Avant même de disputer la 9ème journée de championnat, St Ouen l’Aumône (lanterne rouge de N1M) a décidé de se séparer de son entraîneur Philippe Pépiot.
Entraîneur de l’ASSOA à l’entame de la saison 2012/13, Philippe Pépiot avait repris le flambeau après le départ de Franck Arbonville pour Vernouillet. Durant les deux précédentes saisons, le technicien Parisien avait emmené son club vers un bon maintien en N1… objectif acquis avec panache lorsque l’on sait les moyens modestes du club Val d’Oisien. Mais le ciel de l’ASSOA s’est sérieusement obscurci lorsqu’il a appris au début de l'été une pénalité en raison d'un problème sur le quota d’arbitrage : un déficit de sept points a donc été infligé avant même d’entamer le début de son championnat. Pour ce club dont le maintien est la priorité, il s’agissait là d’une très lourde sanction… quasiment synonyme d’une relégation en N2.
Mais le groupe de Philippe Pépiot a souhaité faire front malgré cet handicap de taille. Au vu d'un match réussi lors de l’ouverture à Vernouillet malgré un revers concédé de très peu, l’ASSOA peut raisonnablement croire en ses chances au sein de la poule 3 de N1M. Mais les semaines défilent en septembre, octobre et surtout novembre… et les défaites s’enchaînent. Malgré un courage évident, le collectif Vert est dans le dur… cumulant huit défaites consécutives. Avant même d’accueillir des Saranais prétendants au titre, les dirigeants de l’ASSOA ont décidé dans la semaine de se séparer de Philippe Pépiot. Une décision soudaine pour tenter de créer l'électrochoc tant espéré.
C’est donc son adjoint Cyrus Nguiya qui a repris les rênes de l’équipe sans toutefois pouvoir éviter la fessée. Ultra dominateur particulièrement en seconde période, Saran s’est imposé dans les grandes largeurs (18-34)… enfonçant un peu plus St Ouen dans la sinistrose. Fin de match cauchemardesque durant laquelle l’ASSOA encaisse sans broncher un 11-0. Avec un sentiment d’impuissance en prime, la trêve est donc la bienvenue pour les coéquipiers de Benjamin Vizio, St Ouen s’achemine hélas vers un retour de plus en plus inéluctable en N2.