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EDF M : Des vrais coffres-forts !

Euro

dimanche 2 novembre 2014 - © François Dasriaux

 5 min 32 de lecture

Pas de souci pour les Bleus. Le voyage en Suisse a été très bénéfique avec une belle victoire de 9 buts et un show Thierry Omeyer qui fêtait ses 38 ans et qui a tenu à marquer le match de son emprise.

On se demandait comment la France, qui avait atomisé la Tchéquie jeudi à Chambéry, allait aborder cette deuxième rencontre de la poule 6 de qualification à l’Euro 2016. Sérieuse, appliquée et impitoyable ! Voilà les 3 adjectifs qui peuvent être affublés à la prestation tricolore à Bâle devant une salle très bien remplie. On a surtout vu les tauliers de la maison bleue, avec un Nikola Karabatic qui s’est offert 60 minutes de très haut niveau, Jérôme Fernandez qui a gratifié le St. Jakobshalle Stadion de quelques mouvements d’école, un Michael Guigou métronomique au shoot et dynamique dans le jeu et bien sur un Thierry Omeyer qui s’est offert non seulement une prestation de tout premier plan mais en plus y a été de son petit but en seconde période.

Face à tout cela, il y avait une Suisse meurtrie par sa défaite en Macédoine avec une attaque totalement en berne et pour tout dire, les hommes de Rolf Brack n’ont pas réglé les soucis de ce côté-là. Après une entame de match où tout le monde se reniflait un peu et où les 7 mètres ratés ou réussis alimentaient largement le show, les Bleus allaient peu à peu se mettre en mode bloc et surtout commencer un travail de sape qui allait rapidement payer. Les options tactiques étaient assez claires pour eux. On montait tous les ballons et on insistait sur le jeu de transition avec 2 pivots avec Luka Karabatic et Cédric Sorhaindo, et on jouait des petits coups à 2 voire à 3 dans une défense qui systématiquement faisait l’erreur de se jeter à deux sur le premier danger en vue. Résultat, sans trop de percussion, de grosses courses et de vitesse, les Tricolores menaient les choses à leur guise et surtout la défense commençait à mettre le peu de danger sur la base arrière sous l’éteignoir. Passé les 20 première minutes de jeu, la machine helvète se grippait sérieux avec notamment un Andy Schmid totalement à la rue. De 7-10 à la 15° minute, le score passait à une définitif 12-20 à la 40° un 10-5 fatidique et surtout 1 but marqué entre la 20° et la 40° minute, les fantômes de Skopje revenaient hanter les esprits suisses…

Même si la fin de première période était un peu hésitante en attaque, la solidité défensive tricolore, Thierry Omeyer souverain et un Michael Guigou malin en diable permettait à la France de partir aux vestiaires avec un joli matelas de 4 buts. Le retour se faisait pied au plancher et en 10 minutes l’écart allait atteindre les 8 buts, écart rédhibitoire pour la Suisse. L’Helvète en ayant un peu ras la marmite face à des Gaulois qui leur interdisaient l’accès à leur but, il se lançait dans une opération « Va tout » avec une entrée systématique d’Andy Schmid en lieu et place du gardien pour jouer à 7 contre 6 en attaque. Bon... cela allait débloquer les choses côté offensif, mais côté défensif cela coutait cher, très cher, même plus cher que cela ne rapportait. Entre un Nicolas Portner qui entrait trop vite et donc ressortait aussitôt pour 2 minutes. Les buts de Guillaume Joli sur engagement rapide dans le but vide et le pompon avec le but direct de Thierry Omeyer après une passe pivot ratée, on ne peut pas dire que la tactique soit fabuleuse. Elle aura tout au plus permis de marquer quelques buts supplémentaires. Après avoir tenté la chasuble, la Suisse va tenter de prendre Nikola Karabatic en stricte. Là aussi peine perdue, l’entrée de Mathieu Grébille qui s’entendait à merveille avec Valentin Porte mettait cette option au panier de la plus belle des façons pour ce duo de jeunes bleus. Pas de solution devant le talent et le sérieux français, la Suisse abdiquait et la France prenait seule les rênes de la poule après le nul de la Macédoine en République Tchèque quelques instants plus tôt.

