C'est la reprise pour tous. Les championnes de France messines ont retrouvé le chemin de l'entraînement mardi avec un groupe quasi inchangé. A l'exception de leur entraîneur, Jérémy Roussel, arrivé de LNH. « Chacun s'observe, chacun se renifle », sourit le nouveau technicien lorrain.Une «
bonne mise en jambes » à travers le parc qui jouxte les Arènes (en tête du peloton, Lara Gonzalez Ortega et Chloé Bulleux), une série d'exercices de motricité, quelques discours. Quarante-sept jours après l'obtention de leur dix-neuvième couronne nationale, les Dragonnes du Metz Handball ont repris l'entraînement en mode «
light », pour reprendre la formulation de
Grace Zaadi, ce mardi après-midi. «
C'est ce qu'il fallait pour nous remettre en route » glisse l'arrière gauche internationale, reposée et souriante à l'attaque de sa cinquième saison en Lorraine.
Dans le collectif champion de France en titre, l'ancienne Havraise Hawa N'Diaye, appelée à alterner LFH et Nationale 1 lorsque les championnats commenceront, est la seule nouvelle tête. En dehors, évidemment, de l'entraîneur. «
Les filles sont dans un état raisonnable » a asséné un
Jérémy Roussel en pleine découverte de son nouvel environnement. «
J'ai vécu cette première journée plutôt sereinement. C'était une prise de contact simple. Chacun s'observe, chacun se renifle. Les premiers temps se passent généralement très bien, surtout quand il y a de la nouveauté. »
Messaoudi dans le staff, pas d'entraîneur des gardiennesDu changement, il y en a moins qu'attendu dans la composition du staff messin. Il s'articulera autour de Roussel, de Yacine Messaoudi, toujours entraîneur de la réserve mais promu numéro 2 du groupe pro, du préparateur physique Bertrand Barbier et du « M. vidéo », Jean-Jacques Jessel. Dans l'immédiat, le poste d'entraîneur des gardiennes, laissé vacant par Jean Piétrala il y a quelques jours, restera non pourvu. «
On n'est pas pressé, il n'y a pas d'impératif pour trouver la bonne personne » affirme l'ex-coach d'Aurillac et d'Aix-en-Provence (LNH). Qui va s'attacher, en priorité, à «
créer une ambiance de travail. Je suis là pour réguler l'ambiance, mettre en cohérence les ambitions et les actes au quotidien. » Afin d'être prêt pour la défense du titre, à partir du premier week-end de septembre.