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Le SMV Vernon repartira en N1 la saison prochaine

ProLigue

lundi 9 juin 2014 - © Davy Bodiguel

 2 min 31 de lecture

C’est un coup dur... et en même temps un mal pour un bien du côté du club de l’Eure : la décision Fédérale est tombée comme un couperet, le SMV Vernon doit se résoudre à repartir en Nationale 1 Masculine en septembre prochain.

A l’heure où les situations de Pau Nousty ou Strasbourg (candidats à la Pro D2) ou encore des Girondins de Bordeaux ne sont pas éclaircies… la décision est tranchée en revanche du côté du SMV Vernon. A l’issue du traditionnel contrôle des budgets en fin de saison, la CNCG (commission nationale de contrôle de gestion) de la Fédération Française de Handball a décidé de rétrograder le SMV de Pro D2 en N1. L’instance fédérale pointe du doigt l’insuffisance du budget Vernonais pour rester dans le giron du hand professionnel. En effet, le cahier des charges modifié de Pro D2 a revu le budget minimum de 780.000€ à 830.000€ pour la saison 2014/15.

Une hausse que les dirigeants Vernonais savent impossible dans l’immédiat à satisfaire. Il n’y aura pas d’appel formulé dans cette affaire, le club Eurélien doit par conséquent la mort dans l’âme se résoudre à quitter le niveau D2 après l’avoir côtoyé ces quatre dernières saisons. Il y a bien eu une demande urgente faite aux collectivités  territoriales mais celles-ci n’ont pas donné suite à une telle requête… jugeant le cahier des charges de Pro D2 démentiel.

En interne, le SMV Vernon compte avant tout sur son président et principal mécène depuis plus d’une décennie : le valeureux William Mériel n’a pas pu une nouvelle fois mettre la main au portefeuille… lui qui le fait depuis plusieurs années maintenant. Mais le contexte de crise allié à une volonté de ne pas se mettre dans le rouge ont naturellement emporté sa décision. Principal pourvoyeur de fonds, le président du SMV évoque une certaine lassitude et se range à l’idée de repartir à l’échelon inférieur.

Mais le club de Haute-Normandie ne baisse pas les bras pour autant : il compte bien reprendre très vite la main sportivement en s’appuyant ses des bases structurelles et financières solides. La N1 ne doit être qu’une transition, l’objectif étant de jouer rapidement les premiers rôles pour revenir en Pro D2. Au rayon des interrogations, la capacité à conserver la majeure partie de l’effectif en est une majeure. Si son gardien n°1, l’Argentin Fernando Garcia, repartira bien avec le SMV à la rentrée prochaine, il n’en est pas de même pour Vital, Zuzo, Bolaers et Manebard. Semir Zuzo a opté pour Vernouillet, Williams Manebard a récemment signé à Cherbourg. Le jeune Raphael Vital est annoncé à Chambéry tandis que le Belge Thomas Bolaers pourrait prendre la direction de Besançon. Dans tous les cas, on en sera plus sur la nouvelle mouture du SMV version 2014/15 d’ici fin juin… avec Jérôme Delaporte encore et toujours à la tête de l’équipe.

Le SMV Vernon repartira en N1 la saison prochaine 

ProLigue

lundi 9 juin 2014 - © Davy Bodiguel

 2 min 31 de lecture

C’est un coup dur... et en même temps un mal pour un bien du côté du club de l’Eure : la décision Fédérale est tombée comme un couperet, le SMV Vernon doit se résoudre à repartir en Nationale 1 Masculine en septembre prochain.

A l’heure où les situations de Pau Nousty ou Strasbourg (candidats à la Pro D2) ou encore des Girondins de Bordeaux ne sont pas éclaircies… la décision est tranchée en revanche du côté du SMV Vernon. A l’issue du traditionnel contrôle des budgets en fin de saison, la CNCG (commission nationale de contrôle de gestion) de la Fédération Française de Handball a décidé de rétrograder le SMV de Pro D2 en N1. L’instance fédérale pointe du doigt l’insuffisance du budget Vernonais pour rester dans le giron du hand professionnel. En effet, le cahier des charges modifié de Pro D2 a revu le budget minimum de 780.000€ à 830.000€ pour la saison 2014/15.

Une hausse que les dirigeants Vernonais savent impossible dans l’immédiat à satisfaire. Il n’y aura pas d’appel formulé dans cette affaire, le club Eurélien doit par conséquent la mort dans l’âme se résoudre à quitter le niveau D2 après l’avoir côtoyé ces quatre dernières saisons. Il y a bien eu une demande urgente faite aux collectivités  territoriales mais celles-ci n’ont pas donné suite à une telle requête… jugeant le cahier des charges de Pro D2 démentiel.

En interne, le SMV Vernon compte avant tout sur son président et principal mécène depuis plus d’une décennie : le valeureux William Mériel n’a pas pu une nouvelle fois mettre la main au portefeuille… lui qui le fait depuis plusieurs années maintenant. Mais le contexte de crise allié à une volonté de ne pas se mettre dans le rouge ont naturellement emporté sa décision. Principal pourvoyeur de fonds, le président du SMV évoque une certaine lassitude et se range à l’idée de repartir à l’échelon inférieur.

Mais le club de Haute-Normandie ne baisse pas les bras pour autant : il compte bien reprendre très vite la main sportivement en s’appuyant ses des bases structurelles et financières solides. La N1 ne doit être qu’une transition, l’objectif étant de jouer rapidement les premiers rôles pour revenir en Pro D2. Au rayon des interrogations, la capacité à conserver la majeure partie de l’effectif en est une majeure. Si son gardien n°1, l’Argentin Fernando Garcia, repartira bien avec le SMV à la rentrée prochaine, il n’en est pas de même pour Vital, Zuzo, Bolaers et Manebard. Semir Zuzo a opté pour Vernouillet, Williams Manebard a récemment signé à Cherbourg. Le jeune Raphael Vital est annoncé à Chambéry tandis que le Belge Thomas Bolaers pourrait prendre la direction de Besançon. Dans tous les cas, on en sera plus sur la nouvelle mouture du SMV version 2014/15 d’ici fin juin… avec Jérôme Delaporte encore et toujours à la tête de l’équipe.

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