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Excepté à Toulouse, il ne fallait pas jouer à domicile

Coupe LNH

dimanche 9 novembre 2014 - © Yves Michel

 11 min 26 de lecture

Jouer à domicile n'est plus un atout. Excepté Toulouse qui a éliminé sur le fil Saint Raphaël, les trois autres équipes qui recevaient sont passées à la trappe. A Paris, Nantes a obtenu sa revanche, Montpellier s'est fait surprendre par Dunkerque, tout comme Créteil face à Cesson.

Ici, c'est Toulouse !

Même si les Toulousains ont été poussés dans leurs derniers retranchements par St Raphaël et ont mis à rude épreuve l'ensemble de leurs supporters, Valentin Porte (notre photo) et ses partenaires sont restés maîtres à domicile (26-25). Ce qui est l'exception de ces quarts de finale.

Le reportage à Toulouse, d'Anne Champion et de Mélody Ramirez

Un vrai match de coupe où d'entrée,les défenses ont pris largement le pas sur les attaques avec une ouverture du score par les Varois après plus de 4 minutes de jeu. Les Azuréens vont d'ailleurs persister sur leur lancée et tenter d'imposer un certain tempo. Sans pour autant pouvoir asphyxier leur vis-à-vis, d'autant que deux exclusions en moins de 2 minutes (Caucheteux et Hmam), les mettaient en réelle difficulté (14-14 à la pause). Alors que les gardiens (Dumoulin pour le Fenix et Djukanovic pour St Raphaël) seront très souvent sollicités avec une réussite quasi semblable pour chacun d'entre eux(19 et 17 arrêts), une double parade sur l'arrière varois Nicolas Krakowski, va permettre à Toulouse de se relancer et à Pierrick Chelle de marquer (19-18 à la 41ème). Tout était alors possible pour les deux équipes mais comme le relèvera Joël Da Silva, le coach de St Raphaël, "le match s’est joué sur des détails. De bons arrêts de Dumoulin, Caucheteux moins performant que d’habitude et quelques coups de sifflet qui nous ont rappelé que nous étions à l’extérieur." Le money-time restera dans la tonalité ambiante. Avec une seule longueur d'avance (26-25), le Fénix ne va pas faiblir, terminant la rencontre en supériorité numérique après l'exclusion de Jurka. Cyril Dumoulin, le grand homme de l'après-midi restera vigilant jusqu'au bout, repoussant face au Danois Olsen, le tir de l'espoir, celui de l'égalisation à trois secondes du buzzer.  "Les Coupes sont le parcours le plus rapide pour accéder aux compétitions européennes, mais ce sont aussi de belles histoires, c’était donc vraiment important pour nous de remporter ce match, confiait le gardien toulousain. Ca n’a pas été facile face à cette belle équipe de Saint Raphaël mais on n’a rien lâché. Plusieurs choses ont fait pencher la balance en notre faveur, mais il faudra notamment retenir notre travail défensif." Après cette qualification, les dirigeants hauts-garonnais pourraient solliciter la LNH et demander à organiser le Final Four de cette coupe programmé les 28 et 29 mars 2015. Comme il y a deux saisons. A la différence que cette fois, le Fenix fera partie intégrante du plateau.

Un problème de communication ? Au PSG, le mal est donc chronique.  

A Coubertin, Yves Michel

"Même si c'est un mot à la mode, il n'y a pas de crise au sein de l'équipe, assurait ce dimanche soir Patrice Annonay après l'élimination du PSG par Nantes à Coubertin (24-25). C'est une histoire d'hommes et il faut qu'on se parle et que chacun dise ce qu'il a à dire". Mais comment se parler en interne, lorsque personne ou presque n'est capable de le faire sur le terrain ? Les vieux démons du bateau sans pilote ont ressurgi et la sanction a été immédiate. Distancés en championnat avec déjà trois revers en huit matches (ce qui n'est pas rédhibitoire), les Parisiens ne participeront pas à la coupe de la Ligue fin mars 2015. Nantes n'a pas volé sa victoire. Pour preuve, les hommes de Thierry Anti ont mené de bout en bout et souvent largement (+4 au plus fort). Et même quand le PSG est tardivement parvenu à égaliser (23-23) à deux minutes de la fin, le "H" a su trouver la solution pour résister.

