La logique continue à être respectée à Strasbourg en cette fin août ! Moscou et Kielce ont assez largement dominé El Jaish et Chambéry hier soir et ont ainsi pris rendez-vous avec Paris et Montpellier pour offrir au public du Rhenus de vraies demi-finales bien disputées. Paris - Moscou suivi de Montpellier Kielce avec comme enjeu la finale de dimanche, voilà de quoi en faire saliver plus d'un...

Chambéry n'a pu s'opposer à la puissance de Kielce
Un bon quart d'heure, voilà le temps pendant lequel le CSH a pu rivaliser avec la puissance du Targi Vive Kielce. Mais une fois les Tkaczyck, Cupic, Reichman lancés, les Savoyards se sont trouvés à court de solutions offensives.

Pourtant l'entame de match était plus que prometteuse... Grégoire Detrez trouvait des espaces dans une défense pourtant réputée compliquée pour les pivots. Jerko Matulic lui emboîtait le pas prouvant que le jeune gaucher croate avait de quoi faire un joli parcours à Chambéry et le CSH menait tranquillement à la marque avant que Kielce ne se réveille et montre que la balade savoyarde n'était que passagère. Cela partait de tous les coins, aux ailes, de derrière, au pivot et en cotre attaque et Chambéry pendant ce temps là ne trouvait plus les bonnes solutions offensives. Et même si la différence de deux buts à la pause était loin d'être irrémédiable, on sentait bien qu'entre le manque de rotation due à la cascade de blessures pour les Savoyards et la rigueur défensive polonaise tout serait bien compliqué sur la deuxième période. Les hommes de Mario Cavalli vont encore faire illusion au retour des vestiaires, mais l'embellie allait être de courte durée... un 4-0 suivi de près d'un 4-1 et le 20-14 à la 45° minute réglait le sort du match. La fin sera un peu moins rude pour le CSH mais les choses étaient entendues ! Chambéry serait en ouverture de la journée de dimanche pour y défier les Qataris d'El Jaish dans la finale pour la 5° place tandis que Kielce donnait rendez-vous à Montpellier pour une vraie demi-finale samedi soir au Rhenus à 20h30

Moscou sera bel et bien là
Après Paris la veille, c'était au tour des Russes du Medvedi Tchekhov de s'étalonner face à El Jaish et tenter de défier le club de la capitale pour accéder à la grande finale de dimanche.

Si au final la victoire semble éclatante, il est clair qu'elle a mis du temps à se dessiner et que les vestiaires russes ont entendu sonner la voix de Vladimir Maximov à la pause, ses protégés ayant eu le mauvais goût d'être menés 16-14 par la bande d'Heykel M'Gannem. En bute à la réussite du duo Mamdouh - Markovic, les Moscovites ne trouvaient pas la faille dans la défense et surtout face à un Nandor Fazekas de gala. le temps de faire les ajustements, d'en prendre "une bonne" et la troupe de Tchekhov revenait avec de toute autre intention et le 6-1 signé en 5 minutes tuait tout suspens dans un match qui basculait très rapidement. El Jaish n'avait plus les armes pour lutter, le manque de rotation avec ses 7 internationaux restés au pays plus le match de la veille face à Paris faisait son oeuvre et Moscou pouvait même s'offrir le luxe de dérouler sur la fin de partie avec le jeune PAvel Andreev en guest star. Un peu comme Paris, mais de manière encore plus marquée, Moscou a peiné mais au final le + 9 équivaut presque au +12 de Paris. De quoi annoncer une belle bataille samedi au Rhenus en ouverture de la dernière journée de poule. Entre un Paris qui voudra défendre son titre de la saison dernière et Moscou qui a bien envie de faire oublier sa défection de l'année dernière en Europe, les choses devraient valoir le coup d'être suivies de près.