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LDC : Paris fait des promesses au trois-quart

Champion's League

dimanche 12 octobre 2014 - Handzone

 6 min 26 de lecture

C’est un Paris Saint-Germain Handball magique, solide et appliqué que les Espagnols de La Rioja ont rencontré en cette après-midi dominicale. Sauf que tout cela n’a duré que 45 minutes.  Dans ce dernier quart d'heure, Logroño s'est réveillé profitant des balbutiements du jeu parisien. Mais l'essentiel est que cette victoire de 7 buts offre un bout du ticket pour les 8° de finale aux coéquipiers de Mikkel Hansen. Mais bon sang que ce dernier quart d'heure a été pénible !

Le reportage de François Dasriaux, Yves Michel et Céline Dély

Car avant, ce fut le régal complet ! D’abord avec un Thierry Omeyer stratosphérique qui va dégoûter ses victimes favorites, le duo Juanin – Rocas, (69 ans à eux deux) qui reste encore magique sauf face à sa majesté Titi 1er ! Mais les Garcia Rubio, et autre Thiagus ne vont guère faire mieux et laisser Thierry Omeyer culminer à 19 arrêts à 57% sur les 45 premières minutes. Pendant que le portier parisien fermait la baraque, les Hansen, M’Tima malgré quelques pêchés de gourmandise, Narcisse et autre Vori se sont bien baladés dans la défense ibère. Un vrai bout de beurre bien liquide cette défense haute homme à homme. Ruben Garabaya va finir avec les genoux tordus face aux 1x1 de Daniel Narcisse, Mikkel Hansen faisant dans le solide et efficace et le duo Vori – Gunnarsson prenant quasiment tout ce qu’il y avait à prendre en pivot, bref offensivement le talent parisien pouvait s’exprimer à 100%.

Tant que les Parisiens mettront du rythme, de l’engagement et chercheront à placer leur jeu, les Espagnols n'auront rien à proposer pour recoller au score qui à la pause avait pris des allures de correction, le PSG ayant déployé toute sa palette de talents. A l’autre bout du 40x20, les choses étaient là aussi solides et appliquées. Après avoir été la star offensive du début de match, Zaccharia N’Diaye œuvrait cette fois dans le centre de la défense et avec ses coéquipiers ne laissait rien de facile aux tireurs adverses. La vie du pigeon qui volait dans la Halle Carpentier était d’ailleurs en grand danger pendant ces fameuses 45 minutes. Que du bonheur devant tant l’application et de talent mis au service du collectif. Restait à boucler le match au mieux et c'est là que la finition et certainement la concentration ont fait défaut ! Pertes de balles, attaque en 5 secondes, plus de replis défensif, plus de défense, Paris avec 12 buts d’avance réussissait à se faire peur sur la fin de match… Un comble ! Heureusement 3 arrêts de Thierry Omeyer et le retour des tauliers sur le terrain vont limiter la casse et au final même avec ce quart d’heure de bouillie handballistique, le PSG gratifiait son public d’une victoire solide sur le fond et capitale pour la suite de cette poule A.



A Paris, Halle Carpentier
Le dimanche 12 octobre à 17h00
PSG Handball - Naturhouse La Rioja :    32 - 25 (Mi-temps : 18-9)

3 000 spectateurs
Arbitres :
MM Michal Badura et Jaroslav Ondogrecula (Slovaquie)

PSG Handball: Omeyer, Annonay - Abalo (3), Accambray (1), Bojinovic, Csaszar (2), Gunnarsson (2), Hansen (4), Honrubia, Kopljar (3), Kounkoud, M'tima (3), Melic (3), N'diaye (2), Narcisse (5), Vori (4)

Naturhouse La Rioja: Aguinalde Aquizu, Gomez Lite - Cacheda, Eilert, Fernandez Perez (8), Garabaya, Garcia Lorenzana (1), Garcia Rubio 1, Goncalves (5), Jimenez Reina (2), Rocas (2), Rodriguez Alvarez (2), Romero Rodriguez (1), Sanchez Migallon, Stenmalm (2), Vigo (1)

Evolution du score : 4-2 5°, 7-4 10°, 10-8 15°, 14-8 20°, 16-8 25°, 18-9 MT - 21-11 35°, 24-13 40°, 27-15 45°, 28-20 50°, 31-23 55°, 32-25 FT.

Les réactions....

Zacharia N'Diaye (défenseur et... buteur): "On a fait une entrée idéale et on a su gérer cette avance même si sur la fin, on se désunit un petit peu. Thierry (Omeyer) a fait les arrêts qu'il fallait et cela nous a permis de terminer avec un tel écart. Il va falloir revoir la 2ème mi-temps et régler ce moment de déconcentration qui a permis aux Espagnols de revenir. Cela reste un excellent résultat."