Comme un symbole, Jorge Maqueda (notre photo) a apporté la délivrance (24-25). Lui qui trois semaines plus tôt avait vu rouge et avait été prié de quitter prématurément ses partenaires. "On était meurtri après ce match de championnat où il s'était passé tant de choses, avouait Thierry Anti qui esquissant un clin d'œil, assurait avoir "tenu le bateau dans la tempête." Les Franciliens ont persisté dans leurs erreurs, notamment à trop s'obstiner à défendre en 6-0. Ce n'est que lorsqu'ils passeront en 5-1 (dans le dernier quart d'heure) que les Nantais vont avoir plus de mal. "On a tout de même contrôlé le rythme du match, constatait Greg Cojean, l'adjoint d'Anti. Il fallait ne pas s'emballer et surtout mesurer l'importance de chaque ballon." Ce qui a été fait très correctement. Dans le camp parisien, la semaine qui arrive est aussi cruciale que celle qui vient de mal se terminer. Il y a mercredi, un déplacement à Istres pour le compte de la 9ème journée en LNH mais surtout, le retour de la Ligue des Champions avec dimanche, la venue de Kiel à Carpentier. "Il faut se remettre au travail, conclue Philippe Gardent. Ce qui me fatigue c'est que les ratés, il y en a à chaque match et qu'ils coûtent cher. Quand on perd comme cela, ça ébranle la confiance. Encore une fois, la réaction est trop tardive. Il n'y a eu aucune uniformité dans la performance individuelle."  C'est en Ligue des Champions que le crédit n'est pas encore altéré. A la fin de la semaine, le test face aux Allemands sera "kolossal" et révélateur.

 

Le tenant éliminé

C'est la semaine dunkerquoise. La semaine où rien ne résiste aux hommes de Patrick Cazal. Après Paris en championnat à la maison, ils se sont offerts une autre sacrée performance: aller s'imposer à Montpellier chez le tenant de la coupe de la Ligue. Comme la saison passée en championnat. Mais cette fois, pour y parvenir, ils ont du recourir aux prolongations.

Après une entame où aucune des deux équipes ne va rien lâcher (les deux gardiens Siffert et Gérard se neutralisant pendant toute la rencontre), ce sont pourtant les Héraultais qui vont faire le nécessaire pour atteindre la pause avec un avantage substantiel (13-10). Trois buts d'avance, puis quatre, puis six (19-13 à la 37ème), de quoi voir venir face à une équipe de Dunkerque qui semblait ne pas trouver le bon tempo et surtout assez d'agressivité en défense pour contrer les Gajic, Simonet et autre Grébille. Mais voilà, Montpellier qui perdra Kavticnik sur un rouge direct, est atteint du syndrome de ne plus savoir gérer ses acquis. Comme face à Cesson, quatre jours plus tôt, Montpellier n'a pas su réagir lorsque les Nordistes ont eu les moyens de contrer et de passer à l'attaque (20-20 à la 47ème). Dunkerque allait même passer devant mais un pénalty converti par Dragan Gajic à 30" du temps effectif conduisait tout le monde vers la prolongation (24-24). "On a joué comme des ânes, pestera même Patrice Canayer à l'issue du match. On avait six longueurs d’avance, on n’a pas le droit de perdre autant de ballons, de prendre un carton rouge. On a joué sans discipline". Cet extra-time, l'USDK va le gérer de la meilleure des façons qui soit, se montrant plus fraîche et surtout plus lucide. "C'est au 1er qui craquerait mentalement, avouait Patrick Cazal". Et ce dimanche, c'est Montpellier qui n'a pas su tenir la distance. La fatigue et les efforts consentis ont joué un grand rôle dans ces deux fois cinq minutes où Pierre Soudry (notre photo), Jalel Touati et Vincent Gérard ont été les hommes-clé (28-31). Pour la 3ème saison consécutive, Dunkerque se qualifie pour le Final Four de la Coupe de la Ligue.

