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Mondial : les Bleuettes cherchent encore la première place

International

vendredi 4 juillet 2014 - © Laurent Hoppe

 3 min 17 de lecture

Au championnat du monde juniors filles, les victoires françaises s'enchaînent sans se ressembler. Encourageantes contre la Suède (battue 28-23), parfois hésitantes face aux Congolaises (27-19), les Bleuettes n'en sont pas moins toujours invaincues et coleaders de leur groupe. L'issue de leur choc avec la Hongrie, ce samedi, déterminera leur position finale ainsi que leur adversaire en huitièmes de finale. Au choix, la Slovénie ou le Brésil.

La vitrine du pavillon bleu de Koprivnica est très attractive. Quatre victoires de rang, une présence en huitièmes de finale confirmée dès le troisième match, mardi, à la faveur d'un mitan négocié à merveille contre la Suède (9-9, 27' puis 16-10, 37'). Mais à l'intérieur, tout n'est pas aussi ordonné et clinquant. Les rencontres défilent, et l'équipe de France d'Eric Baradat ballotte encore entre le satisfaisant et le passable. Se montre d'humeur versatile pendant ses soixante minutes de service. Son irrégularité provoque des désagréments bénins (jusqu'à présent), engendre des phénomènes inattendus. Ce jeudi, c'est contre la nation supposée la moins redoutable de sa poule, la République Démocratique du Congo, que les Françaises ont inscrit le moins de buts depuis le début de leur parcours (27).

Durant les quinze premières minutes de leur quatrième étape, leur jeu de contre-attaque s'est fait porter pâle. Une guirlande de relances mal ajustées, de tirs sur la gardienne adverse ou hors cadre a entretenu un semblant de suspense (3-0, 5' puis 3-3, 9'). L'efficacité, le réalisme sont réapparus petit à petit, par d'autres canaux. Les tireuses de loin habituelles, Kali Niakaté et Alizée Frécon (0/1 chacune), ont prêté les clés aux ailières, Diénaba Sy (Octeville, 3/3) et Sabrina Zazaï (Besançon, 3/6). Ensuite, lorsque la mécanique défense-montée de balle s'est remise à fonctionner, en seconde période pour l'essentiel, ô surprise : outre Kellya Zulemaro, dans un exercice de self-made-woman, c'est la petite dernière du collectif, Chloé Bouquet (1,65 m, 9 sélections, notre photo), qui a sprinté comme une grande pour porter l'écart à deux chiffres (24-14, 49').

5/6 à l'actif de l'ailière de poche bisontine, voilà une perf qui ouvre une alternative intéressante en vue de la bataille de samedi. Et quelle bataille : une explication les yeux dans les yeux avec l'autre ensemble à quatre succès d'affilée. La Hongrie, passée tout près du coup d'arrêt face aux Suédoises. Les vice-championnes d'Europe de l'été dernier ont sauvé la face dans les deux dernières minutes (19-20, 57'57'' puis 21-20, 59'18'').

Deux enseignements sont à tirer. 1) le favori du groupe C peut être vulnérable, lui aussi sujet à des baisses de tension. 2) si elles veulent affronter le quatrième du groupe D (sans doute le Brésil) plutôt que le troisième (a priori la Slovénie), lors du premier tour du tableau final, les Bleuettes devront se méfier d'une attendue réaction d'orgueil magyare. Défendre fort en 0-6, mieux surveiller leurs arrières qu'elles ne l'avaient fait contre la Suédoise Mikaela Massing, en début de semaine (6/11, dont 5 buts à 9 m). Et naturellement, s'appuyer sur leur doublette Dangueuger/Gabriel. Dont le rendement, drastiquement revu à la baisse par les Scandinaves (23 % d'arrêts), est revenu à ses valeurs initiales aujourd'hui (50 % pour la gardienne messine, 46 % pour la Bisontine). Mais dans ce flot de chiffres, il n'y en a qu'un qui compte pour les moins de 20 ans françaises : le 1. Comme le classement qu'elles entendent occuper samedi, aux environs de 22 heures.

FRANCE – RD CONGO : 29-17 (14-8)
Jeudi 3 juillet 2014 à Koprivnica. 100 spectateurs. Arbitres : MM. Akpatsa et Assignon (TOG).
FRANCE : Bouquet 5/6 ; Flippes 1/2 ; Horacek 2/6 ; Kpodar 2/6 ; Prouvensier 0/3 ; Zulemaro 3/5 ; puis Agathe 3/4 (1/1 penalty) ; Camara 4/5 ; A. Frécon 0/1 ; Niakaté 0/1 ; Sy 3/3 ; Toth 3/3 ; Zazai 3/6 (1/1 penalty). Gardiennes : Dangueuger (9/18 arrêts en 38’, dont 0/3 penaltys) puis Gabriel (6/14 arrêts en 22’, dont 0/2 penaltys).

