premier temps mort dès la 12° minute.  



Si celui-ci réglait un peu les choses offensivement avec un jeu plus collectif pour Paris, il ne corrigeait toujours pas la mire défensive et Chambéry, par Nyokas, Bertrand Gille ou Bicanic, trouvait trop facilement les solutions. Marquer, c’était bien pour Paris, mais il fallait aussi bloquer un peu la déferlante savoyarde. Peu à peu, Chambéry ne trouvait plus trop de solutions, insensiblement les attaques étaient moins tranchantes et les tirs moins soudains. Seul Cyril Dumoulin dans les buts chambériens (11/22 à la 23°) empêchait Paris de vraiment prendre le large après être passé devant grâce à Antonio Garcia à la 22° minute. Mais l’entrée de Patrice Annonay dans les buts du PSG, le show Samuel Honrubia et les inspirations de Luc Abalo avaient raison de la volonté du CSH dans cette première période clôturée sur un 15-12 pour Paris, laissant toutefois tout scénario possible dans la seconde.

Au retour des vestiaires, les hommes de la capitale prenaient encore un peu plus les choses en main. Cyril Dumoulin était un peu moins en verve mais le CSH arrivait quand même à survivre via des coups joués tout en finesse ou rapidement. Malgré tout on sentait cela bien fragile, Igor Vori faisant parler sa puissance, Asgeir Hallgrimsson sa vista et Mikkel Hansen son bras. Mais Chambéry continuait à ne rien vouloir lâcher, se battant sur tous les ballons.

Utilisant toutes ses armes au maximum, le CSH revenait presque à hauteur avant de subir la foudre Abalo. Sur courant alternatif, l’ailier droit de Paris allait signer quelques minutes de toute beauté pour redonner 4 unités d’avance à ses couleurs. Le jeu montait encore d’un ton et pour sa dernière, la paire arbitrale Moreno – Serrano avait du travail à tous les coins du terrain.
 

Chambéry refusait cependant de lâcher prise, Paris voulait marquer le match de son sceau mais personne ne trouvait vraiment la recette miracle pour que tout roule parfaitement. Patrice Annonay, encore sur un lit d'hôpital il y a quinze jours (appendicite) faisait les arrêts appropriés. Chambéry souffrait physiquement, les visages étaient marqués mais le PSG n’arrivait pas à emballer les choses pour appuyer de ce côté-là et le money-time arrivait sans que rien ne soit vraiment acquis.

Pour renverser totalement la vapeur, Chambéry devait hausser son niveau mais aussi ne pas encaisser de but… Igor Vori va annihiler tous les espoirs adverses en perforant la défense en trois coups gagnants (30-27 à 2'30 de la fin). Même la sortie définitive (3 fois 2) de Marko Kopljar ne changeait pas grand chose, Paris allait arracher dans sa salle cette coupe qui lui avait tourné le dos la saison dernière par la grâce d’un MAHB souverain. 

Pour la première fois depuis bien longtemps, Chambéry ne sera pas européen la saison prochaine. Pour la 5ème fois, la Coupe de France s’est envolée des mains des Savoyards, une série qui prendra forcément fin un jour, surtout si les hommes de Mario Cavalli savent garder ce goût du combat et du collectif. Paris était un cran au dessus sur ce match, mais la vaillance des Chambériens aura offert aux spectateurs de la Halle Carpentier un sacré bout de finale !

Les réactions

Benjamin Gille, capitaine de Chambéry : « Est-ce que la marche était trop haute ? On ne sait pas, mais vu la performance de Paris ce soir, ils ont mérité leur victoire. Ils ont été très performants en montée de balle. Nous, on n’a pas eu un jeu collectif assez constant et quand Paris est passé devant, ç’a été dur de revenir. Franchement, ils ont eu de belles performances individuelles, félicitations à eux. Maintenant, on va essayer de tirer les enseignements de cette saison, tout n’est pas à jeter non plus. Il y a juste des choses à corriger, pour envisager un meilleur futur. »

Mario Cavalli, entraîneur de Chambéry : « On a beaucoup de regrets, oui, car on fait un bon match, on se bat du début à la fin, on met de la qualité par moments mais on manque de constance. Il y a quelques ballons où, alors qu’on prend l’ascendant, on manque un tir, on perd une balle, et le match bascule dans le mauvais sens. On sait qu’il faut faire un match parfait pour battre Paris, on fait un très bon match, mais pas excellent. Finir européen aurait été top, on a montré au mois de mai que Chambéry était bien là après une période difficile en novembre. Un club doit vivre des moments difficiles pour grandir. J’espère qu’on commencera bien la saison prochaine, une dynamique a déjà démarré, avec les jeunes sur lesquels on compte s’appuyer, en proposant un jeu plus fluide, plus rapide. On a fait, j’espère, ce qu’il fallait pour bien finir. »

