bandeau handzone

Euro F : une première occasion manquée

Euro

dimanche 14 décembre 2014 - © Pierre Menjot

 8 min 3 de lecture

La France est tombée. Malgré six buts d’avance en première période et une défense bien en place, les Bleues ont été lentement éteintes par une Suède trop puissante sur sa base arrière (29-26) et simplement meilleure. Tout est relancé pour la qualification.

De notre envoyé spécial à Zagreb (Croatie)

La lumière s’est progressivement éteinte. Comme une bougie dont la flamme tangue en cherchant encore un peu de cire, un millimètre de mèche à consumer. Mais il n’y avait plus rien. Trop de fatigue, d’usure mentale peut-être aussi, pour un collectif qui n’a pas aussi bien tourné qu’à Osijek. A part cinq premières minutes difficiles, les filles d’Alain Portes, qui avait de nouveau choisi de s’appuyer sur une équipe expérimentée, ont d’abord impressionné lors de 20 premières minutes de pur régal. Avant de flancher.

Dans le quart d’heure de très bon, les Bleues ont encore étalé une défense magnifique, toujours orchestrée par le duo Ayglon-Pineau. Le bloc blanc amenait les tirs aux ailes que Leynaud se chargeait de repousser (5 arrêts dans les sept premières minutes). Kanto se jetait sur tous les ballons qui traînaient. Et la meilleure attaque de la compétition (33 buts de moyenne) restait impuissante, à l’image de son trio d’arrières Torstenson-Gullden-Oden, en grande difficulté. Puisque  dans le même temps, Dembélé enfilait les contres et Lacrabère les tirs longue distance, les Françaises infligeaient un 7-0 à des Suédoises bien pantoises (2-8, 16e).

Et puis la défense a été sanctionnée (4 exclusions, parfois sévères, en première période). Oden a marqué son premier but en appui. Ahlm aussi. Helleberg trouvait la solution à l’aile. Et l’air de rien, c’est toute la Suède qui revenait dans une fin de première période terminée avec deux petits buts d’avance pour les Tricolores (14-12). « On ne montait plus les toucher, on a baissé notre intensité, moins communiqué. Alors qu’on était largement au-dessus, on était soudain moins présentes », déplorait Alice Lévêque. Et la seconde supplémentaire laissée aux bras en or scandinaves faisait toute la différence. « Il nous manquait 50 centimètres pour les toucher », soufflait Camille Ayglon, elle-même en difficulté face aux grands gabarits adverses.

Le doublé de Hagman depuis son aile droite en début de seconde période finissait de rebattre les cartes (14-14, 33e). Pineau refaisait un petit break pour la France (18-16, 38e) mais Lacrabère, à l’arrière, puis Dembélé, qui n’a pas su bien contrôler un ballon compliqué en contre-attaque, manquaient l’occasion de recreuser un bon écart. Un premier tournant. Lacrabère, fatiguée, laissait ensuite un penalty à Baudouin alors qu’elle était en réussite dans l’exercice. La Messine échouait. « On a manqué un peu de jus et on n’a pas su gérer notre avance aujourd’hui, grince la capitaine Siraba Dembélé. On aurait pu jouer plus tranquillement, moins accélérer… Mais ce sont elles qui ont mieux maîtrisé leur match. »

Après un dernier baroud français, grâce notamment à la bonne entrée de Glauser (4 arrêts) au relais d’une Leynaud qui a elle-aussi flanché, Gullden ne manquait pas l’occasion de placer les siennes en tête (21-20, 49e). Un 3-0 suédois finissait de décourager les Bleues (24-22, 53e), toujours proches au score à trois minutes du terme (26-25) mais finalement distancées en essayant une défense haute (29-26). Rageant. « Une grosse déception », râle Dembélé. « Et maintenant, on a la pression, poursuit Lévêque. On a flanché mentalement alors qu’on avait le match en main, ça me rappelle la défaite contre la Pologne l’an dernier. Ce qui m’énerve, c’est qu’on a toujours besoin d’un bon coup de pied au cul pour se bouger. On avait déjà mal joué contre la Slovaquie avant de faire deux bons matches. Aujourd’hui on manque encore notre match et ce n’est pas passé. »

