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Igor Anic : « Je suis tombé amoureux du jeu de Davyes »

LMSL

mercredi 3 septembre 2014 - © Yves Michel

 15 min 38 de lecture

Cesson-Nantes, 112 km en ligne droite. Cette fois, Igor Anic n’a pas eu à traverser tout un pays pour atteindre son nouveau port d’attache. Le pivot international a signé trois ans à Nantes où il semble parfaitement intégré. Tout comme d’ailleurs les deux autres recrues, l’Argentin Schulz et le Portugais Davyes.

Est-ce l’année du "H" ? Depuis qu’ils ont accédé à l’élite, voilà un peu plus de six ans, les joueurs du président Pelletier ont souvent terminé placés, finalistes d’une coupe de la Ligue (2012) ou de l’EHF (la même saison) mais jamais ils n’ont pu soulever le moindre trophée. L’impatience commence à gagner les travées du Palais des Sports de Beaulieu d’autant que cette saison, les défis à relever ne vont pas manquer. Les trois premiers étant désormais en Ligue des Champions, c’est vers cet objectif que va tendre le club de Loire-Atlantique. Pour cela, le recrutement a été resserré mais ciblé. Outre l’expérience de l’Argentin Matias Schulz dans les buts et la vivacité du très polyvalent arrière portugais Wilson Davyes, les dirigeants nantais ont fait signer Igor Anic. A 27 ans, le pivot international atteint sa pleine maturité. Nourri au biberon montpelliérain, passé par Kiel, Gummersbach puis Cesson, le natif de Mostar (Bosnie-H.) compte aider son nouveau club à franchir un cap.

Ton intégration semble avoir été rapide…

C’est un nouvel environnement pour moi avec certaines responsabilités. Il faut donc que je trouve ma place mais une fois que tout sera ajusté, je pense qu’on peut faire de très belles choses.

Pendant la prépa, on t’a vu en attaque-défense avec un rôle bien précis…
Thierry (Anti) va faire tourner tous les joueurs qu’il a à sa disposition de façon à varier les schémas. Notamment en défense. Il pourra m’utiliser, mettre O’Brian, Mahmoud, Rock… vraiment, il y a plusieurs possibilités. Qu’on soit en 3-2-1, ce qui a fait la force de Nantes ces dernières années ou en 6-0, je pense qu’on va être à l’aise quelle que soit la stratégie.

En défense, où vas-tu te situer ?
Jusqu’à présent Rock (Feliho) a joué en 3 bas et Mahmoud en 3 haut, ils ont une véritable complicité et leur efficacité n’est plus à vanter. Mais je peux être une solution.

Tous les postes sont doublés, voire triplés comme celui de pivot
C’est un réel confort ! Nantes veut jouer sur tous les fronts et ça commence ce week-end par le Trophée des Champions donc on aura besoin de tout le monde. On va pouvoir changer sans qu’il y ait forcément une grande différence entre les joueurs appelés à entrer. Cela peut faire notre force.

Il ne faut pas non plus se tromper sur le recrutement...
Je suis mal placé pour me juger puisque j’en fais partie (sourires). Matias Schulz dans les buts a été le meilleur gardien de l’Asobal, la saison passée. Dans les matches amicaux, il a montré tout son talent. Wilson Davyes (photo ci-dessous), je ne le connaissais pas et je dois dire… entre guillemets que je suis tombé amoureux de son style de jeu. Il sait vraiment tout faire, il fait des 1c1, il tire de loin, à travers, il joue avec le pivot, il est très altruiste, il défend et en plus il n’a que 25 ans.

Pourra-t-il assimiler le championnat français?
Oui même si notre championnat est réputé rugueux. Il va vite s’acclimater. Il ne va pas faire comme certains étrangers qui viennent, qui ne s’habituent pas et qui repartent très vite.

Nantes a-t-il les moyens de jouer véritablement le podium ?
En tout cas sur le papier, la qualité est là. Même s’ils étaient un peu affaiblis, même si c’était en prépa, on a joué Montpellier et on les a battus en montrant de belles choses. On a joué d’autres européens (Silkeborg, Celje), on s’est imposé. Tout indique qu’on a ce qu'il faut pour atteindre les sommets mais après, une saison est faite d’aléas.