William Accambray (arrière gauche): "Ce fléchissement n'est pas normal. On est à plus de dix buts devant et je pense qu'on peut appuyer un peu plus. On a baissé de rythme, on est moins concentré et on va moins vers le but. On s'est trop précipité alors que ce n'était pas la bonne solution. Je crois que ce relâchement est inconscient, l'avance au score nous a sans doute fait lever le pied. On joue contre des équipes de valeur et on fait la différence. Cela prouve que cette année, le PSG a encore progressé. Il faut que tout le monde soit concerné, que tous ceux qui sont sur la feuille de match soient performants quand ils rentrent. C'est surtout là que va se jouer notre succès."

La phrase de Philippe Gardent en conférence de presse: "On a encore ces moments de flottement et ça m'agace !"

Quatre questions à "Titi" clé d'or du match

La 1ère mi-temps est quasi parfaite...
Avec une attaque performante et bien entendu une bonne défense, on les a empêchés de monter les balles. Le secteur central a bien été fermé et ensuite sur les ailes, j'ai essayé de faire mon taff. Paris a beaucoup progressé en défense. On prend confiance match après match. 25 buts encaissés, ce n'est pas énorme, lors des deux premières rencontres, on en a pris 22. Cela prouve que nous sommes sur la bonne voie. On a l'état d'esprit qu'il faut.

Comment expliquer le relâchement dans le dernier quart d'heure ?
On a bien défendu pendant 60 minutes donc le problème n'est pas dans ce domaine. Si on prend plus de buts en 2ème mi-temps, c'est qu'on perd trop rapidement des ballons en attaque, on prend des montées de balle donc c'est plus difficile de replier.

Ce qu'il faut retenir, c'est que vous vous mettez vite à l'abri
C'est bien d'aborder les dix dernières minutes sans trop de pression par rapport au score. On ne doit pas se relâcher car si jusqu'à présent, on a pu creuser l'écart, peut-être qu'au match suivant, ce sera moins facile.

Le PSG est reçu 3 sur 3, c'est le démarrage idéal.
C'est important de bien débuter la compétition car cette phase de poule est très longue. Finir 1er du groupe nous mettrait dans de bonnes conditions pour la suite. Mais il reste encore beaucoup à faire. Il ne faudra pas négliger le match de la semaine prochaine à Meshkov Brest. Sans oublier qu'avant, il faudra aller à Chambéry.

LDC : Paris fait des promesses au trois-quart 

Champion's League

dimanche 12 octobre 2014 - Handzone

 6 min 26 de lecture

C’est un Paris Saint-Germain Handball magique, solide et appliqué que les Espagnols de La Rioja ont rencontré en cette après-midi dominicale. Sauf que tout cela n’a duré que 45 minutes.  Dans ce dernier quart d'heure, Logroño s'est réveillé profitant des balbutiements du jeu parisien. Mais l'essentiel est que cette victoire de 7 buts offre un bout du ticket pour les 8° de finale aux coéquipiers de Mikkel Hansen. Mais bon sang que ce dernier quart d'heure a été pénible !

Le reportage de François Dasriaux, Yves Michel et Céline Dély

Car avant, ce fut le régal complet ! D’abord avec un Thierry Omeyer stratosphérique qui va dégoûter ses victimes favorites, le duo Juanin – Rocas, (69 ans à eux deux) qui reste encore magique sauf face à sa majesté Titi 1er ! Mais les Garcia Rubio, et autre Thiagus ne vont guère faire mieux et laisser Thierry Omeyer culminer à 19 arrêts à 57% sur les 45 premières minutes. Pendant que le portier parisien fermait la baraque, les Hansen, M’Tima malgré quelques pêchés de gourmandise, Narcisse et autre Vori se sont bien baladés dans la défense ibère. Un vrai bout de beurre bien liquide cette défense haute homme à homme. Ruben Garabaya va finir avec les genoux tordus face aux 1x1 de Daniel Narcisse, Mikkel Hansen faisant dans le solide et efficace et le duo Vori – Gunnarsson prenant quasiment tout ce qu’il y avait à prendre en pivot, bref offensivement le talent parisien pouvait s’exprimer à 100%.