Il n’y a plus qu’à avoir la même réaction d’orgueil contre l’Allemagne, mardi, puis face aux très dynamiques Néerlandaises mercredi. A priori, les Bleues n’ont plus le droit de perdre. « Mais arriver en demi-finale sans avoir perdu, ce n’est pas tout à fait l’équipe de France, ironise Alexandra Lacrabère. Perdre aujourd’hui n’est pas dramatique, on savait qu’on avait un joker, on l’a grillé. Mais je sais qu’on va réagir mardi. »

*****************************

A Zagreb, Arena Zagreb
Dimanche 14 décembre 2014 à 18h00
Suède – France : 29-26 (Mi-temps : 12-14)
Arbitres : MM. Marin Lorente et Garcia Serradilla (ESP).

Evolution du score : 1-1 7e, 2-4 12e, 2-8 16e, 4-10 19e, 10-12 27e, 12-14 MT, 14-14 33e, 17-19 41e, 20-20 48e, 24-22 53e, 26-25 57e, 29-26 FT.

Les réactions

Alain Portes, sélectionneur
« On a été battu physiquement, où elles ont été plus fortes que nous. Il nous manquait 15 kilos et 10 centimètres sur tous les postes, c’était notre quatrième match, alors à force… On a fait illusion un quart d’heure avec une bonne Amandine et tant que la fraîcheur était là, puis on a joué arrêté, on n’avait plus les jambes. J’ai essayé de lancer Alice (Lévêque) et Estelle (Nze Minko) à ce moment mais ce n’est pas un cadeau pour elles. Maintenant, avec deux matches en deux jours (mardi et mercredi), il va falloir faire entrer des filles habituées à rester sur le banc, c’est obligatoire. »

Camille Ayglon, arrière/ailière de l’équipe de France
« Il nous a manqué 50 centimètres en défense pour toucher les tireuses suédoises et pour que nos gardiennes fassent plus d’arrêts derrière. On a senti que le match basculait en seconde période, on a été pris dedans. On a cherché à s’accrocher mais c’était dur. On sortait de deux matches de très haut niveau face à la Serbie et le Monténégro, on a fait un match plus ‘’normal’’ aujourd’hui. Mais rien n’est perdu, le deuxième tour va nous réserver quelques surprises. »

Les réactions sonores

Paule Baudouin

Alexandra Lacrabère



L’Allemagne éliminée
Prochain adversaire des Bleues, l’Allemagne a quasiment dit adieu à tout espoir de qualification pour les demi-finales en s’inclinant face au Monténégro (27-20). Les coéquipières de Marlene Zapf (6 buts) ont couru après le score pendant une heure (1-3 puis 5-8, 10-12, …). Malgré un rapproché en seconde période (14-15, 38e), jamais les Monténégrines n’ont lâché la tête avant de creuser l’écart dans les dernières minutes. Des Allemandes hors-course et fatiguées : voilà une bonne nouvelle pour les Tricolores, qui les affrontent mardi (20h15). « Mais elles ne voudront pas finir dernières de poule, pour ne pas être dans le chapeau 2 lors des barrages du Mondial (cf notre article de samedi). Alors attention », prévient Alain Portes.

