Seul incertitude dans le groupe A, la place finale de la Slovénie qui avait le redoutable honneur de s'opposer à l'Espagne. Une fois la victoire des champions du Monde actée, les deux autres rencontres de la journée avaient le doux goût de gros matches en bois.
Gonzalo bis repetita
L'Espagne joue bien ! Depuis le début du Mondial, les Maqueda, Dujshebaev, Canellas, Rivera et Aguinagalde en font voir de toutes les couleurs à leurs opposants. Mais parler de la qualité de ces joueurs quasiment tous champions du Monde en titre, hormis le fils de la légende, n'est pas une nouveauté. La nouveauté dans cette "Roja", c'est la place de plus ne plus prépondérante que prend un certain Gonzalo Perez de Vargas, gardien de son état et tout juste âgé de 24 ans. Son entrée face au Qatar avait été décisive et là l'ex Toulousain n'a pas mis 50 minutes avant de faire parler de lui. Il a calmé rapidement toute velléité de révolte d'une Slovénie décidément bien trop tendre sur la base arrière. Entre Sébastian Skube qui traîne sa misère, Uros Zorman ses années, Dean Bombac ses kilos et Jure Natek sa lenteur, il ne reste guère que Marko Bezjak et Jure Dolenec pour faire avancer le schmilblick sur la base arrière. Quand en plus Bombac et Zorman se bouffent le nez sur le banc, cela fini inévitablement par une défaite qui envoie la Slovénie dans les bras de la Macédoine et son tout nouveau gaucher, un certain Renato Vugrinec... 40 ans aux prunes et qui a passé toute sa belle jeunesse dans les rangs slovènes. Joies du handball international quand tu nous tiens.
Le Brésil verra la Croatie.
On se doutait que le Chili ne pourrait pas faire obstacle à ses voisins brésiliens pour une accession aux 8° de finale. Tranquillement, dans le sillage de son leader depuis le début du Mondial, Felipe Borges Dutra Ribeiro de son nom complet et aussi le Felipe Borges si apprécié à Montpellier, les Auriverde ont renvoyé les Chiliens ad patres ou plutôt dans les limbes de la Coupe du Président. Maintenant, dans deux jours, ce sera face à la Croatie qu'il faudra faire l'exploit... Et même si l'on peut louer la qualité de jeu et l'intelligence des hommes de Jordi Ribeiro, sortir ceux qui se présentent comme une des plus grosses armada et avec un jeu de plus en plus convaincant sur ce Mondial relèvera de l'exploit absolu. Mais les féminines brésiliennes ont bien su renverser les montagnes pour être championnes du Monde...
Ca ne sert à rien mais ça fait toujours plaisir
Dernier match à se jouer, le Qatar - Biélorussie que les résultats précédents avaient rendu totalement inutile. Autant dire que le Qatar a mis un peu de temps à se mettre dans le bain et que le rendement des coiffeurs en première période était proche du pas bon du tout, donnant aux Belarusses l'impression de pouvoir gagner ce match de "gala". Retour à la normale de ce championnat avec le retour de Zarko Markovic, Mahmoud Halla Hassab et compagnie aux affaires pour infliger un 10-2 en 14 minutes au retour des vestiaires et plier le match pour de bon. A noter que le Qatar possède la 3° meilleure défense du Mondial en étant l'équipe la moins sanctionnée (3 exclusions de moyenne par match). Avec le grand guignol de l'application des nouvelles consignes, cela relève de l'exploit où alors on a l'esprit mal placé... Le Qatar sera donc de la fête des 8° de finale, l'objectif minimal espéré par le pays organisateur, mais on souhaite bon courage à la Tunisie et ses 25 exclusions temporaires bien du courage.