Presentation de la 1° Journée de D1F.
La rentrée va sonner, et les meilleurs élèves sont revenus. Renforcée par un afflux de Scandinaves et le retour de Cléopâtre Darleux, la LFH sera plus dure encore cette saison et Metz, à la recherche d’un 20e titre, n’a jamais semblé autant en danger. Ca promet.
Il y a un an, nous vous présentions – et sans trop nous tromper, ce qui est assez rare, on l’avoue – une LFH hiérarchisée, entre favoris, outsiders sérieux, et le reste. On aimerait en faire autant aujourd’hui. Mais impossible. Vraiment, impossible de savoir qui va être champion de France. Metz, encore lauréat en mai dernier, soulèvera-t-il son 20e Championnat, malgré la perte de Monsieur titres, Sandor Rac ? Fleury « veut continuer à grandir » : après la Coupe de France, c’est donc la LFH que visent Fred Bougeant et les siennes. Nice va braquer les projecteurs à lui grâce à la lumineuse Cléopâtre Darleux, de retour en France pour le plus grand bonheur des supporters, entourée de Lacrabère, Edwige and co. Et la tripotée de blondes chefs d’orchestre (Troelsen à Toulon, Andreassen à l’Union, Knutsdottir à Nice, qui se rajoutent à la MVP isséenne Oftedal) pourraient révolutionner bien des styles de jeu, et donc bousculer la hiérarchie.
Alors oui, c’est une LFH « très ambitieuse » que Nodji Myaro est fière de présider, avant que celle-ci ne passe à 12 éléments pour la saison 2016-2017. Une homogénéisation par le haut qui amène aujourd’hui neuf équipes à viser les play-offs ! Et encore, on mettrait bien une piécette sur la belle mayonnaise du Cercle Dijon pour se mêler aux meilleures.
Des matches compliqués tous les week-ends, quelle aubaine pour le suspense ! Et une excuse toute trouvée pour ne pas briller sur la scène européenne, où le bilan est cinglant : Metz n’a atteint qu’une fois le tour principal de la Ligue des champions en sept saisons, soit depuis la nouvelle formule. Aucune Coupe d’Europe n’a été remportée par un club français, hors Challenge Cup (le 4e niveau), depuis la Coupe des Coupes de Besançon en 2002. Et Issy-Paris a terminé la saison dernière épuisé, au point de s’incliner face aux Suédoises de Höör en finale de la petite Coupe d’Europe. On est encore loin du grand Championnat qu’aspire à devenir la LFH.
L’afflux de talent, signe ultra positif, doit également profiter aux internationales françaises, désormais tournées vers l’objectif de Rio 2016 avec, d’ici là, une médaille à se mettre autour du cou (Euro 2014, Mondial 2015), espère le sélectionneur. Autant de défis en filigrane d’une saison qui s’annonce passionnante.
Dijon, promu heureux
Il n’y avait qu’à voir les sourires de Karine Savina et de la capitaine Léa Terzi (ci-dessus), lors de la conférence de rentrée mercredi, pour comprendre la satisfaction des Dijonnaises. Après un titre de D2, la montée s’est jouée en coulisses, où le budget a été construit au dernier moment grâce aux efforts des dirigeants. Pidpalova (ex-Metz) et Pantic (ex-Nîmes) sont les seules recrues d’un collectif qui a déjà surpris le sélectionneur Alain Portes en préparation.
Christophe Maréchal, entraîneur : « Dire qu’on joue que le maintien ne serait pas assez ambitieux. Alors je vais reprendre la formule de Manu Mayonnade (coach de l’UMBB) : on veut le maintien le plus tôt possible. Nous avons une équipe jeune, de petits moyens, mais oui, on vise les play-offs. Surtout, il ne faut pas terminer 10e, car les play-downs seraient alors très compliqués. »
Fleury pour « continuer à grandir »
La Coupe de France remportée l’an dernier a conforté le président Gontier et le coach Bougeant dans leur projet. Alexandrina Barbosa, l'une des dix meilleures joueuses au monde selon les observateurs, est venue renforcer un effectif qui progresse chaque saison, à l’image de Gnonsiane Niombla, Manon Houette ou Marta Lopez. Quart de finaliste de la Coupe des Coupes, Fleury doit également s’écrire une vraie histoire européenne.
