En préparation depuis six semaines, les Amandinoises ont travaillé dur malgré « la petitesse » de leur effectif même si Stéphane Pellan, l’entraîneur des Hennuyères, estime que dans leur malheur, ils ont réussi à préserver l’effectif majeur de la saison passée. Donc Saint-Amand ne serait pas plus mal loti que l’année dernière où plusieurs matches avaient été joués à onze. Mais il faut dire que le club est en pleine structuration après avoir traversé une tempête interne en fin de saison. Quoi qu’il en soit, avec leur présidente Sophie Palisse, l’équipe féminine compte démontrer qu’elle continue d’exister et de se battre pour ses couleurs dans la poule 2 de N1F.
Côté sportif, l’équipe a perdu plusieurs joueuses dont Esther Hodosi, partie à Palente. Cette joueuse de premier plan oblige Stéphane Pellan à revoir toute son organisation : « Avec un groupe aussi réduit, la question reste la même que l’année dernière. Combien de temps cela va-t-il tenir ? Cette année, ce sera pire car la N3F est aussi en effectif juste. On ne pourra pas trop faire l’ascenseur entre les deux équipes. Il y a tout de même le maintien de la N3 à assurer. Nous, on verra bien. »
Cette année, l’équipe n’avait pas besoin de faire une dizaine de matches pour insérer l’ensemble de l’effectif car il n’y a eu qu’une seule recrue. Il n’y en aura eu que quatre et, comme le dit justement l’entraîneur : « Comme tous matches de prépa, après tu leur fais dire ce que tu veux ! » Saint-Amand-les-Eaux a gardé sa « machine à marquer des buts » et les automatismes ne sont pas rouillés. Il restera aux Amandinoises à tenir vingt-deux matches et non seize comme l’an dernier. Quant au premier tour de Coupe de France contre Tourcoing (N3F) : « Il s’agira de notre dernier match de préparation pour le championnat », commente Stéphane Pellan.
Jean-Pierre MALEWICZ pour