Les Pays-Bas déroulent
Quatre équipes se tiennent en un petit point au classement désormais. Car dans la soirée, les Pays-Bas ont réussi une démonstration face à une Slovaquie (30-20) qui a pourtant le don de perturber ses adversaires. Passées 10 minutes d’échauffement (6-6), les Oranje ont infligé un 5-0 (11-6, 19e) puis ont finalement plié le match avant la pause (17-10), grâce à une bonne défense, un jeu de montée de balle percutant et des attaques léchées et variées. Bref, autant de qualités que les Françaises, en difficulté physiquement ce dimanche, devront contrer lors de leur dernier match de poule. « On a été sérieuses et même à la mi-temps, on s’est dit de rester concentrées, raconte la pivot messine Yvette Broch, très bonne des deux côtés du terrain (5/7 aux tirs). On est un peu fatiguées même si on tourne pas mal, mais on donne tout pendant le match. »

Désormais en tête du groupe avec les Suédoises, qu'elles avaient contraint au nul lors du premier tour (30-30), les Néerlandaises joueront un match autrement plus difficile face au Monténégro mardi, lequel doit absolument gagner pour rester en course. « Et on ne pense qu’à ce match, pas encore à la France, assure Broch, pas pressée de retrouver ses coéquipières lorraines chez les Bleues. Mais bien sûr ce sera cool de jouer contre la France, ça va être dur, et même si j’ai mes amies sur le terrain, il faudra taper », dit-elle en faisant le geste du coup de poing… et en souriant.

Dernière Journée | Journée 4
Equipe Receveuse Equipe Visiteuse Score Date Stats
Allemagne F Monténégro F 20 27 14/12 >>
Suède F France F 29 26 14/12 >>
Pays Bas F Slovaquie F 30 20 14/12 >>
Prochaine Journée | Journée 5
Equipe Receveuse Equipe Visiteuse Score Date Stats
Pays Bas F Monténégro F   16/12  
Suède F Slovaquie F   16/12  
Allemagne F France F   16/12  
Pl Equipe Pts MJ Vic Def Nul But + But - Sér GAP
1 Pays Bas F 5 3 2 0 1 89 76 1  
- Suède F 5 3 2 0 1 98 88 2  
3 France F 4 3 2 1 0 71 67 -1 4
4 Monténégro F 4 3 2 1 0 75 68 1 -4
5 Allemagne F 0 3 0 3 0 78 95 -3  
- Slovaquie F 0 3 0 3 0 62 79 -3  


Euro F : une première occasion manquée 

Euro

dimanche 14 décembre 2014 - © Pierre Menjot

 8 min 3 de lecture

La France est tombée. Malgré six buts d’avance en première période et une défense bien en place, les Bleues ont été lentement éteintes par une Suède trop puissante sur sa base arrière (29-26) et simplement meilleure. Tout est relancé pour la qualification.

De notre envoyé spécial à Zagreb (Croatie)

La lumière s’est progressivement éteinte. Comme une bougie dont la flamme tangue en cherchant encore un peu de cire, un millimètre de mèche à consumer. Mais il n’y avait plus rien. Trop de fatigue, d’usure mentale peut-être aussi, pour un collectif qui n’a pas aussi bien tourné qu’à Osijek. A part cinq premières minutes difficiles, les filles d’Alain Portes, qui avait de nouveau choisi de s’appuyer sur une équipe expérimentée, ont d’abord impressionné lors de 20 premières minutes de pur régal. Avant de flancher.

Dans le quart d’heure de très bon, les Bleues ont encore étalé une défense magnifique, toujours orchestrée par le duo Ayglon-Pineau. Le bloc blanc amenait les tirs aux ailes que Leynaud se chargeait de repousser (5 arrêts dans les sept premières minutes). Kanto se jetait sur tous les ballons qui traînaient. Et la meilleure attaque de la compétition (33 buts de moyenne) restait impuissante, à l’image de son trio d’arrières Torstenson-Gullden-Oden, en grande difficulté. Puisque  dans le même temps, Dembélé enfilait les contres et Lacrabère les tirs longue distance, les Françaises infligeaient un 7-0 à des Suédoises bien pantoises (2-8, 16e).