Fred Bougeant, entraîneur : « Notre premier recrutement, c’est d’avoir réussi à conserver la quasi-totalité de notre effectif. Avec Shandy Barbosa, nous avons souhaité amener une joueuse qui puisse faire évoluer le projet positivement et amener la culture de la Coupe d’Europe, au côté des jeunes Françaises qui découvrent le contexte international. »
Jean-Pierre Gontier, président : « Le premier titre nous a appris la culture de la gagne. L’objectif est maintenant de continuer à grandir, au niveau des structures comme au niveau sportif. »
Sandor Rac, la recrue du Havre
Le meilleur coup du mercato est sans doute là. « Sandor (ci-dessus), je préfère l’avoir avec moi que contre moi », en sourit d’ailleurs le président Benoït Guillous. L’ancien technicien messin, multi-titré, se pose en Normandie pour un projet de trois ans, qu’il verrait bien consolidé par de belles performances dès cette saison. L’apport de Koumba Cissé, internationale française, va sérieusement rééquilibrer le jeu havrais, qui tendra vers plus de vitesse d’exécution.
Laurisa Landre, pivot du Havre : « Un entraîneur comme Sandor est très enrichissant, handballistiquement comme humainement. On essaie de développer un jeu plus rapide et je sens que collectivement, on a beaucoup progressé. Bien sûr, on vise la qualification en play-offs. Mais on attend le premier match, à Toulon, pour vraiment se situer, car on ne sait pas trop ce qu’on vaut. La préparation a été un peu longue et là, on est excitées de commencer. »
Issy-Paris ouvre une nouvelle page
On ne dira pas que le cycle Arnaud Gandais, passé du banc à la direction générale, est tourné. Mais avec de nombreux départs majeurs (Signaté, Goudjo, Mordal, Kpozé) et la promotion de Pablo Morel, ancien assistant, Issy-Paris change de braquet. Mais voudra aller le plus loin possible, partout, comme la saison passée (trois finales perdues). « A force d’en jouer, on en gagnera », sourit le président Jean-Marie Sifre. L’internationale monténégrine Jovanovic (ci-dessus), excellente en préparation, sera une arme incontestable.
Pablo Morel, entraîneur : « Beaucoup de filles qui ont fait vivre le club sont parties. A présent, il était temps que la page se tourne. Nous disposons de nouveaux talents, avec deux internationales dont Marija Jovanovic. J’ai l’espoir qu’elle apporte son talent, en défense comme en attaque, et qu’elle tire tout le monde vers le haut. »
Metz veut un 20e titre
Double champion de France en titre, Metz reste l’équipe à battre. Même après une évidente fin de cycle. Arrivé d’Aix (LNH), Jérémy Roussel découvre le handball féminin au sein d’un effectif qui a perdu Prudhomme, Ranikova et Ognjenovic (maternité). « Il y a beaucoup d’incertitudes cette année », concède le nouveau coach, qui redoute une Ligue « homogénéisée par le haut ». « Jusqu’en février-mars, on ne saura pas qui est qualifié en play-offs », parie même la capitaine Nina Kanto.
Thierry Weizman, président : « Nous ne sommes pas favoris, puisque Metz est la seule équipe à ne pas avoir recruté. Nous aurons une nouvelle façon de joueur, avec le challenge d’incorporer quatre jeunes joueuses (Kpodar, Flippes, Horacek, Dangueuger) et de pérenniser le club au niveau financier, malgré la très onéreuse Ligue des champions. »
L’Union, saison deux
La première année globalement réussie, l’Union Mios-Biganos-Bègles entame un nouveau challenge, sans sa tête d’affiche Alexandra Lacrabère mais avec un collectif plus équilibré. « On est habitués à partir de 0, souffle le coach Manu Mayonnade, mais on essaie de ne pas répéter les mêmes erreurs que par le passé. » Comme beaucoup d’équipes, les Girondines seront menées par une Scandinave, la Norvégienne Lund Adreassen. Une pépite qui devra magnifier un collectif sans point faible.
Marion Maubon, capitaine (ci-dessus) : « On est obligées de viser les play-offs. Bien sûr ce sera différent sans Alexandra, qui est une super joueuse et nous a fait gagner des matches, mais nous serons plus homogènes. Nous sommes prêtes pour accrocher Fleury dès le premier match, et j’espère que ça ira de mieux en mieux. On accepte notre rôle d’outsider. »
Nantes estampillé « champion du monde »
Stoiljkovic, Prudhomme, Alvarez… et surtout Fabiana Diniz. En recrutant la pivot brésilienne (ci-dessus), championne du monde en décembre dernier, Nantes a fait très fort, confirmant ses ambitions après un premier exercice réussi. Si les talents révélés la saison passée (Lawson, Coatanea, Le Hir) confirment, alors les Roses pourraient viser haut. L’un des très gros outsiders de la saison.