Cesson sera le Petit Poucet

A Créteil, Yves Michel

C’est la semaine de Mickaël Robin. Après avoir tenu en échec Montpellier grâce à son gardien, Cesson s’est donc qualifié pour le Final Four de la Coupe de la Ligue aux dépens de Créteil (26-28) et les 17 arrêts de l’Alsacien ne sont pas étrangers à cette performance. Le moment est historique pour le club breton qui entre pour la 1ère fois dans le dernier carré de la compétition. Après une entame très chaotique au cours de laquelle Créteil va surtout profiter des erreurs de l’adversaire et de trois pénaltys détournés (6-3), Cesson va prendre le large en fin de 1ère période et au retour des vestiaires (13-21 à la 41ème). « A ce moment-là, on défendait mieux et "Micka" nous a bien aidés, analysait Mathieu Lanfranchi. Le match de Montpellier, trois jours avant, avait laissé quelques traces et la fatigue était là. Il va quand même falloir soigner ces entrées de match. Sur la fin, on a voulu trop gérer mais l’essentiel c’est d’avoir tenu. » En effet, dans les trois dernières minutes, alors que les Franciliens étaient revenus à trois buts (24-27), les Bretons se sont mis à enchaîner les pertes de balle (15 au total). Un dernier arrêt de Robin...des bois allait mettre fin aux espoirs de Créteil qui sort de la coupe de la Ligue par la petite porte. « On atteint le Final Four avec une équipe qui ne cesse de progresser, soulignait Maxime Derbier. Mais attention, avant de penser à ce rendez-vous, il ne faudra pas négliger le boulot qui nous attend en championnat. Il faut être moins irrégulier. Heureusement, lorsqu’on donne l’impression de lâcher prise, on trouve les ressources nécessaires pour rétablir la situation. » Propos de l’ailier droit cessonnais validés par son pivot. «  En mars, on sera forcément le petit poucet mais le fait d’arriver au Final Four n’est pas une fin en soi. » Cesson attendra tranquillement le tirage au sort des demi-finales mais va avoir tout le temps pour y penser. Le prochain défi est programmé dès ce mercredi avec un périlleux déplacement à Nîmes.



US CRETEIL  - CESSON RENNES            26-28  (MT: 10-15)

Statistiques du match

PSG Handball  - HBC NANTES                24-25  (MT: 12-14)

Statistiques du match

FENIX TOULOUSE  - ST RAPHAEL VHB            26-25 (MT: 12-14)

Statistiques du match

MONTPELLIER AHB  - DUNKERQUE HGL            28-31  (MT: 13-10)

Statistiques du match

                                      
                                     
LES PHOTOS DE HANDZONE







Excepté à Toulouse, il ne fallait pas jouer à domicile  

Coupe LNH

dimanche 9 novembre 2014 - © Yves Michel

 11 min 26 de lecture

Jouer à domicile n'est plus un atout. Excepté Toulouse qui a éliminé sur le fil Saint Raphaël, les trois autres équipes qui recevaient sont passées à la trappe. A Paris, Nantes a obtenu sa revanche, Montpellier s'est fait surprendre par Dunkerque, tout comme Créteil face à Cesson.

Ici, c'est Toulouse !

Même si les Toulousains ont été poussés dans leurs derniers retranchements par St Raphaël et ont mis à rude épreuve l'ensemble de leurs supporters, Valentin Porte (notre photo) et ses partenaires sont restés maîtres à domicile (26-25). Ce qui est l'exception de ces quarts de finale.

Le reportage à Toulouse, d'Anne Champion et de Mélody Ramirez

Un vrai match de coupe où d'entrée,les défenses ont pris largement le pas sur les attaques avec une ouverture du score par les Varois après plus de 4 minutes de jeu. Les Azuréens vont d'ailleurs persister sur leur lancée et tenter d'imposer un certain tempo. Sans pour autant pouvoir asphyxier leur vis-à-vis, d'autant que deux exclusions en moins de 2 minutes (Caucheteux et Hmam), les mettaient en réelle difficulté (14-14 à la pause). Alors que les gardiens (Dumoulin pour le Fenix et Djukanovic pour St Raphaël) seront très souvent sollicités avec une réussite quasi semblable pour chacun d'entre eux(19 et 17 arrêts), une double parade sur l'arrière varois Nicolas Krakowski, va permettre à Toulouse de se relancer et à Pierrick Chelle de marquer (19-18 à la 41ème). Tout était alors possible pour les deux équipes mais comme le relèvera Joël Da Silva, le coach de St Raphaël, "le match s’est joué sur des détails. De bons arrêts de Dumoulin, Caucheteux moins performant que d’habitude et quelques coups de sifflet qui nous ont rappelé que nous étions à l’extérieur." Le money-time restera dans la tonalité ambiante. Avec une seule longueur d'avance (26-25), le Fénix ne va pas faiblir, terminant la rencontre en supériorité numérique après l'exclusion de Jurka. Cyril Dumoulin, le grand homme de l'après-midi restera vigilant jusqu'au bout, repoussant face au Danois Olsen, le tir de l'espoir, celui de l'égalisation à trois secondes du buzzer.  "Les Coupes sont le parcours le plus rapide pour accéder aux compétitions européennes, mais ce sont aussi de belles histoires, c’était donc vraiment important pour nous de remporter ce match, confiait le gardien toulousain. Ca n’a pas été facile face à cette belle équipe de Saint Raphaël mais on n’a rien lâché. Plusieurs choses ont fait pencher la balance en notre faveur, mais il faudra notamment retenir notre travail défensif." Après cette qualification, les dirigeants hauts-garonnais pourraient solliciter la LNH et demander à organiser le Final Four de cette coupe programmé les 28 et 29 mars 2015. Comme il y a deux saisons. A la différence que cette fois, le Fenix fera partie intégrante du plateau.