Le boulot aura été fait très sérieusement par les Bleus dans cette première semaine de retrouvaille. La prochaine fois ce sera début janvier pour préparer le Mondial au Qatar avec dans la tête que le début novembre a déjà fait pas mal progressé les champions d’Europe dans le collectif. Pour l’Euro 2016 et ses qualifications, tout ce beau monde se retrouvera fin avril avec un déplacement périlleux pour y affronter la Macédoine.

A Bâle, St. Jakobshalle Stadion
Poule 6 de qualification à l'Euro 2016
Le dimanche 2 novembre à 14h30
Suisse - France : 24 - 33 (Mi-temps : 11-15)

6 700 spectateurs
Arbitres :
MM Matija Gubica et Boris Milosevic (Croatie).

Suisse
Gardiens : Bringolf 3 arrêts, Portner 5 arrêts, Portmann 2 arrêts
Buteurs : Lier 0/2, Mulhemann 3/3, Schmid 0/5,  Graubner 2/4, Sidorowicz 9/12, Hess 1/2, Von Deschwanden 4/9, Striffeler 0/2, Raemy 4/6, Fellman 1/3

France
Gardiens : Omeyer 19 arrêts dont 1 pen., Pardin 3 arrêts
Buteurs : Honrubia 1/3, Guigou 8/9 dont 5/5 pen., Fernandez 4/4, Grébille 3/5, Anic 1/1, Sorhaindo 1/1, L. Karabatic 0/1, N. Karabatic 6/8, Joli 5/7 dont 1/3 pen., Nyokas 1/3, Porte 2/3.

Evolution du score : 1-1 5°, 3-4 10°, 5-7 15°, 7-10 20°, 10-14 25°, 11-15 MT - 11-17 35°, 12-20 40°, 16-24 45°, 19-27 50°, 22-30 55°, 24-33 FT

EDF M : Des vrais coffres-forts ! 

Euro

dimanche 2 novembre 2014 - © François Dasriaux

 5 min 32 de lecture

Pas de souci pour les Bleus. Le voyage en Suisse a été très bénéfique avec une belle victoire de 9 buts et un show Thierry Omeyer qui fêtait ses 38 ans et qui a tenu à marquer le match de son emprise.

On se demandait comment la France, qui avait atomisé la Tchéquie jeudi à Chambéry, allait aborder cette deuxième rencontre de la poule 6 de qualification à l’Euro 2016. Sérieuse, appliquée et impitoyable ! Voilà les 3 adjectifs qui peuvent être affublés à la prestation tricolore à Bâle devant une salle très bien remplie. On a surtout vu les tauliers de la maison bleue, avec un Nikola Karabatic qui s’est offert 60 minutes de très haut niveau, Jérôme Fernandez qui a gratifié le St. Jakobshalle Stadion de quelques mouvements d’école, un Michael Guigou métronomique au shoot et dynamique dans le jeu et bien sur un Thierry Omeyer qui s’est offert non seulement une prestation de tout premier plan mais en plus y a été de son petit but en seconde période.

Face à tout cela, il y avait une Suisse meurtrie par sa défaite en Macédoine avec une attaque totalement en berne et pour tout dire, les hommes de Rolf Brack n’ont pas réglé les soucis de ce côté-là. Après une entame de match où tout le monde se reniflait un peu et où les 7 mètres ratés ou réussis alimentaient largement le show, les Bleus allaient peu à peu se mettre en mode bloc et surtout commencer un travail de sape qui allait rapidement payer. Les options tactiques étaient assez claires pour eux. On montait tous les ballons et on insistait sur le jeu de transition avec 2 pivots avec Luka Karabatic et Cédric Sorhaindo, et on jouait des petits coups à 2 voire à 3 dans une défense qui systématiquement faisait l’erreur de se jeter à deux sur le premier danger en vue. Résultat, sans trop de percussion, de grosses courses et de vitesse, les Tricolores menaient les choses à leur guise et surtout la défense commençait à mettre le peu de danger sur la base arrière sous l’éteignoir. Passé les 20 première minutes de jeu, la machine helvète se grippait sérieux avec notamment un Andy Schmid totalement à la rue. De 7-10 à la 15° minute, le score passait à une définitif 12-20 à la 40° un 10-5 fatidique et surtout 1 but marqué entre la 20° et la 40° minute, les fantômes de Skopje revenaient hanter les esprits suisses…

