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TDC: Une finale Paris-Dunkerque pour le symbole

LMSL

samedi 6 septembre 2014 - Handzone

 9 min 24 de lecture

Et ce sera PSG-Dunkerque ! Quelle meilleure affiche pouvait livrer ce 5ème Trophee des Champions qu'une finale entre le champion en titre et son dauphin ? Les organisateurs peuvent réellement se frotter les mains. Ils ont aussi réussi leur pari de quasiment remplir le Palais des Sports de Monastir. Ce dimanche s'annonce thermique à tous les sens du terme !

Le reportage de François Dasriaux et Yves Michel

Dunkerque inoxydable
Comme la saison dernière, Dunkerque a fait front malgré toutes ses défections. Privés de Mokrani, Soudry et Grocaut, les hommes de Patrick Cazal ont pris le meilleur dans un match bizarre sur bien des points mais où l’expérience du titre de la saison dernière à visiblement été prépondérante.

Car pour beaucoup, Nantes faisait figure de favori dans cette première demi-finale et ce, même privé de Gorad Skoff. L’absence du portier slovène sera finalement plus pénalisante que celles annoncées côté nordiste. LA défense de Nantes va avoir toutes les peines à contrer le jeu offensif léché des Dunkerquois et pendant toute la première période, Benjamin Afgour va s'illustrer aux quatre coins du terrain. Monstrueux en attaque, il va être quasiment aussi décisif en défense et même si le +2 à la pause offrait encore toutes les possibilités à Nantes, la suite allait montrer que l’expérience et le calme étaient clairement Ch’tis dans cette rencontre. Entre des problèmes récurrents de table avec un chrono plus que capricieux et certainement hors d'âge. Avec une défense qui ne trouvait pas les clefs pour mettre en échec les Nagy, Touati, Butto et bien sur Afgour. Avec un Jorge Maqueda  péteur de boulon » en chef suivi de près par le tout jeune Jordan Camarero (Thierry Anti devra cette année se transformer en surveillant général s'il ne veut pas aller aux devants de mauvaises surprises avec ses deux impulsifs).  Avec une attaque qui s’est mise à perdre des ballons ou échouer face à Vincent Gérard, Nantes a cumulé les handicaps et a plombé son match en encaissant un 6-0 entre la 45° et la 50° minute. La révolte de fin de match sera vaine, elle ne fera qu’envenimer un peu les choses et provoquer une grosse échauffourée. Face à Dunkerque sur de ses forces et qui jamais ne paniquera, même face aux jambes de feu de Wilson Davyes qui devrait amener un sacré plus, Nantes n’a pas su avoir à la fois suffisamment d’engagement  et garder la tête froide. C’était l’un ou l’autre mais jamais les deux et tout a fini par craquer en quelques minutes. Dunkerque pourra défendre son titre de la saison dernière alors que pour Nantes, le premier trophée reste encore à conquérir.

A Monastir, Palais des Sports
Demi-finale du Trophée des Champions
Le samedi 6 septembre 2014 à 17h00
US Dunkerque HB - HB Nantes : 27 - 26 (Mi-temps : 16-14)

5 000 Spectateurs
Arbitres :
MM Moreno et Bourgeois

Statistiques du match

Evolution du score : 3-4 5°, 6-7 10°, 8-9 15°, 11-10 20°, 14-12 25°, 16-14 MT - 19-16 35°, 19-18 40°, 20-19 45°, 26-19 50°, 27-22 55°, 27-26 FT.

Bastien Lamon, demi-centre de Dunkerque:
Malgré nos pépins physiques et une préparation perturbée, on avait à cœur de gagner cette 1ère rencontre officielle de la saison. On connait notre valeur, on n’a jamais paniqué depuis la reprise même si les résultats n’étaient pas conformes. On a bien travaillé sur nos lacunes et je suis content de voir que ça a payé. On a été mieux offensivement, ce qui était notre problème jusque-là et c’est de bon augure pour la suite. Sur la fin, ça s’est un peu échauffé, il y a quelques ego qui font toujours des étincelles, je pense qu’il faut que tout le monde se calme, c’était physique sur le terrain mais il faut se dire que la saison ne fait que commencer.

Igor Anic, pivot du HBC Nantes:
On n’a pas vraiment fait tout ce qu’il fallait pour gagner, on est conscient de nos erreurs. Il faut se remettre au boulot, c’est notre 1ère défaite de la saison, on a le championnat derrière et beaucoup de choses importantes à aller chercher. Ce n’est pas une question d’état d’esprit, il y a eu de la maladresse, un peu de malchance, un peu tout combiné, on était dans un mauvais scénario, il n’y a rien à faire. Les mauvais gestes à la fin ? Même si on se connait, si on se respecte, lorsqu’il y a une montée d’adrénaline, ça débouche sur ce qu’on a vu, certains ont le sang plus chaud que d’autres.