Un problème de communication ? Au PSG, le mal est donc chronique.  

A Coubertin, Yves Michel

"Même si c'est un mot à la mode, il n'y a pas de crise au sein de l'équipe, assurait ce dimanche soir Patrice Annonay après l'élimination du PSG par Nantes à Coubertin (24-25). C'est une histoire d'hommes et il faut qu'on se parle et que chacun dise ce qu'il a à dire". Mais comment se parler en interne, lorsque personne ou presque n'est capable de le faire sur le terrain ? Les vieux démons du bateau sans pilote ont ressurgi et la sanction a été immédiate. Distancés en championnat avec déjà trois revers en huit matches (ce qui n'est pas rédhibitoire), les Parisiens ne participeront pas à la coupe de la Ligue fin mars 2015. Nantes n'a pas volé sa victoire. Pour preuve, les hommes de Thierry Anti ont mené de bout en bout et souvent largement (+4 au plus fort). Et même quand le PSG est tardivement parvenu à égaliser (23-23) à deux minutes de la fin, le "H" a su trouver la solution pour résister.

Comme un symbole, Jorge Maqueda (notre photo) a apporté la délivrance (24-25). Lui qui trois semaines plus tôt avait vu rouge et avait été prié de quitter prématurément ses partenaires. "On était meurtri après ce match de championnat où il s'était passé tant de choses, avouait Thierry Anti qui esquissant un clin d'œil, assurait avoir "tenu le bateau dans la tempête." Les Franciliens ont persisté dans leurs erreurs, notamment à trop s'obstiner à défendre en 6-0. Ce n'est que lorsqu'ils passeront en 5-1 (dans le dernier quart d'heure) que les Nantais vont avoir plus de mal. "On a tout de même contrôlé le rythme du match, constatait Greg Cojean, l'adjoint d'Anti. Il fallait ne pas s'emballer et surtout mesurer l'importance de chaque ballon." Ce qui a été fait très correctement. Dans le camp parisien, la semaine qui arrive est aussi cruciale que celle qui vient de mal se terminer. Il y a mercredi, un déplacement à Istres pour le compte de la 9ème journée en LNH mais surtout, le retour de la Ligue des Champions avec dimanche, la venue de Kiel à Carpentier. "Il faut se remettre au travail, conclue Philippe Gardent. Ce qui me fatigue c'est que les ratés, il y en a à chaque match et qu'ils coûtent cher. Quand on perd comme cela, ça ébranle la confiance. Encore une fois, la réaction est trop tardive. Il n'y a eu aucune uniformité dans la performance individuelle."  C'est en Ligue des Champions que le crédit n'est pas encore altéré. A la fin de la semaine, le test face aux Allemands sera "kolossal" et révélateur.

 

Le tenant éliminé

C'est la semaine dunkerquoise. La semaine où rien ne résiste aux hommes de Patrick Cazal. Après Paris en championnat à la maison, ils se sont offerts une autre sacrée performance: aller s'imposer à Montpellier chez le tenant de la coupe de la Ligue. Comme la saison passée en championnat. Mais cette fois, pour y parvenir, ils ont du recourir aux prolongations.