Patrice Annonay (gardien de buts PSG): "je dirais... enfin parce quand tu écris une histoire avec un groupe, tu le fais par des victoires. On s'est cherché, on a mis le temps mais le groupe est resté solidaire et mobilisé. Mais je dis qu'il faut fêter ces moments-là à fond. Dans quelques semaines lorsqu'on va se retrouver, il faut qu'on s'en rappelle. Mais c'est vrai que c'est un soulagement. Pour ma part, c'est une joie car je le rappelle, il y a trois semaines, j'étais sur un billard en train de me faire opérer. Mais il fallait à tous prix que je sois là, pour cet instant de partage avec le groupe. Je ne savais pas si je serais apte mais j'ai fait mon match. C'est ma 2ème coupe de France (la 1ère, "Papat" l'a remportée en 2007 avec le Paris Handball en compagnie d'Ibou Diaw), comptez les joueurs (à part ceux de Montpellier) qui l'ont gagnée deux fois. Il n'y en a pas beaucoup. Il faudra écrire d'autres pages de cette histoire qui ne fait que commencer."

Antonio Garcia (arrière qui jouait son dernier match avec le PSG) : « Finir comme ça, c’est super, incroyable. C’est la meilleure des manières de dire au revoir au PSG pour moi. Là, on oublie tout. La saison a été difficile pour tout le monde. On espérait gagner plus de trophées, mais bon… C’est dommage qu’on ait eu du mal à se trouver cette saison, on n’a pas été réguliers, il nous a manqué un peu d’esprit d’équipe, mais ça se construit jour après jour et on n’a pas su le faire. Mais il y avait une bonne ambiance dans le vestiaire et en dehors, vous pouvez me croire, sinon ça aurait explosé. Je suis déçu de quitter Paris, c’est une ville, un club qui me plaisaient, avec un projet qui n’en est qu’à ses débuts. Mais bon, je rejoins un bon groupe, une bonne équipe avec un autre bon projet à Szeged l’an prochain. Est-ce que Paris peut gagner la Ligue des champions ? J’espère que non, ce sera Szeged ! (Rires)»

*************

CHAMBERY SAVOIE HB - PARIS ST GERMAIN HB
27 - 31 (Mi-temps :12-15)
Arbitres:

MORENO Jean Pierre
SERRANO Michel
Date et Heure :
Le 25/05/2013 A 16:30
Lieu :
Halle Georges Carpentier
81 boulevard Masséna  -  PARIS

Chambéry :
Gardiens :
Dumoulin (17/48 à 35% pendant 60'), Diot
Joueurs de champ :
Basic (4/6), Bicanic (5/9), Buffard, Detrez (1/3), Benj. Gille (1/2), G. Gille, Ber. Gille (0/1), Nyokas (8/13), N'Guessan (3/5), Panic (3/4), Paturel (1/1), Tritta (1/2).
Entraîneur : Mario Cavalli.

Paris SG :
Gardiens :
Annonay (43' - 11/28 à 39%), Sierra (17' - 2/12 à 16%).
Joueurs de champ :
Abalo (6/11), Bojinovic (1/3), Diaw (0/1), Garcia (2/6), Gojun, Hallgrimsson (2/3), Hansen (5/8), Honrubia (6/8), Narcisse (1/4), Vori (6/6), Kopljar (2/4).
Entraîneur : Philippe Gardent.

CDF: Paris sait enfin gagner une finale ! 

Coupe de France

jeudi 22 mai 2014 - Handzone

 9 min 37 de lecture

Finale de la Coupe de France Nationale Masculine.
Malmenés la saison dernière par Montpellier en finale de Coupe de France au POPB, les Parisiens ont pris leur revanche cette saison en offrant au PSG la deuxième coupe nationale de son histoire. Annoncée comme un moment clef pour le futur du groupe, la finale a été abordée parfaitement par les hommes de Philippe Gardent et malgré un Chambéry SH remarquable de volonté et de talent, c’est à Paris que la coupe de France a élu domicile pour une année.