Et puis la défense a été sanctionnée (4 exclusions, parfois sévères, en première période). Oden a marqué son premier but en appui. Ahlm aussi. Helleberg trouvait la solution à l’aile. Et l’air de rien, c’est toute la Suède qui revenait dans une fin de première période terminée avec deux petits buts d’avance pour les Tricolores (14-12). « On ne montait plus les toucher, on a baissé notre intensité, moins communiqué. Alors qu’on était largement au-dessus, on était soudain moins présentes », déplorait Alice Lévêque. Et la seconde supplémentaire laissée aux bras en or scandinaves faisait toute la différence. « Il nous manquait 50 centimètres pour les toucher », soufflait Camille Ayglon, elle-même en difficulté face aux grands gabarits adverses.

Le doublé de Hagman depuis son aile droite en début de seconde période finissait de rebattre les cartes (14-14, 33e). Pineau refaisait un petit break pour la France (18-16, 38e) mais Lacrabère, à l’arrière, puis Dembélé, qui n’a pas su bien contrôler un ballon compliqué en contre-attaque, manquaient l’occasion de recreuser un bon écart. Un premier tournant. Lacrabère, fatiguée, laissait ensuite un penalty à Baudouin alors qu’elle était en réussite dans l’exercice. La Messine échouait. « On a manqué un peu de jus et on n’a pas su gérer notre avance aujourd’hui, grince la capitaine Siraba Dembélé. On aurait pu jouer plus tranquillement, moins accélérer… Mais ce sont elles qui ont mieux maîtrisé leur match. »

Après un dernier baroud français, grâce notamment à la bonne entrée de Glauser (4 arrêts) au relais d’une Leynaud qui a elle-aussi flanché, Gullden ne manquait pas l’occasion de placer les siennes en tête (21-20, 49e). Un 3-0 suédois finissait de décourager les Bleues (24-22, 53e), toujours proches au score à trois minutes du terme (26-25) mais finalement distancées en essayant une défense haute (29-26). Rageant. « Une grosse déception », râle Dembélé. « Et maintenant, on a la pression, poursuit Lévêque. On a flanché mentalement alors qu’on avait le match en main, ça me rappelle la défaite contre la Pologne l’an dernier. Ce qui m’énerve, c’est qu’on a toujours besoin d’un bon coup de pied au cul pour se bouger. On avait déjà mal joué contre la Slovaquie avant de faire deux bons matches. Aujourd’hui on manque encore notre match et ce n’est pas passé. »

Il n’y a plus qu’à avoir la même réaction d’orgueil contre l’Allemagne, mardi, puis face aux très dynamiques Néerlandaises mercredi. A priori, les Bleues n’ont plus le droit de perdre. « Mais arriver en demi-finale sans avoir perdu, ce n’est pas tout à fait l’équipe de France, ironise Alexandra Lacrabère. Perdre aujourd’hui n’est pas dramatique, on savait qu’on avait un joker, on l’a grillé. Mais je sais qu’on va réagir mardi. »

*****************************

A Zagreb, Arena Zagreb
Dimanche 14 décembre 2014 à 18h00
Suède – France : 29-26 (Mi-temps : 12-14)
Arbitres : MM. Marin Lorente et Garcia Serradilla (ESP).

Evolution du score : 1-1 7e, 2-4 12e, 2-8 16e, 4-10 19e, 10-12 27e, 12-14 MT, 14-14 33e, 17-19 41e, 20-20 48e, 24-22 53e, 26-25 57e, 29-26 FT.

Les réactions

Alain Portes, sélectionneur
« On a été battu physiquement, où elles ont été plus fortes que nous. Il nous manquait 15 kilos et 10 centimètres sur tous les postes, c’était notre quatrième match, alors à force… On a fait illusion un quart d’heure avec une bonne Amandine et tant que la fraîcheur était là, puis on a joué arrêté, on n’avait plus les jambes. J’ai essayé de lancer Alice (Lévêque) et Estelle (Nze Minko) à ce moment mais ce n’est pas un cadeau pour elles. Maintenant, avec deux matches en deux jours (mardi et mercredi), il va falloir faire entrer des filles habituées à rester sur le banc, c’est obligatoire. »