Sa majesté Omeyer 1er

Paris a peut-être évacué pas mal de ses démons en disposant de Montpellier dans la deuxième demi-finale du Trophée des Champions après la séance de tirs au but. Venu à Paris pour solidifier la défense, Thierry Omeyer a fini le match en trombe pour sauver ses nouveaux partenaires de la défaite puis sortir 3 des 4 jets de 7 mètres des tireurs héraultais.

On attendait avec impatience les premiers pas officiels de ces deux collectifs. Côté Montpellier, on devait savoir si la reconstruction expresse entamée en fin de saison dernière était déjà opérationnelle et pour Paris si le chantier défensif avait lui aussi pris de l’envergure après une préparation assez prometteuse. Et bien en fait, sur les deux points on peut envisager être rassuré. Pour le MAHB, le jeu collectif aura été extrêmement convaincant avec par moment de purs instants de magie tant la balle allait vite et les joueurs étaient inspirés. Décalages sur un Dragan Gajic toujours aussi monstrueux au shoot, service aux pivots tout en douceur ou prise de risque des arrières après un travail préparatoire impeccable. Les Dolenec, Grébille et Simonet en ont fait voir de toutes les couleurs à la défense parisienne. Cette défense qui parfois a eu quelques moments de gros ratages n’a quand même pas connu comme la saison passée de gros trous d’airs qui mettaient tout le collectif en panique. Certes Jakov Gojun a encore pris quelques vents mémorables comme son compatriote Marko Kopljar, mais c’était par moment et tout le monde arrivait à se reprendre assez vite dans le domaine. Bien-sûr les 68 buts marqués dans le temps réglementaire montrent que les attaques ont été dominatrices, mais c’est beaucoup plus dû à la qualité des joueurs qu’à des ratages collectifs ou individuels défensifs. Le nombreux public du Palais des Sports de Monastir a pu assister à du handball de très haut niveau et si le championnat de LNH ressemble à ce que l’on a vu ce samedi après-midi en Tunisie, on peut déjà en saliver. Alors dans cette bataille où Paris avait cru gagner après son +2 à la 59° mais où Montpellier avait encore su revenir de nulle part avec un but sur le gong en jet franc en appui de Mathieu Grébille, il fallait bien un vainqueur… Thierry Omeyer allait se charger du boulot en dominant de la tête et des épaules la séance de tirs au but. De quoi déjà payer une partie de son transfert en offrant à Paris la possibilité de décrocher ce titre qui lui avait échappé la saison dernière et qui avait mis le groupe parisien dans le doute dès le début de la saison.

A Monastir, Palais des Sports
Demi-finale du Trophée des Champions
Le samedi 6 septembre 2014 à 19h00

Paris SG HB - Montpellier AHB : 37 - 35 aux TAB (Mi-temps : 17-17, FT : 34-34)
5 000 Spectateurs
Arbitres :
MM Laurent REVERET et Stevann PICHON

Statistiques du match

Evolution du score : 3-1 5°, 7-5 10°, 9-8 15°, 12-12 20°, 14-15 25°, 17-17 MT - 20-19 35°, 22-23 40°, 26-26 45°, 30-29 50°, 32-32 55°, 34-34 FT.


Patrice Canayer, entraîneur de Montpellier
On s’était mis dans une configuration pour gagner le match. Je suis déçu qu’on ait échoué. On avait les bons ballons, on s’est donné toutes les opportunités à la fin du match, les occasions franches ont été vraiment pour nous mais en face, Thierry a sorti le match qu’il fallait. On a je pense fait un complexe sur lui à la fin de la rencontre. Un joueur essaie toujours de briller contre son ancien club. J’espère qu’on n’en parlera plus.

Thierry Omeyer, gardien du PSG Handball
C’est vrai, on s’est fait un peu peur, ce n’était pas évident, surtout aussi parce qu’en face il y avait une équipe de qualité qui a joué à bloc pendant les 60 minutes, cela n’avait rien à voir avec les deux matches qu’on avait faits en prépa où on s’était largement imposés. On remporte le 1er match officiel de la saison et c’est très bien pour la confiance. Il y a eu du bien et du moins bien, c’est normal, c’est le début de la saison et toutes les équipes sont encore en phase de réglages.