Ayant le choix avec son effectif de 17 pros tous opérationnels, Philippe Gardent avait décidé de laisser Melic, Csaszar et M’Tima en tribune. Visiblement l’envie de densifier la défense était bel et bien présente mais cela n’avait immédiatement le résultat escompté. Le duo Bicanic – Panic trouait trop facilement le mur parisien et mettait le CSH tout de suite sur orbite avec un 3-0 qui ne sentait pas bon pour Paris. La défense parisienne allait enfin se mettre en route avec un Ibou Diaw qui ne voulait pas signer un dernier match moyen avec Paris. La machine à monter les ballons du PSG faisait merveille et permettait une égalisation à 3 partout plus en rapport avec ce que l’on attendait de cette finale.

Mais après un joli mieux, un nouvel écueil se présentait sur la route des Parisiens. Un certain Cyril Dumoulin, lui aussi dans sa dernière représentation avec le CSH sortait la machine à arrêts. Comme dans le même temps Mario Cavalli lançait Kevynn Nyokas dans le bain ce qui amenait beaucoup plus de continuité dans le jeu, les Savoyards prenaient un nouvel avantage de 3 buts obligeant Philippe Gardent à poser son premier temps mort dès la 12° minute.  



Si celui-ci réglait un peu les choses offensivement avec un jeu plus collectif pour Paris, il ne corrigeait toujours pas la mire défensive et Chambéry, par Nyokas, Bertrand Gille ou Bicanic, trouvait trop facilement les solutions. Marquer, c’était bien pour Paris, mais il fallait aussi bloquer un peu la déferlante savoyarde. Peu à peu, Chambéry ne trouvait plus trop de solutions, insensiblement les attaques étaient moins tranchantes et les tirs moins soudains. Seul Cyril Dumoulin dans les buts chambériens (11/22 à la 23°) empêchait Paris de vraiment prendre le large après être passé devant grâce à Antonio Garcia à la 22° minute. Mais l’entrée de Patrice Annonay dans les buts du PSG, le show Samuel Honrubia et les inspirations de Luc Abalo avaient raison de la volonté du CSH dans cette première période clôturée sur un 15-12 pour Paris, laissant toutefois tout scénario possible dans la seconde.

Au retour des vestiaires, les hommes de la capitale prenaient encore un peu plus les choses en main. Cyril Dumoulin était un peu moins en verve mais le CSH arrivait quand même à survivre via des coups joués tout en finesse ou rapidement. Malgré tout on sentait cela bien fragile, Igor Vori faisant parler sa puissance, Asgeir Hallgrimsson sa vista et Mikkel Hansen son bras. Mais Chambéry continuait à ne rien vouloir lâcher, se battant sur tous les ballons.

Utilisant toutes ses armes au maximum, le CSH revenait presque à hauteur avant de subir la foudre Abalo. Sur courant alternatif, l’ailier droit de Paris allait signer quelques minutes de toute beauté pour redonner 4 unités d’avance à ses couleurs. Le jeu montait encore d’un ton et pour sa dernière, la paire arbitrale Moreno – Serrano avait du travail à tous les coins du terrain.
 

Chambéry refusait cependant de lâcher prise, Paris voulait marquer le match de son sceau mais personne ne trouvait vraiment la recette miracle pour que tout roule parfaitement. Patrice Annonay, encore sur un lit d'hôpital il y a quinze jours (appendicite) faisait les arrêts appropriés. Chambéry souffrait physiquement, les visages étaient marqués mais le PSG n’arrivait pas à emballer les choses pour appuyer de ce côté-là et le money-time arrivait sans que rien ne soit vraiment acquis.

Pour renverser totalement la vapeur, Chambéry devait hausser son niveau mais aussi ne pas encaisser de but… Igor Vori va annihiler tous les espoirs adverses en perforant la défense en trois coups gagnants (30-27 à 2'30 de la fin). Même la sortie définitive (3 fois 2) de Marko Kopljar ne changeait pas grand chose, Paris allait arracher dans sa salle cette coupe qui lui avait tourné le dos la saison dernière par la grâce d’un MAHB souverain. 

Pour la première fois depuis bien longtemps, Chambéry ne sera pas européen la saison prochaine. Pour la 5ème fois, la Coupe de France s’est envolée des mains des Savoyards, une série qui prendra forcément fin un jour, surtout si les hommes de Mario Cavalli savent garder ce goût du combat et du collectif. Paris était un cran au dessus sur ce match, mais la vaillance des Chambériens aura offert aux spectateurs de la Halle Carpentier un sacré bout de finale !