Après une entame où aucune des deux équipes ne va rien lâcher (les deux gardiens Siffert et Gérard se neutralisant pendant toute la rencontre), ce sont pourtant les Héraultais qui vont faire le nécessaire pour atteindre la pause avec un avantage substantiel (13-10). Trois buts d'avance, puis quatre, puis six (19-13 à la 37ème), de quoi voir venir face à une équipe de Dunkerque qui semblait ne pas trouver le bon tempo et surtout assez d'agressivité en défense pour contrer les Gajic, Simonet et autre Grébille. Mais voilà, Montpellier qui perdra Kavticnik sur un rouge direct, est atteint du syndrome de ne plus savoir gérer ses acquis. Comme face à Cesson, quatre jours plus tôt, Montpellier n'a pas su réagir lorsque les Nordistes ont eu les moyens de contrer et de passer à l'attaque (20-20 à la 47ème). Dunkerque allait même passer devant mais un pénalty converti par Dragan Gajic à 30" du temps effectif conduisait tout le monde vers la prolongation (24-24). "On a joué comme des ânes, pestera même Patrice Canayer à l'issue du match. On avait six longueurs d’avance, on n’a pas le droit de perdre autant de ballons, de prendre un carton rouge. On a joué sans discipline". Cet extra-time, l'USDK va le gérer de la meilleure des façons qui soit, se montrant plus fraîche et surtout plus lucide. "C'est au 1er qui craquerait mentalement, avouait Patrick Cazal". Et ce dimanche, c'est Montpellier qui n'a pas su tenir la distance. La fatigue et les efforts consentis ont joué un grand rôle dans ces deux fois cinq minutes où Pierre Soudry (notre photo), Jalel Touati et Vincent Gérard ont été les hommes-clé (28-31). Pour la 3ème saison consécutive, Dunkerque se qualifie pour le Final Four de la Coupe de la Ligue.

Cesson sera le Petit Poucet

A Créteil, Yves Michel

C’est la semaine de Mickaël Robin. Après avoir tenu en échec Montpellier grâce à son gardien, Cesson s’est donc qualifié pour le Final Four de la Coupe de la Ligue aux dépens de Créteil (26-28) et les 17 arrêts de l’Alsacien ne sont pas étrangers à cette performance. Le moment est historique pour le club breton qui entre pour la 1ère fois dans le dernier carré de la compétition. Après une entame très chaotique au cours de laquelle Créteil va surtout profiter des erreurs de l’adversaire et de trois pénaltys détournés (6-3), Cesson va prendre le large en fin de 1ère période et au retour des vestiaires (13-21 à la 41ème). « A ce moment-là, on défendait mieux et "Micka" nous a bien aidés, analysait Mathieu Lanfranchi. Le match de Montpellier, trois jours avant, avait laissé quelques traces et la fatigue était là. Il va quand même falloir soigner ces entrées de match. Sur la fin, on a voulu trop gérer mais l’essentiel c’est d’avoir tenu. » En effet, dans les trois dernières minutes, alors que les Franciliens étaient revenus à trois buts (24-27), les Bretons se sont mis à enchaîner les pertes de balle (15 au total). Un dernier arrêt de Robin...des bois allait mettre fin aux espoirs de Créteil qui sort de la coupe de la Ligue par la petite porte. « On atteint le Final Four avec une équipe qui ne cesse de progresser, soulignait Maxime Derbier. Mais attention, avant de penser à ce rendez-vous, il ne faudra pas négliger le boulot qui nous attend en championnat. Il faut être moins irrégulier. Heureusement, lorsqu’on donne l’impression de lâcher prise, on trouve les ressources nécessaires pour rétablir la situation. » Propos de l’ailier droit cessonnais validés par son pivot. «  En mars, on sera forcément le petit poucet mais le fait d’arriver au Final Four n’est pas une fin en soi. » Cesson attendra tranquillement le tirage au sort des demi-finales mais va avoir tout le temps pour y penser. Le prochain défi est programmé dès ce mercredi avec un périlleux déplacement à Nîmes.



US CRETEIL  - CESSON RENNES            26-28  (MT: 10-15)

Statistiques du match

PSG Handball  - HBC NANTES                24-25  (MT: 12-14)

Statistiques du match

FENIX TOULOUSE  - ST RAPHAEL VHB            26-25 (MT: 12-14)

Statistiques du match

MONTPELLIER AHB  - DUNKERQUE HGL            28-31  (MT: 13-10)

Statistiques du match

                                      
                                     
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