Un dimanche de Finales sur BeIn sports 2

17h (H.F)  match des perdants  Nantes-Montpellier
19h (H.F)  FINALE                    PSG-Dunkerque

 

 

 
 

TDC: Une finale Paris-Dunkerque pour le symbole 

LMSL

samedi 6 septembre 2014 - Handzone

 9 min 24 de lecture

Et ce sera PSG-Dunkerque ! Quelle meilleure affiche pouvait livrer ce 5ème Trophee des Champions qu'une finale entre le champion en titre et son dauphin ? Les organisateurs peuvent réellement se frotter les mains. Ils ont aussi réussi leur pari de quasiment remplir le Palais des Sports de Monastir. Ce dimanche s'annonce thermique à tous les sens du terme !

Le reportage de François Dasriaux et Yves Michel

Dunkerque inoxydable
Comme la saison dernière, Dunkerque a fait front malgré toutes ses défections. Privés de Mokrani, Soudry et Grocaut, les hommes de Patrick Cazal ont pris le meilleur dans un match bizarre sur bien des points mais où l’expérience du titre de la saison dernière à visiblement été prépondérante.

Car pour beaucoup, Nantes faisait figure de favori dans cette première demi-finale et ce, même privé de Gorad Skoff. L’absence du portier slovène sera finalement plus pénalisante que celles annoncées côté nordiste. LA défense de Nantes va avoir toutes les peines à contrer le jeu offensif léché des Dunkerquois et pendant toute la première période, Benjamin Afgour va s'illustrer aux quatre coins du terrain. Monstrueux en attaque, il va être quasiment aussi décisif en défense et même si le +2 à la pause offrait encore toutes les possibilités à Nantes, la suite allait montrer que l’expérience et le calme étaient clairement Ch’tis dans cette rencontre. Entre des problèmes récurrents de table avec un chrono plus que capricieux et certainement hors d'âge. Avec une défense qui ne trouvait pas les clefs pour mettre en échec les Nagy, Touati, Butto et bien sur Afgour. Avec un Jorge Maqueda  péteur de boulon » en chef suivi de près par le tout jeune Jordan Camarero (Thierry Anti devra cette année se transformer en surveillant général s'il ne veut pas aller aux devants de mauvaises surprises avec ses deux impulsifs).  Avec une attaque qui s’est mise à perdre des ballons ou échouer face à Vincent Gérard, Nantes a cumulé les handicaps et a plombé son match en encaissant un 6-0 entre la 45° et la 50° minute. La révolte de fin de match sera vaine, elle ne fera qu’envenimer un peu les choses et provoquer une grosse échauffourée. Face à Dunkerque sur de ses forces et qui jamais ne paniquera, même face aux jambes de feu de Wilson Davyes qui devrait amener un sacré plus, Nantes n’a pas su avoir à la fois suffisamment d’engagement  et garder la tête froide. C’était l’un ou l’autre mais jamais les deux et tout a fini par craquer en quelques minutes. Dunkerque pourra défendre son titre de la saison dernière alors que pour Nantes, le premier trophée reste encore à conquérir.

A Monastir, Palais des Sports
Demi-finale du Trophée des Champions
Le samedi 6 septembre 2014 à 17h00
US Dunkerque HB - HB Nantes : 27 - 26 (Mi-temps : 16-14)

5 000 Spectateurs
Arbitres :
MM Moreno et Bourgeois

Statistiques du match

Evolution du score : 3-4 5°, 6-7 10°, 8-9 15°, 11-10 20°, 14-12 25°, 16-14 MT - 19-16 35°, 19-18 40°, 20-19 45°, 26-19 50°, 27-22 55°, 27-26 FT.

Bastien Lamon, demi-centre de Dunkerque:
Malgré nos pépins physiques et une préparation perturbée, on avait à cœur de gagner cette 1ère rencontre officielle de la saison. On connait notre valeur, on n’a jamais paniqué depuis la reprise même si les résultats n’étaient pas conformes. On a bien travaillé sur nos lacunes et je suis content de voir que ça a payé. On a été mieux offensivement, ce qui était notre problème jusque-là et c’est de bon augure pour la suite. Sur la fin, ça s’est un peu échauffé, il y a quelques ego qui font toujours des étincelles, je pense qu’il faut que tout le monde se calme, c’était physique sur le terrain mais il faut se dire que la saison ne fait que commencer.

Igor Anic, pivot du HBC Nantes:
On n’a pas vraiment fait tout ce qu’il fallait pour gagner, on est conscient de nos erreurs. Il faut se remettre au boulot, c’est notre 1ère défaite de la saison, on a le championnat derrière et beaucoup de choses importantes à aller chercher. Ce n’est pas une question d’état d’esprit, il y a eu de la maladresse, un peu de malchance, un peu tout combiné, on était dans un mauvais scénario, il n’y a rien à faire. Les mauvais gestes à la fin ? Même si on se connait, si on se respecte, lorsqu’il y a une montée d’adrénaline, ça débouche sur ce qu’on a vu, certains ont le sang plus chaud que d’autres.