Camille Ayglon, arrière/ailière de l’équipe de France
« Il nous a manqué 50 centimètres en défense pour toucher les tireuses suédoises et pour que nos gardiennes fassent plus d’arrêts derrière. On a senti que le match basculait en seconde période, on a été pris dedans. On a cherché à s’accrocher mais c’était dur. On sortait de deux matches de très haut niveau face à la Serbie et le Monténégro, on a fait un match plus ‘’normal’’ aujourd’hui. Mais rien n’est perdu, le deuxième tour va nous réserver quelques surprises. »

Les réactions sonores

Paule Baudouin

Alexandra Lacrabère



L’Allemagne éliminée
Prochain adversaire des Bleues, l’Allemagne a quasiment dit adieu à tout espoir de qualification pour les demi-finales en s’inclinant face au Monténégro (27-20). Les coéquipières de Marlene Zapf (6 buts) ont couru après le score pendant une heure (1-3 puis 5-8, 10-12, …). Malgré un rapproché en seconde période (14-15, 38e), jamais les Monténégrines n’ont lâché la tête avant de creuser l’écart dans les dernières minutes. Des Allemandes hors-course et fatiguées : voilà une bonne nouvelle pour les Tricolores, qui les affrontent mardi (20h15). « Mais elles ne voudront pas finir dernières de poule, pour ne pas être dans le chapeau 2 lors des barrages du Mondial (cf notre article de samedi). Alors attention », prévient Alain Portes.

Les Pays-Bas déroulent
Quatre équipes se tiennent en un petit point au classement désormais. Car dans la soirée, les Pays-Bas ont réussi une démonstration face à une Slovaquie (30-20) qui a pourtant le don de perturber ses adversaires. Passées 10 minutes d’échauffement (6-6), les Oranje ont infligé un 5-0 (11-6, 19e) puis ont finalement plié le match avant la pause (17-10), grâce à une bonne défense, un jeu de montée de balle percutant et des attaques léchées et variées. Bref, autant de qualités que les Françaises, en difficulté physiquement ce dimanche, devront contrer lors de leur dernier match de poule. « On a été sérieuses et même à la mi-temps, on s’est dit de rester concentrées, raconte la pivot messine Yvette Broch, très bonne des deux côtés du terrain (5/7 aux tirs). On est un peu fatiguées même si on tourne pas mal, mais on donne tout pendant le match. »

Désormais en tête du groupe avec les Suédoises, qu'elles avaient contraint au nul lors du premier tour (30-30), les Néerlandaises joueront un match autrement plus difficile face au Monténégro mardi, lequel doit absolument gagner pour rester en course. « Et on ne pense qu’à ce match, pas encore à la France, assure Broch, pas pressée de retrouver ses coéquipières lorraines chez les Bleues. Mais bien sûr ce sera cool de jouer contre la France, ça va être dur, et même si j’ai mes amies sur le terrain, il faudra taper », dit-elle en faisant le geste du coup de poing… et en souriant.

Dernière Journée | Journée 4
Equipe Receveuse Equipe Visiteuse Score Date Stats
Allemagne F Monténégro F 20 27 14/12 >>
Suède F France F 29 26 14/12 >>
Pays Bas F Slovaquie F 30 20 14/12 >>
Prochaine Journée | Journée 5
Equipe Receveuse Equipe Visiteuse Score Date Stats
Pays Bas F Monténégro F   16/12  
Suède F Slovaquie F   16/12  
Allemagne F France F   16/12  
Pl Equipe Pts MJ Vic Def Nul But + But - Sér GAP
1 Pays Bas F 5 3 2 0 1 89 76 1  
- Suède F 5 3 2 0 1 98 88 2  
3 France F 4 3 2 1 0 71 67 -1 4
4 Monténégro F 4 3 2 1 0 75 68 1 -4
5 Allemagne F 0 3 0 3 0 78 95 -3  
- Slovaquie F 0 3 0 3 0 62 79 -3  


Dans la même rubrique