Nantes n’a encore rien gagné, ça commence à faire désordre…
C’est vrai mais il faut aussi être patient…

Le Trophée des Champions, est ce pour vous, la fin de la préparation ?
Non. Dans nos têtes, la fin de la prépa c’était le Caraty. On commence les choses sérieuses, le week-end prochain.

Même si cela ne qualifie à rien ?
Le plateau est de qualité, c’est télévisé et puis, s’il faut que ce soit le 1er titre à gagner, on ne passera pas à côté. On a un maximum d’envie pour réaliser une bonne entame de saison.

En résumé, tout fonctionne très bien pour toi à Nantes…
Oui en plus, je n’ai pas honte à dire qu’on a vraiment bien travaillé, on a gagné tous nos matches de prépa, on a pris un max de confiance. Il faut néanmoins rester éveillés et continuer sur cette lancée.

S’il n’y avait aucun titre, aucune qualif pour la Ligue des Champions, ça serait un échec ?
Pas forcément mais si on n’est pas capable de faire ce qu’a fait Nantes, la saison passée, ça serait oui, mal ressenti. Mais là, on ne va pas penser à ça. On a de belles perspectives en vue, à nous de saisir notre chance. Et je le répète, ça commence ce week-end au Trophée des Champions.

La belle brochette de la prépa nantaise

20 août 2014

Nantes - Montpellier

35 - 30

 

 

Trophée Morbihand

 

23 août 2014

Nantes - Silkeborg (Dan)

37 - 31

24 août 2014

Finale: Nantes - Celje (Slo)

38 - 34

 

 

Challenge Caraty

 

30 août 2014

Cesson - Nantes

23 - 27

31 août 2014

Finale: Nantes - St Raphaël

29 - 25


Le programme 5ème Trophée des Champions- Salle M. Mzali (Monastir)

samedi 6/09

demi-finales sur BeIn sports 1

17h (H.F)

Dunkerque - Nantes

19h (H.F)

PSG - Montpellier

dimanche 7/09

sur BeIn sports 2

17h (H.F)

match des perdants

19h (H.F)

FINALE

Heure Française (+1 / Tunisie)

 

Igor Anic : « Je suis tombé amoureux du jeu de Davyes » 

LMSL

mercredi 3 septembre 2014 - © Yves Michel

 15 min 38 de lecture

Cesson-Nantes, 112 km en ligne droite. Cette fois, Igor Anic n’a pas eu à traverser tout un pays pour atteindre son nouveau port d’attache. Le pivot international a signé trois ans à Nantes où il semble parfaitement intégré. Tout comme d’ailleurs les deux autres recrues, l’Argentin Schulz et le Portugais Davyes.

Est-ce l’année du "H" ? Depuis qu’ils ont accédé à l’élite, voilà un peu plus de six ans, les joueurs du président Pelletier ont souvent terminé placés, finalistes d’une coupe de la Ligue (2012) ou de l’EHF (la même saison) mais jamais ils n’ont pu soulever le moindre trophée. L’impatience commence à gagner les travées du Palais des Sports de Beaulieu d’autant que cette saison, les défis à relever ne vont pas manquer. Les trois premiers étant désormais en Ligue des Champions, c’est vers cet objectif que va tendre le club de Loire-Atlantique. Pour cela, le recrutement a été resserré mais ciblé. Outre l’expérience de l’Argentin Matias Schulz dans les buts et la vivacité du très polyvalent arrière portugais Wilson Davyes, les dirigeants nantais ont fait signer Igor Anic. A 27 ans, le pivot international atteint sa pleine maturité. Nourri au biberon montpelliérain, passé par Kiel, Gummersbach puis Cesson, le natif de Mostar (Bosnie-H.) compte aider son nouveau club à franchir un cap.

Ton intégration semble avoir été rapide…

C’est un nouvel environnement pour moi avec certaines responsabilités. Il faut donc que je trouve ma place mais une fois que tout sera ajusté, je pense qu’on peut faire de très belles choses.

