Eliminée en barrages avant d'être réintégrée, l'Allemagne fait honneur à son invitation. C'est désormais le Qatar que la Mannschaft va tenter d'éliminer. Le Danemark a assuré face à l'Islande, la Suède a craqué contre la Pologne.
L'Egypte n'a rien pu faire
A la manière de l'équipe de France, l'Allemagne a fait les choses vite, et bien, en 8e de finale (23-16). Et si les Bleus peuvent compter sur un solide Omeyer, nos voisins d'outre-Rhin voient Lichtlein "bouffer" Heinevetter dans les cages, pour le plus grand bien de l'équipe. Le gardien de Gummersbach, 34 ans, a réussi une partie sublime face aux Egyptiens : 20 arrêts à 56% de réussite, dont 6 bâches (en 7 tirs) à six mètres et 3 (sur 5) aux penaltys. Forcément, les Allemands n'ont pas eu grand mal à creuser l'écart (4-1 puis 10-5) grâce à un bon Groetzki, auteur de cinq buts en première période. Après le repos, l'Egypte a failli exploser (21-11, 50e) avant de limiter les dégâts dans les dernières minutes. Mais c'est bien une Allemagne sûre de sa force qui atteint les quarts de finale (comme en 2013), où elle pourrait éliminer le Qatar. Ce qui fera forcément beaucoup de déçus au sein de l'IHF, puisque c'est soit l'invité (et premier marché du handball), soit le pays local qui sera éliminé...
Le Danemark sans trembler
On prend les mêmes recettes et on recommence. Grâce à un 5-0 en 7 minutes pour débuter le match, le Danemark s'est idéalement lancé face à l'Islande et n'a jamais tremblé pour remporter son 8e de finale (30-25). Les coéquipiers d'un Mikkel Hansen tranquille (3/4 et deux passes en 48 minutes) ont compté jusqu'à huit buts d'avance en début de seconde période et neuf à l'entame des cinq dernières minutes avant de finir en roue libre, sous les coups de sifflet du duo d'arbitres français Pichon-Reveret. Les vice-champions d'Europe assurent eux aussi le minimum mais devront maintenant se coltiner les champions du monde espagnol. Un des favoris va donc rester sur le carreau avant le dernier carré.
La Suède à la trappeVice-championne olympique, presque bourreau de la France deux jours plus tôt, la Suède a payé cher son match contre les Tricolores. Les Scandinaves avaient craqué sans réelle raison dans les dernières minutes face aux Bleus ; l'explication est peut-être physique, tant les Suédois ont semblé lourds face aux Polonais. Les hommes de Staffan Olsson ont d'abord été menés en première période (9-7, 26e) avant de renverser le score par un 4-0 en grande partie dû à un excellent Andersson (10 arrêts au total). Mais la Pologne a été plus forte en seconde période, plus rigoureuse et énergique, à l'image des Jurecki (10 buts à eux deux). Derrière à la 42e (15-14), la Suède n'a jamais pu revenir et voit ses espoirs s'envoler dès les 8es. La blessure de Kim Andersson face à l'Egypte aura été un mal incurable pour la Suède.