De retour parmi l'élite après une saison en pro D2, l'US Créteil s'active en coulisses pour renforcer son équipe et surtout ne pas commettre les erreurs du passé. Des joueurs sont confirmés, certains s'en vont, d'autres sont attendus.
A Créteil, la remontée en D1 n'a été qu'une pure formalité. Les Val-de-Marnais ont dominé de la tête et des épaules un championnat de Pro D2 presque trop facile pour eux. 21 victoires, 3 nuls et aucune défaite, jamais lors des vingt dernières années, une équipe accédant au niveau supérieur n'avait terminé invaincu. Depuis sa promotion parmi l'élite en 1985 et après avoir connu des heures de gloire avec un titre de champion de France en 1989, deux coupes de France, une coupe de la Ligue et des places de finaliste et demi-finaliste en coupes d'Europe, Créteil a "fait le yoyo" entre la D1 et la D2 à deux reprises. En 2010 et donc, cette année. C'est pour ne pas retomber dans ses mêmes erreurs que l'USC s'attache à muscler son effectif. Cela passe tout d'abord par des prolongations de contrat.
Arrivé la saison dernière, le demi-centre espagnol Sergio De La Salud (photo ci-dessous) qui a donné entière satisfaction rempile jusqu’en juin 2016. Tout comme le gardien de but Dragan Pocuca qui reste cristolien une saison supplémentaire. L'arrière gauche Laurent Lagier-Pitre et l'ailier droit Antoine Conta signent leur 1er contrat professionnel d'une durée de deux ans.
En cette fin de saison, plusieurs joueurs quittent le club parmi lesquels le gardien Arnaud Tabarand qui a souhaité s’engager avec Billère (ProD2), l'arrière serbe Ivan Stankovic et le pivot espagnol Rafael Baena qui s’interrogent sur la suite à donner à leur carrière et Olivier Nyokas, qui n’a pas accepté la proposition de prolongation de contrat qui lui a été faite. Le frère jumeau de Kévynn pourrait se retrouver du côté de Nantes (LNH). Enfin, le pivot Pierre Montorier, lui aussi en fin de contrat, étudie un projet de reconversion proposé au sein de l'USC.
D'autres éléments vont devoir être recrutés car pour l'instant, le défenseur Guynel Pintor est la seule arrivée recensée et pour bien figurer en LNH, c'est trop peu.Un ou deux pivots supplémentaires, un ou deux arrières, peut-être un gardien, les nécessités sont nombreuses. Parmi les noms qui circulent, ceux du gaucher macédonien du Metalurg Skopje Renato Vugrinec, de l'arrière gauche roumain de Constanta Iuliu Alexandru Csepreghi, du pivot bosnien de Plock Muhamed Toromanovic et du gardien de but macédonien Borko Ristovski (ex Gummersbach) sont les plus souvent cités.
Mais l'US Créteil, ne l'oublions pas, peut et va encore s'appuyer sur des jeunes entrevus lors des deux précédentes saisons au rang desquels figurent les Minel, Toto, Rémili, Ferrandier et autre Descat (qui fera son retour après une saison blanche due à une longue, trop longue pubalgie).
L'US Créteil, monument incontournable du handball français au début des années 90 veut reprendre durablement une place parmi l'élite et pourquoi pas occuper celle laissée (momentanément) vacante par l'autre grand rival du Val-de-Marne, l'US Ivry, relégué en Pro D2.