Arnaud Ponroy, président : « La première saison a été compliquée. Maintenant, je souhaite que Nantes soit un enfer pour tous ceux qui viendront ! On se fera toujours un plaisir de recevoir comme il faut, mais je veux que les équipes aient peur avant de venir jouer chez nous. Je vous le dis : Nantes sera votre tombe. »
Nice vise l’Europe
C’est le mercato version « all-star » de l’été : l’OGC Nice, cantonné au play-down depuis deux ans, a passé la vitesse supérieure cet été. Edwige, Rocha, Lacrabère, Knutsdottir… Que des noms bien connus au niveau international pour compléter un effectif déjà beau. Capable d’excellentes choses en préparation, Nice vise simplement une qualification en Coupe d’Europe, soit le Top 5. On parierait plutôt sur une place sur le podium, mais les Niçoises jouent la prudence. Et si c’était elles, les principales concurrentes de Metz pour le titre ?
Sébastien Gardillou, entraîneur : « On a un effectif conséquent, c’était l’objectif d’augmenter le nombre de joueuses cet été. Tout le monde est bien armé pour cette nouvelle saison, on a juste fait ce qu’il fallait nous aussi. »
Nîmes a une revanche à prendre
La saison passée fut difficile pour les Nîmoises, avec beaucoup de blessures et un passage obligé par les play-downs pour sauver leur peau en D1. Mais le recrutement de Julie Goïorani (Toulon) et Mouna Chebbah (Viborg) avait suffi à redonner de l’ambition à un groupe jeune et prometteur. Seulement, le départ tardif de la taulière Nicky Houba a laissé les dirigeants gardois dans le doute au niveau des gardiennes. Des performances des jeunes Laurie Carretero (18 ans) et Marija Colic (24 ans, ex Etoile Rouge) dépendra la saison du HBCN.
Nina Jericek, capitaine de Nîmes : « On a une équipe très compétitive cette année. Avec moins de blessures que la saison dernière et le recrutement que l’on a effectué, on peut viser le Top 2. »
Un vent du Nord a soufflé sur Toulon
Une Danoise en demi, une Néerlandaise à l’arrière droit, une Suédoise gauchère à l’aile : Thierry Vincent a, très tôt, fait ses emplettes au Nord de l’Europe au printemps dernier. Là-encore, tout s’annonçait rose jusqu’au non-retour de l’arrière Christiane Mwasesa (ci-dessus), arme offensive sans égal. Si le coach varois cherche toujours quelqu’un pour la remplacer, il bricole pour l’instant en repositionnant Dounia Abdourahim ou avec la jeune et séduisante Laurie Puleri. Autre recrue, Sabrina Ciavatti manquera le début de saison, comme la gardienne Jacqueline Oliveira, qui se remettent d’une opération au genou.
Thierry Vincent, entraîneur : « Nous avons, cette année, quatre objectifs. Gagner le Championnat. Gagner la Coupe de la Ligue. Gagner la Coupe de France. Et essayer de réussir tout ça sans descendre en D2. (Rires). On commence la saison sans blessures, on verra ce que cela donne. Mais nous sommes très ambitieux. »
Retrouvez l'intégralité des transferts en LFH sur notre tableau spécial
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OGC NICE COTE D'AZUR HANDBALL - CERCLE DIJON BOURGOGNE 21
Pronostic : Nice
Date et Heure :
Le 05/09/2014 A 20:30:00
Lieu :
Halle des Sports Charles Ehrmann
155, route de Grenoble
NICE
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TOULON/SAINT-CYR VAR HANDBALL - HAVRE ATHLETIC CLUB
Pronostic : Le Havre
Date et Heure :
Le 05/09/2014 A 20:00:00
Lieu :
Palais des Sports de Toulon
420 avenue Amiral Aube
TOULON
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UNION MIOS BIGANOS - BEGLES - CJF FLEURY LOIRET HANDBALL
Pronostic : Fleury
Date et Heure :
Le 06/09/2014 A 19:00:00
Lieu :
Omnisport BIGANOS
Rue de la Verrerie
BIGANOS
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METZ HANDBALL - ISSY PARIS HAND
Pronostic : Metz
Date et Heure :
Le 05/09/2014 A 20:00:00
Lieu :
Les Arènes
5, avenue Louis le Débonnaire
METZ
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NANTES LOIRE ATLANTIQUE HB - HANDBALL CERCLE NIMES
Pronostic : Match nul
Date et Heure :
Le 06/09/2014 A 20:30:00
Lieu :
LE VIGNEAU
BD SALAVADOR ALLIENDE
ST HERBLAIN
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