Mondial : les Bleuettes cherchent encore la première place 

International

vendredi 4 juillet 2014 - © Laurent Hoppe

 3 min 17 de lecture

Au championnat du monde juniors filles, les victoires françaises s'enchaînent sans se ressembler. Encourageantes contre la Suède (battue 28-23), parfois hésitantes face aux Congolaises (27-19), les Bleuettes n'en sont pas moins toujours invaincues et coleaders de leur groupe. L'issue de leur choc avec la Hongrie, ce samedi, déterminera leur position finale ainsi que leur adversaire en huitièmes de finale. Au choix, la Slovénie ou le Brésil.

La vitrine du pavillon bleu de Koprivnica est très attractive. Quatre victoires de rang, une présence en huitièmes de finale confirmée dès le troisième match, mardi, à la faveur d'un mitan négocié à merveille contre la Suède (9-9, 27' puis 16-10, 37'). Mais à l'intérieur, tout n'est pas aussi ordonné et clinquant. Les rencontres défilent, et l'équipe de France d'Eric Baradat ballotte encore entre le satisfaisant et le passable. Se montre d'humeur versatile pendant ses soixante minutes de service. Son irrégularité provoque des désagréments bénins (jusqu'à présent), engendre des phénomènes inattendus. Ce jeudi, c'est contre la nation supposée la moins redoutable de sa poule, la République Démocratique du Congo, que les Françaises ont inscrit le moins de buts depuis le début de leur parcours (27).

Durant les quinze premières minutes de leur quatrième étape, leur jeu de contre-attaque s'est fait porter pâle. Une guirlande de relances mal ajustées, de tirs sur la gardienne adverse ou hors cadre a entretenu un semblant de suspense (3-0, 5' puis 3-3, 9'). L'efficacité, le réalisme sont réapparus petit à petit, par d'autres canaux. Les tireuses de loin habituelles, Kali Niakaté et Alizée Frécon (0/1 chacune), ont prêté les clés aux ailières, Diénaba Sy (Octeville, 3/3) et Sabrina Zazaï (Besançon, 3/6). Ensuite, lorsque la mécanique défense-montée de balle s'est remise à fonctionner, en seconde période pour l'essentiel, ô surprise : outre Kellya Zulemaro, dans un exercice de self-made-woman, c'est la petite dernière du collectif, Chloé Bouquet (1,65 m, 9 sélections, notre photo), qui a sprinté comme une grande pour porter l'écart à deux chiffres (24-14, 49').

5/6 à l'actif de l'ailière de poche bisontine, voilà une perf qui ouvre une alternative intéressante en vue de la bataille de samedi. Et quelle bataille : une explication les yeux dans les yeux avec l'autre ensemble à quatre succès d'affilée. La Hongrie, passée tout près du coup d'arrêt face aux Suédoises. Les vice-championnes d'Europe de l'été dernier ont sauvé la face dans les deux dernières minutes (19-20, 57'57'' puis 21-20, 59'18'').

Deux enseignements sont à tirer. 1) le favori du groupe C peut être vulnérable, lui aussi sujet à des baisses de tension. 2) si elles veulent affronter le quatrième du groupe D (sans doute le Brésil) plutôt que le troisième (a priori la Slovénie), lors du premier tour du tableau final, les Bleuettes devront se méfier d'une attendue réaction d'orgueil magyare. Défendre fort en 0-6, mieux surveiller leurs arrières qu'elles ne l'avaient fait contre la Suédoise Mikaela Massing, en début de semaine (6/11, dont 5 buts à 9 m). Et naturellement, s'appuyer sur leur doublette Dangueuger/Gabriel. Dont le rendement, drastiquement revu à la baisse par les Scandinaves (23 % d'arrêts), est revenu à ses valeurs initiales aujourd'hui (50 % pour la gardienne messine, 46 % pour la Bisontine). Mais dans ce flot de chiffres, il n'y en a qu'un qui compte pour les moins de 20 ans françaises : le 1. Comme le classement qu'elles entendent occuper samedi, aux environs de 22 heures.

FRANCE – RD CONGO : 29-17 (14-8)
Jeudi 3 juillet 2014 à Koprivnica. 100 spectateurs. Arbitres : MM. Akpatsa et Assignon (TOG).
FRANCE : Bouquet 5/6 ; Flippes 1/2 ; Horacek 2/6 ; Kpodar 2/6 ; Prouvensier 0/3 ; Zulemaro 3/5 ; puis Agathe 3/4 (1/1 penalty) ; Camara 4/5 ; A. Frécon 0/1 ; Niakaté 0/1 ; Sy 3/3 ; Toth 3/3 ; Zazai 3/6 (1/1 penalty). Gardiennes : Dangueuger (9/18 arrêts en 38’, dont 0/3 penaltys) puis Gabriel (6/14 arrêts en 22’, dont 0/2 penaltys).

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