Sa majesté Omeyer 1er

Paris a peut-être évacué pas mal de ses démons en disposant de Montpellier dans la deuxième demi-finale du Trophée des Champions après la séance de tirs au but. Venu à Paris pour solidifier la défense, Thierry Omeyer a fini le match en trombe pour sauver ses nouveaux partenaires de la défaite puis sortir 3 des 4 jets de 7 mètres des tireurs héraultais.

On attendait avec impatience les premiers pas officiels de ces deux collectifs. Côté Montpellier, on devait savoir si la reconstruction expresse entamée en fin de saison dernière était déjà opérationnelle et pour Paris si le chantier défensif avait lui aussi pris de l’envergure après une préparation assez prometteuse. Et bien en fait, sur les deux points on peut envisager être rassuré. Pour le MAHB, le jeu collectif aura été extrêmement convaincant avec par moment de purs instants de magie tant la balle allait vite et les joueurs étaient inspirés. Décalages sur un Dragan Gajic toujours aussi monstrueux au shoot, service aux pivots tout en douceur ou prise de risque des arrières après un travail préparatoire impeccable. Les Dolenec, Grébille et Simonet en ont fait voir de toutes les couleurs à la défense parisienne. Cette défense qui parfois a eu quelques moments de gros ratages n’a quand même pas connu comme la saison passée de gros trous d’airs qui mettaient tout le collectif en panique. Certes Jakov Gojun a encore pris quelques vents mémorables comme son compatriote Marko Kopljar, mais c’était par moment et tout le monde arrivait à se reprendre assez vite dans le domaine. Bien-sûr les 68 buts marqués dans le temps réglementaire montrent que les attaques ont été dominatrices, mais c’est beaucoup plus dû à la qualité des joueurs qu’à des ratages collectifs ou individuels défensifs. Le nombreux public du Palais des Sports de Monastir a pu assister à du handball de très haut niveau et si le championnat de LNH ressemble à ce que l’on a vu ce samedi après-midi en Tunisie, on peut déjà en saliver. Alors dans cette bataille où Paris avait cru gagner après son +2 à la 59° mais où Montpellier avait encore su revenir de nulle part avec un but sur le gong en jet franc en appui de Mathieu Grébille, il fallait bien un vainqueur… Thierry Omeyer allait se charger du boulot en dominant de la tête et des épaules la séance de tirs au but. De quoi déjà payer une partie de son transfert en offrant à Paris la possibilité de décrocher ce titre qui lui avait échappé la saison dernière et qui avait mis le groupe parisien dans le doute dès le début de la saison.

A Monastir, Palais des Sports
Demi-finale du Trophée des Champions
Le samedi 6 septembre 2014 à 19h00

Paris SG HB - Montpellier AHB : 37 - 35 aux TAB (Mi-temps : 17-17, FT : 34-34)
5 000 Spectateurs
Arbitres :
MM Laurent REVERET et Stevann PICHON

Statistiques du match

Evolution du score : 3-1 5°, 7-5 10°, 9-8 15°, 12-12 20°, 14-15 25°, 17-17 MT - 20-19 35°, 22-23 40°, 26-26 45°, 30-29 50°, 32-32 55°, 34-34 FT.


Patrice Canayer, entraîneur de Montpellier
On s’était mis dans une configuration pour gagner le match. Je suis déçu qu’on ait échoué. On avait les bons ballons, on s’est donné toutes les opportunités à la fin du match, les occasions franches ont été vraiment pour nous mais en face, Thierry a sorti le match qu’il fallait. On a je pense fait un complexe sur lui à la fin de la rencontre. Un joueur essaie toujours de briller contre son ancien club. J’espère qu’on n’en parlera plus.

Thierry Omeyer, gardien du PSG Handball
C’est vrai, on s’est fait un peu peur, ce n’était pas évident, surtout aussi parce qu’en face il y avait une équipe de qualité qui a joué à bloc pendant les 60 minutes, cela n’avait rien à voir avec les deux matches qu’on avait faits en prépa où on s’était largement imposés. On remporte le 1er match officiel de la saison et c’est très bien pour la confiance. Il y a eu du bien et du moins bien, c’est normal, c’est le début de la saison et toutes les équipes sont encore en phase de réglages.

Un dimanche de Finales sur BeIn sports 2

17h (H.F)  match des perdants  Nantes-Montpellier
19h (H.F)  FINALE                    PSG-Dunkerque

 

 

 
 

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