Trois semaines après son titre de champion de France, les Noustysiens
vont être fêtés, vendredi. Pendant ce temps, les dirigeants travaillent
toujours à établir un budget qui fait la maille pour la Pro D2. Et ont lancé une souscription sur internet. Objectif : récolter10 000 euros.
La fête n'est pas finie. Il y a trois semaines, Pau-Nousty
remportait au nez et à la barbe de Cherbourg et Strasbourg le titre de
champion de France de Nationale 1, le premier trophée national en
séniors pour couronner plus de 60 ans d'Histoire et d'histoires. Depuis,
les Noustysiens ne cessent de recevoir les louanges et une fête leur
sera organisée, vendredi 20 juin, à la mairie du village. Bref, tout va bien. Ou presque.
Car
pendant que les joueurs trinquent, les dirigeants travaillent toujours
pour établir un budget qui leur permet de viser la Pro D2, inaccessible
aujourd'hui. Pau-Nousty, à peine plus de 300 000 euros de budget, a déjà été refusé par la commission nationale de contrôle et de gestion (CNCG) à l'étage supérieur, puisqu'il ne proposait qu'un budget de 430 000 euros
environ, quand la fédération en exige le double. Depuis le titre
acquis, les efforts de tous se poursuivent mais ne devraient sans doute
pas suffire. Alors Nousty compte sur la mobilisation pour ne pas que le champion de France soit une deuxième année de suite laissé en N1, après Villeurbanne en 2013. Le club passera à nouveau devant la CNCG le 24 juin prochain en présentant un budget avoisinant a priori les 600 000 euros.
Depuis trois semaines, un groupe a été créé sur Facebook, « Pour que le Pau-Nousty Sports monte en Pro D2 », lequel rassemble plus de 4000 personnes. S'y mêlent
témoignages de joueurs, d'entraîneurs, d'arbitres qui ont côtoyé les
jaunes et rouges et ont eu l'occasion de goûter à l'hospitalité locale,
parfois laissée de côté pendant l'heure de match mais jamais une fois le
gong final arrivé. Depuis ce jeudi 19 juin, le club a lancé une souscription sur internet et espère réunir 10 000 euros
supplémentaires. Beaucoup pour un si petit club, si peu vu ce qu'exige
la fédération, mais tellement important pour prouver aux instances que
la passion n'a pas de prix.
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