Logique respectée lors de la première journée de l'EuroTournoi ? Oui avec la large domination de Paris sur l'équipe qatari d'El Jaish. Non ou presque en suivant avec un Montpellier souverain face à Chambéry, le CSH étant pourtant venu pour faire un résultat.
Montpellier s'envole après la pause
Clou du spectacle de ce jeudi, premier jour de la compétition, le Montpellier - Chambéry aura tenu ses promesses pendant 30 bonnes minutes.
Malheureusement pour le CSH et le suspens, la blessure de Timothey N'Guessan au bout de seulement 9 minutes de jeu plus la sortie de Bertrand Gille en fin de première période, ont ôté aux Savoyards une bonne partie de leur puissance de feu. Déjà privés de Benjamin Gille et Damir Bicanic, les protégés du duo Cavalli - Richardson ont du peu à peu baisser pavillon devant la puissance de feu des gauchers héraultais. Comme la saison passée, au premier rang d'"entre eux, un certain Dragan Gajic, métronome au shoot que ce soit à l'aile ou en contre-attaque, il a été largement appuyé par son compatriote Jure Dolenec qui s'est régalé sur ses prises d'intervalle et sa vitesse de changement d'appui et a mis la défense chambérienne au supplice. Gérer le côté droit du MAHB aurait pu être possible si de l'autre côté, un certain Mathieu Grébille n'avait pas joué les artificiers en haute altitude. Même privé de sa recrue Borut Mackovsek, Montpellier a encore pas mal réserve sur le côté gauche avec un tel arrière. Alors même si Chambéry va répondre aussi longtemps que possible, il va finir par craquer sous l'impulsion de Jure Dolenec, des arrêts d'Arnaud Siffert et la puissance de la défense héraultaise. Déjà intéressante avec les Gaber, Tej, Guigou et consort, on a aussi appris qu'elle allait être renforcée par un sacré numéro avec le Hongrois Balazs Laluska. Ex pilier de la défense de Veszprém et de la Hongrie, ce gaucher de 2.00 mètres et 100 kilos devrait encore faire monter le mur de Bougnol d'un bon cran.
Paris pas si facile que cela
Privés de tous leurs internationaux qataris, restés au pays pour travailler avec la sélection, l'inconnue El Jaish n'a pourtant pas laissé le Paris SG dérouler.
Car du beau monde sur le terrain il en restait encore à la pelle côté Qatar. Les M'gannem, Hédoui, Ayed côté Tunisie étaient là et bien là, les El Ahmar, Yosri côté Egypte leur ont emboîté le pas, le tout protégé par un certain Nandor Fazekas dans les buts, il y avait de quoi donner une belle réplique à l'armada parisienne où seul Daniel Narcisse économisé manquait à l'appel. Mais avec 7 joueurs en moins, il était clair que le physique allait être la clef de cette rencontre ! Et logiquement, après avoir fait plier la défense parisienne et surtout contenu du mieux possible les assauts de cohorte offensive du PSG, le nombre mais aussi le poids des ans pour beaucoup d'entre eux allaient finir par faire pencher la balance côté Paris. Et quand la balance va pencher, elle va même se renverser... Les Melic, Hansen avec le brassard de capitaine, Gunnarsson et consorts allaient faire parler la poudre pour faire exploser le bloc défensif d'El Jaish pour un score final de 37-25 un peu lourd. Il faut dire qu'en plus du nombre, les joueurs du Golfe allaient tomber sur un Thierry Omeyer des grands jours en seconde période. Avec 13 arrêts au compteur dont un jet de 7 mètres, le "Titi" maintenant parisien enchantait ses aficionados venus en nombre lui faire une ovation dans un Rhenus déjà bien plein dès la première journée de compétition.