« La raison du plus fort est toujours la meilleure ». La morale de la fable de Jean de La Fontaine, le loup et l’agneau, résume parfaitement la physionomie de cette rencontre opposant le loup breton et l’agneau francilien.

Passé  un round d’observation de dix minutes et une égalité de 2 à 2, la supériorité de la formation du Finistère est apparue manifeste et inexorable : 5 à 7 à la 20ème minute et 8 à 12 à la pause. Si, au retour des vestiaires, la Stella opérait un rapprochement et revenait à un but : 11 à 12 à la 35ème minute, cette embellie est apparue bien éphémère. S’appuyant sur une gardienne d’1m92, protégée par quatre joueuses de près d’1m85 en secteur central, Brest tirait le rideau de fer en défense.

C’était un infranchissable mur de l’Atlantique que la Stella n’a pas réussi à transpercer ou à contourner. En un quart d’heure, les joueuses de Samir Messaoudi, impuissantes à trouver des solutions offensives, n’inscrivaient qu’un seul but, alors que les Brestoises scoraient à 9 reprises. C’est ainsi qu’à la 50ème minute, les visiteuses menaient 21 à 12. La messe était dite. Une réaction d’orgueil des joueuses au damier bleu et blanc  leur permettait de limiter les dégâts et de ramener le score à des proportions plus honorables. Cependant, la Stella s’inclinait logiquement par 20 buts à 28, face à un adversaire tout simplement supérieur.

Après un intermède consacré à la coupe de France, la Stella se déplacera le 8 novembre à Noisy-le-Grand pour un derby  aussi passionnant qu’inédit entre les représentantes du 9-3 et celles du 9-4, au cours duquel sera en jeu la suprématie de l’est parisien en Division 2.

Alain Freudberg
Communiqué de la Stella St Maur Handball