Même si la fin de première période était un peu hésitante en attaque, la solidité défensive tricolore, Thierry Omeyer souverain et un Michael Guigou malin en diable permettait à la France de partir aux vestiaires avec un joli matelas de 4 buts. Le retour se faisait pied au plancher et en 10 minutes l’écart allait atteindre les 8 buts, écart rédhibitoire pour la Suisse. L’Helvète en ayant un peu ras la marmite face à des Gaulois qui leur interdisaient l’accès à leur but, il se lançait dans une opération « Va tout » avec une entrée systématique d’Andy Schmid en lieu et place du gardien pour jouer à 7 contre 6 en attaque. Bon... cela allait débloquer les choses côté offensif, mais côté défensif cela coutait cher, très cher, même plus cher que cela ne rapportait. Entre un Nicolas Portner qui entrait trop vite et donc ressortait aussitôt pour 2 minutes. Les buts de Guillaume Joli sur engagement rapide dans le but vide et le pompon avec le but direct de Thierry Omeyer après une passe pivot ratée, on ne peut pas dire que la tactique soit fabuleuse. Elle aura tout au plus permis de marquer quelques buts supplémentaires. Après avoir tenté la chasuble, la Suisse va tenter de prendre Nikola Karabatic en stricte. Là aussi peine perdue, l’entrée de Mathieu Grébille qui s’entendait à merveille avec Valentin Porte mettait cette option au panier de la plus belle des façons pour ce duo de jeunes bleus. Pas de solution devant le talent et le sérieux français, la Suisse abdiquait et la France prenait seule les rênes de la poule après le nul de la Macédoine en République Tchèque quelques instants plus tôt.

Le boulot aura été fait très sérieusement par les Bleus dans cette première semaine de retrouvaille. La prochaine fois ce sera début janvier pour préparer le Mondial au Qatar avec dans la tête que le début novembre a déjà fait pas mal progressé les champions d’Europe dans le collectif. Pour l’Euro 2016 et ses qualifications, tout ce beau monde se retrouvera fin avril avec un déplacement périlleux pour y affronter la Macédoine.

A Bâle, St. Jakobshalle Stadion
Poule 6 de qualification à l'Euro 2016
Le dimanche 2 novembre à 14h30
Suisse - France : 24 - 33 (Mi-temps : 11-15)

6 700 spectateurs
Arbitres :
MM Matija Gubica et Boris Milosevic (Croatie).

Suisse
Gardiens : Bringolf 3 arrêts, Portner 5 arrêts, Portmann 2 arrêts
Buteurs : Lier 0/2, Mulhemann 3/3, Schmid 0/5,  Graubner 2/4, Sidorowicz 9/12, Hess 1/2, Von Deschwanden 4/9, Striffeler 0/2, Raemy 4/6, Fellman 1/3

France
Gardiens : Omeyer 19 arrêts dont 1 pen., Pardin 3 arrêts
Buteurs : Honrubia 1/3, Guigou 8/9 dont 5/5 pen., Fernandez 4/4, Grébille 3/5, Anic 1/1, Sorhaindo 1/1, L. Karabatic 0/1, N. Karabatic 6/8, Joli 5/7 dont 1/3 pen., Nyokas 1/3, Porte 2/3.

Evolution du score : 1-1 5°, 3-4 10°, 5-7 15°, 7-10 20°, 10-14 25°, 11-15 MT - 11-17 35°, 12-20 40°, 16-24 45°, 19-27 50°, 22-30 55°, 24-33 FT

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