Résumé de la 9° journée de LFH (fin)
Devant de bout en bout à Fleury, Metz a rappelé qui était le champion de France et a préparé de la meilleure des manières son match crucial face aux Polonaises de Lublin, dimanche. « On a donné tout ce qu'on avait », apprécie Yvette Broch. A l'arrière, ça coince toujours plus avec le succès de Toulon à Dijon.
Les Messines sont des cachotières. Annoncées fatiguées, la tête tournée vers leur match de Ligue des champions ce week-end, les Lorraines ne devaient s'offrir qu'un aller-retour pour la forme à Saran pour un faux choc. D'autant que Fleury avait mis les petits plats dans les grands pour cette rencontre. Résultat ? Metz a ouvert le score et a mené de bout en bout, réussissant l'une de ses meilleures prestations défensives de la saison tandis que les leaders de LFH n'ont jamais pu mettre leur jeu en place.
« On a montré notre envie de tout gagner et on a fait vraiment un bon match, explique Yvette Broch, la pivot messine. On a donné tout ce qu'on avait dans le corps. » Avec 3 petits buts marqués en 12 minutes (3-6), les filles de Fred Bougeant n'ont pu que constater les dégâts, d'autant que Laura Glauser se montrait efficace quand ses poteaux ne la sauvaient pas. Alors Metz a creusé l'écart (10-14, 25e) dans le sillage d'une excellente Grace Zaadi (4/4 à la pause, 7/9 au final). Et ne s'est jamais inquiété d'un possible retour adverse ou presque (13-15 à la pause), livrant cette fois une heure pleine. « On essaie de tout donner à chaque match, on l'a fait à Lublin même si on a perdu, reprend la Néerlandaise. Mais on ne peut pas être tout le temps au même niveau. »
Celui de Metz a beau être fluctuant, il est suffisant pour rester dans le wagon de tête, après une seconde période parfaitement gérée (16-21, 46e puis 18-25, 54e). Les Lorraines sont désormais fières dauphines, intercalée entre le champion d'automne fleuryssois et Issy-Paris, la troisième force qui recevra les championnes de France pour boucler l'année civile. Et à en croire Yvette Broch, les positions n'ont peut-être pas fini de bouger. « Tout est possible dans ce Championnat, les autres équipes sont très fortes. » Fleury, qui avait l'occasion d'écarter tout suspense ou presque, le sait bien aussi.
Toulon et l'art de garder le suspense
Ce jeudi soir, deux points séparent le 5e du dernier. C'est peu dire que la course à la qualification fait rage. Si les quatre premières équipes ont pris un peu d'avance, les six autres vont se battre pour les deux sièges qui leur assureraient le maintien dès la fin mars. Dijon avait pourtant l'occasion de créer un petit écart avant de recevoir Toulon. Ce sont finalement les Varoises, redoutables d'efficacité, qui ont emporté la mise en Bourgogne en prenant le dessus sur la défense adverse. La faute à un duo d'arrières Gnabouyou (9 buts, ci-dessous) – Troelsen (10) étincelant.
Les Toulonnaises ont creusé l'écart en première période (4-7, 8e, puis 10-16, 28e) mais ont ensuite dû contenir le retour des Dijonnaises d'une excellente Marie Prouvensier (8 buts à 80%). Ce sont finalement elles qui remontent à la 5e place, à égalité de points avec l'UMBB avec 3 victoires en neuf matches. Mais les filles de Thierry Vincent ne peuvent pas vraiment souffler : dimanche, elles seront au Havre pour affronter un autre adversaire direct. Le CDB, pendant ce temps, tentera de réagir face à Nice.
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FLEURY LOIRET - METZ HANDBALL
22-26 (Mi-temps : 13-15)
Statistiques du match
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DIJON - TOULON
27-32 (Mi-temps : 13-17)
Statistiques du match
Avec Laurent Hoppe