Tant que les Parisiens mettront du rythme, de l’engagement et chercheront à placer leur jeu, les Espagnols n'auront rien à proposer pour recoller au score qui à la pause avait pris des allures de correction, le PSG ayant déployé toute sa palette de talents. A l’autre bout du 40x20, les choses étaient là aussi solides et appliquées. Après avoir été la star offensive du début de match, Zaccharia N’Diaye œuvrait cette fois dans le centre de la défense et avec ses coéquipiers ne laissait rien de facile aux tireurs adverses. La vie du pigeon qui volait dans la Halle Carpentier était d’ailleurs en grand danger pendant ces fameuses 45 minutes. Que du bonheur devant tant l’application et de talent mis au service du collectif. Restait à boucler le match au mieux et c'est là que la finition et certainement la concentration ont fait défaut ! Pertes de balles, attaque en 5 secondes, plus de replis défensif, plus de défense, Paris avec 12 buts d’avance réussissait à se faire peur sur la fin de match… Un comble ! Heureusement 3 arrêts de Thierry Omeyer et le retour des tauliers sur le terrain vont limiter la casse et au final même avec ce quart d’heure de bouillie handballistique, le PSG gratifiait son public d’une victoire solide sur le fond et capitale pour la suite de cette poule A.



A Paris, Halle Carpentier
Le dimanche 12 octobre à 17h00
PSG Handball - Naturhouse La Rioja :    32 - 25 (Mi-temps : 18-9)

3 000 spectateurs
Arbitres :
MM Michal Badura et Jaroslav Ondogrecula (Slovaquie)

PSG Handball: Omeyer, Annonay - Abalo (3), Accambray (1), Bojinovic, Csaszar (2), Gunnarsson (2), Hansen (4), Honrubia, Kopljar (3), Kounkoud, M'tima (3), Melic (3), N'diaye (2), Narcisse (5), Vori (4)

Naturhouse La Rioja: Aguinalde Aquizu, Gomez Lite - Cacheda, Eilert, Fernandez Perez (8), Garabaya, Garcia Lorenzana (1), Garcia Rubio 1, Goncalves (5), Jimenez Reina (2), Rocas (2), Rodriguez Alvarez (2), Romero Rodriguez (1), Sanchez Migallon, Stenmalm (2), Vigo (1)

Evolution du score : 4-2 5°, 7-4 10°, 10-8 15°, 14-8 20°, 16-8 25°, 18-9 MT - 21-11 35°, 24-13 40°, 27-15 45°, 28-20 50°, 31-23 55°, 32-25 FT.

Les réactions....

Zacharia N'Diaye (défenseur et... buteur): "On a fait une entrée idéale et on a su gérer cette avance même si sur la fin, on se désunit un petit peu. Thierry (Omeyer) a fait les arrêts qu'il fallait et cela nous a permis de terminer avec un tel écart. Il va falloir revoir la 2ème mi-temps et régler ce moment de déconcentration qui a permis aux Espagnols de revenir. Cela reste un excellent résultat."

William Accambray (arrière gauche): "Ce fléchissement n'est pas normal. On est à plus de dix buts devant et je pense qu'on peut appuyer un peu plus. On a baissé de rythme, on est moins concentré et on va moins vers le but. On s'est trop précipité alors que ce n'était pas la bonne solution. Je crois que ce relâchement est inconscient, l'avance au score nous a sans doute fait lever le pied. On joue contre des équipes de valeur et on fait la différence. Cela prouve que cette année, le PSG a encore progressé. Il faut que tout le monde soit concerné, que tous ceux qui sont sur la feuille de match soient performants quand ils rentrent. C'est surtout là que va se jouer notre succès."

La phrase de Philippe Gardent en conférence de presse: "On a encore ces moments de flottement et ça m'agace !"

Quatre questions à "Titi" clé d'or du match

La 1ère mi-temps est quasi parfaite...
Avec une attaque performante et bien entendu une bonne défense, on les a empêchés de monter les balles. Le secteur central a bien été fermé et ensuite sur les ailes, j'ai essayé de faire mon taff. Paris a beaucoup progressé en défense. On prend confiance match après match. 25 buts encaissés, ce n'est pas énorme, lors des deux premières rencontres, on en a pris 22. Cela prouve que nous sommes sur la bonne voie. On a l'état d'esprit qu'il faut.

Comment expliquer le relâchement dans le dernier quart d'heure ?
On a bien défendu pendant 60 minutes donc le problème n'est pas dans ce domaine. Si on prend plus de buts en 2ème mi-temps, c'est qu'on perd trop rapidement des ballons en attaque, on prend des montées de balle donc c'est plus difficile de replier.

Ce qu'il faut retenir, c'est que vous vous mettez vite à l'abri
C'est bien d'aborder les dix dernières minutes sans trop de pression par rapport au score. On ne doit pas se relâcher car si jusqu'à présent, on a pu creuser l'écart, peut-être qu'au match suivant, ce sera moins facile.

Le PSG est reçu 3 sur 3, c'est le démarrage idéal.
C'est important de bien débuter la compétition car cette phase de poule est très longue. Finir 1er du groupe nous mettrait dans de bonnes conditions pour la suite. Mais il reste encore beaucoup à faire. Il ne faudra pas négliger le match de la semaine prochaine à Meshkov Brest. Sans oublier qu'avant, il faudra aller à Chambéry.

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