Les réactions

Benjamin Gille, capitaine de Chambéry : « Est-ce que la marche était trop haute ? On ne sait pas, mais vu la performance de Paris ce soir, ils ont mérité leur victoire. Ils ont été très performants en montée de balle. Nous, on n’a pas eu un jeu collectif assez constant et quand Paris est passé devant, ç’a été dur de revenir. Franchement, ils ont eu de belles performances individuelles, félicitations à eux. Maintenant, on va essayer de tirer les enseignements de cette saison, tout n’est pas à jeter non plus. Il y a juste des choses à corriger, pour envisager un meilleur futur. »

Mario Cavalli, entraîneur de Chambéry : « On a beaucoup de regrets, oui, car on fait un bon match, on se bat du début à la fin, on met de la qualité par moments mais on manque de constance. Il y a quelques ballons où, alors qu’on prend l’ascendant, on manque un tir, on perd une balle, et le match bascule dans le mauvais sens. On sait qu’il faut faire un match parfait pour battre Paris, on fait un très bon match, mais pas excellent. Finir européen aurait été top, on a montré au mois de mai que Chambéry était bien là après une période difficile en novembre. Un club doit vivre des moments difficiles pour grandir. J’espère qu’on commencera bien la saison prochaine, une dynamique a déjà démarré, avec les jeunes sur lesquels on compte s’appuyer, en proposant un jeu plus fluide, plus rapide. On a fait, j’espère, ce qu’il fallait pour bien finir. »

Patrice Annonay (gardien de buts PSG): "je dirais... enfin parce quand tu écris une histoire avec un groupe, tu le fais par des victoires. On s'est cherché, on a mis le temps mais le groupe est resté solidaire et mobilisé. Mais je dis qu'il faut fêter ces moments-là à fond. Dans quelques semaines lorsqu'on va se retrouver, il faut qu'on s'en rappelle. Mais c'est vrai que c'est un soulagement. Pour ma part, c'est une joie car je le rappelle, il y a trois semaines, j'étais sur un billard en train de me faire opérer. Mais il fallait à tous prix que je sois là, pour cet instant de partage avec le groupe. Je ne savais pas si je serais apte mais j'ai fait mon match. C'est ma 2ème coupe de France (la 1ère, "Papat" l'a remportée en 2007 avec le Paris Handball en compagnie d'Ibou Diaw), comptez les joueurs (à part ceux de Montpellier) qui l'ont gagnée deux fois. Il n'y en a pas beaucoup. Il faudra écrire d'autres pages de cette histoire qui ne fait que commencer."

Antonio Garcia (arrière qui jouait son dernier match avec le PSG) : « Finir comme ça, c’est super, incroyable. C’est la meilleure des manières de dire au revoir au PSG pour moi. Là, on oublie tout. La saison a été difficile pour tout le monde. On espérait gagner plus de trophées, mais bon… C’est dommage qu’on ait eu du mal à se trouver cette saison, on n’a pas été réguliers, il nous a manqué un peu d’esprit d’équipe, mais ça se construit jour après jour et on n’a pas su le faire. Mais il y avait une bonne ambiance dans le vestiaire et en dehors, vous pouvez me croire, sinon ça aurait explosé. Je suis déçu de quitter Paris, c’est une ville, un club qui me plaisaient, avec un projet qui n’en est qu’à ses débuts. Mais bon, je rejoins un bon groupe, une bonne équipe avec un autre bon projet à Szeged l’an prochain. Est-ce que Paris peut gagner la Ligue des champions ? J’espère que non, ce sera Szeged ! (Rires)»

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CHAMBERY SAVOIE HB - PARIS ST GERMAIN HB
27 - 31 (Mi-temps :12-15)
Arbitres:

MORENO Jean Pierre
SERRANO Michel
Date et Heure :
Le 25/05/2013 A 16:30
Lieu :
Halle Georges Carpentier
81 boulevard Masséna  -  PARIS

Chambéry :
Gardiens :
Dumoulin (17/48 à 35% pendant 60'), Diot
Joueurs de champ :
Basic (4/6), Bicanic (5/9), Buffard, Detrez (1/3), Benj. Gille (1/2), G. Gille, Ber. Gille (0/1), Nyokas (8/13), N'Guessan (3/5), Panic (3/4), Paturel (1/1), Tritta (1/2).
Entraîneur : Mario Cavalli.

Paris SG :
Gardiens :
Annonay (43' - 11/28 à 39%), Sierra (17' - 2/12 à 16%).
Joueurs de champ :
Abalo (6/11), Bojinovic (1/3), Diaw (0/1), Garcia (2/6), Gojun, Hallgrimsson (2/3), Hansen (5/8), Honrubia (6/8), Narcisse (1/4), Vori (6/6), Kopljar (2/4).
Entraîneur : Philippe Gardent.

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