Pendant la prépa, on t’a vu en attaque-défense avec un rôle bien précis…
Thierry (Anti) va faire tourner tous les joueurs qu’il a à sa disposition de façon à varier les schémas. Notamment en défense. Il pourra m’utiliser, mettre O’Brian, Mahmoud, Rock… vraiment, il y a plusieurs possibilités. Qu’on soit en 3-2-1, ce qui a fait la force de Nantes ces dernières années ou en 6-0, je pense qu’on va être à l’aise quelle que soit la stratégie.

En défense, où vas-tu te situer ?
Jusqu’à présent Rock (Feliho) a joué en 3 bas et Mahmoud en 3 haut, ils ont une véritable complicité et leur efficacité n’est plus à vanter. Mais je peux être une solution.

Tous les postes sont doublés, voire triplés comme celui de pivot
C’est un réel confort ! Nantes veut jouer sur tous les fronts et ça commence ce week-end par le Trophée des Champions donc on aura besoin de tout le monde. On va pouvoir changer sans qu’il y ait forcément une grande différence entre les joueurs appelés à entrer. Cela peut faire notre force.

Il ne faut pas non plus se tromper sur le recrutement...
Je suis mal placé pour me juger puisque j’en fais partie (sourires). Matias Schulz dans les buts a été le meilleur gardien de l’Asobal, la saison passée. Dans les matches amicaux, il a montré tout son talent. Wilson Davyes (photo ci-dessous), je ne le connaissais pas et je dois dire… entre guillemets que je suis tombé amoureux de son style de jeu. Il sait vraiment tout faire, il fait des 1c1, il tire de loin, à travers, il joue avec le pivot, il est très altruiste, il défend et en plus il n’a que 25 ans.

Pourra-t-il assimiler le championnat français?
Oui même si notre championnat est réputé rugueux. Il va vite s’acclimater. Il ne va pas faire comme certains étrangers qui viennent, qui ne s’habituent pas et qui repartent très vite.

Nantes a-t-il les moyens de jouer véritablement le podium ?
En tout cas sur le papier, la qualité est là. Même s’ils étaient un peu affaiblis, même si c’était en prépa, on a joué Montpellier et on les a battus en montrant de belles choses. On a joué d’autres européens (Silkeborg, Celje), on s’est imposé. Tout indique qu’on a ce qu'il faut pour atteindre les sommets mais après, une saison est faite d’aléas.

Nantes n’a encore rien gagné, ça commence à faire désordre…
C’est vrai mais il faut aussi être patient…

Le Trophée des Champions, est ce pour vous, la fin de la préparation ?
Non. Dans nos têtes, la fin de la prépa c’était le Caraty. On commence les choses sérieuses, le week-end prochain.

Même si cela ne qualifie à rien ?
Le plateau est de qualité, c’est télévisé et puis, s’il faut que ce soit le 1er titre à gagner, on ne passera pas à côté. On a un maximum d’envie pour réaliser une bonne entame de saison.

En résumé, tout fonctionne très bien pour toi à Nantes…
Oui en plus, je n’ai pas honte à dire qu’on a vraiment bien travaillé, on a gagné tous nos matches de prépa, on a pris un max de confiance. Il faut néanmoins rester éveillés et continuer sur cette lancée.

S’il n’y avait aucun titre, aucune qualif pour la Ligue des Champions, ça serait un échec ?
Pas forcément mais si on n’est pas capable de faire ce qu’a fait Nantes, la saison passée, ça serait oui, mal ressenti. Mais là, on ne va pas penser à ça. On a de belles perspectives en vue, à nous de saisir notre chance. Et je le répète, ça commence ce week-end au Trophée des Champions.

La belle brochette de la prépa nantaise

20 août 2014

Nantes - Montpellier

35 - 30

 

 

Trophée Morbihand

 

23 août 2014

Nantes - Silkeborg (Dan)

37 - 31

24 août 2014

Finale: Nantes - Celje (Slo)

38 - 34

 

 

Challenge Caraty

 

30 août 2014

Cesson - Nantes

23 - 27

31 août 2014

Finale: Nantes - St Raphaël

29 - 25


Le programme 5ème Trophée des Champions- Salle M. Mzali (Monastir)

samedi 6/09

demi-finales sur BeIn sports 1

17h (H.F)

Dunkerque - Nantes

19h (H.F)

PSG - Montpellier

dimanche 7/09

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17h (H.F)

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